Poème:La Main Verte

Quelque soient les œillets d’Inde de Nice ou d’ailleurs
Quelque soient les roses quelque soient les fleurs
Qu’elles soient rouges blanches jaune beurre
Peu importe leurs couleurs

Qu’elles soient modestes fleurs des champs
L’élégance réside aussi bien chez une plante verte
Que l’on aura achetée ou offerte
Qu’elle nous arrive en bouton ou ouverte

Le problème reste toujours le même
Même si de tout notre cœur on les aime
Que je les mette sans façon dans un modeste pot en terre
Plante verte ou fleurie elles finissent comme nous en terre

Elles ne tiennent pas, non hélas elles ne tiennent pas
Non pas moribondes qu’elles ne soient
Pourtant pour les connaître il en faut du temps
C’est un peu comme avec les gens

Certains veulent voir le soleil
D’autres pas c’est ce qui fait leurs appât
Il est des fleurs vivaces dont on ne se lasse pas
Et puis certaines que l’on apprécie davantage à l’âge vermeil

Anonymes ou ayant des noms savants
Fleurs des villes comme fleurs des champs
Elles ont toutes leur environnement de prédilection
C’est ainsi que nous leur accordons nos meilleures chansons

Fleurs des villes fleurs des campagnes
Fleurs des prés alpins comme des montagnes
Elles ont chacune leur langage
Provoquant chez nous tant de babillages

Petite fleur qui rit petite fleur qui pleure
Tu sais que je t’ai dans mon cœur
Tu as les yeux tout bleus signe de bonheur
Tes cils comme des pistils engendrent la douceur