Prose:Hier
La Prose
Que revienne le temps des années d’insouciance
Des rendez vous galants à la fontaine Saint mich’
Où notre bonne humeur débordait d’impatience
Dès que le soir tombait sur nos amours en friche.
Nous avions vingt ans, de l’espoir à revendre,
Et puis sous nos manteaux, des cœurs très purs et tendres ;
Ô combien de cafés, combien de cigarettes
Arpentant le boul’Mich’, avons-nous consommé
En refaisant le monde ? C’était toujours la fête
Qui nous réunissait, légèrement paumés
Au milieu des mourants ; nous voulions être ici,
Avions la tête ailleurs, mais voulions croire aussi
Que les matins chagrins, quand le doute s’épaissit,
Disparaitraient à l’aube des promesses en sursis
Près de quarante années ont chassé ces chimères
Il ne reviendra pas, je ne suis pas amer
Car nous avons croqué avec délectation
Notre chère jeunesse, et presque sans entraves,
Sans aucune certitude, avec ostentation
Pour braver les poussifs, réfugiés dans leurs caves.
Que reste t il de tout cela ? Des souvenirs blanchis
Au fonds de nos mémoires, que l’on exhume parfois
Les soirs de désespoir, quand dehors il fait froid…
Quand dedans il fait noir et quand l’espoir fléchit…
Des rendez vous galants à la fontaine Saint mich’
Où notre bonne humeur débordait d’impatience
Dès que le soir tombait sur nos amours en friche.
Nous avions vingt ans, de l’espoir à revendre,
Et puis sous nos manteaux, des cœurs très purs et tendres ;
Ô combien de cafés, combien de cigarettes
Arpentant le boul’Mich’, avons-nous consommé
En refaisant le monde ? C’était toujours la fête
Qui nous réunissait, légèrement paumés
Au milieu des mourants ; nous voulions être ici,
Avions la tête ailleurs, mais voulions croire aussi
Que les matins chagrins, quand le doute s’épaissit,
Disparaitraient à l’aube des promesses en sursis
Près de quarante années ont chassé ces chimères
Il ne reviendra pas, je ne suis pas amer
Car nous avons croqué avec délectation
Notre chère jeunesse, et presque sans entraves,
Sans aucune certitude, avec ostentation
Pour braver les poussifs, réfugiés dans leurs caves.
Que reste t il de tout cela ? Des souvenirs blanchis
Au fonds de nos mémoires, que l’on exhume parfois
Les soirs de désespoir, quand dehors il fait froid…
Quand dedans il fait noir et quand l’espoir fléchit…
Poète Victormarie
Victormarie a publié sur le site 19 écrits. Victormarie est membre du site depuis l'année 2013.Lire le profil du poète VictormarieSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Hier
kə ʁəvjεnə lə tɑ̃ dεz- ane dɛ̃susjɑ̃sədε ʁɑ̃de vu ɡalɑ̃z- a la fɔ̃tεnə sɛ̃ miʃ
u nɔtʁə bɔnə ymœʁ debɔʁdε dɛ̃pasjɑ̃sə
dε kə lə swaʁ tɔ̃bε syʁ noz- amuʁz- ɑ̃ fʁiʃə.
nuz- avjɔ̃ vɛ̃t- ɑ̃, də lεspwaʁ a ʁəvɑ̃dʁə,
e pɥi su no mɑ̃to, dε kœʁ tʁε pyʁz- e tɑ̃dʁə,
o kɔ̃bjɛ̃ də kafe, kɔ̃bjɛ̃ də siɡaʁεtə
aʁpɑ̃tɑ̃ lə bulmiʃ, avɔ̃ nu kɔ̃sɔme
ɑ̃ ʁəfəzɑ̃ lə mɔ̃də ? setε tuʒuʁ la fεtə
ki nu ʁeynisε, leʒεʁəmɑ̃ pome
o miljø dε muʁɑ̃, nu vuljɔ̃z- εtʁə isi,
avjɔ̃ la tεtə ajœʁ, mε vuljɔ̃ kʁwaʁə osi
kə lε matɛ̃ ʃaɡʁɛ̃, kɑ̃ lə dutə sepεsi,
dispaʁεtʁε a lobə dε pʁɔmesəz- ɑ̃ syʁsi
pʁε də kaʁɑ̃tə anez- ɔ̃ ʃase sε ʃimεʁə
il nə ʁəvjɛ̃dʁa pa, ʒə nə sɥi pa ame
kaʁ nuz- avɔ̃ kʁɔke avεk delεktasjɔ̃
nɔtʁə ʃεʁə ʒənεsə, e pʁεskə sɑ̃z- ɑ̃tʁavə,
sɑ̃z- okynə sεʁtitydə, avεk ɔstɑ̃tasjɔ̃
puʁ bʁave lε pusif, ʁefyʒje dɑ̃ lœʁ kavə.
kə ʁεstə te il də tu səla ? dε suvəniʁ blɑ̃ʃi
o fɔ̃ də no memwaʁə, kə lɔ̃n- εɡzymə paʁfwa
lε swaʁ də dezεspwaʁ, kɑ̃ dəɔʁz- il fε fʁwa…
kɑ̃ dədɑ̃z- il fε nwaʁ e kɑ̃ lεspwaʁ fleʃi…
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
16/10/2013 21:11Eden33
Un bien bel écrit ...
Merci à vous ... Eden
16/10/2013 22:20Patrice.Truffot
Un bel Hier, donc j’apprécie le ton nostalgique, et pour lequel on ne peut qu’applaudir dès demain.
Amicalement - Patrice
17/10/2013 13:22Loic Stenk
J’aime beaucoup le style de votre écriture. Je me retrouve aussi, quand on se souvient de ce qu’on a vécu. Elle se réveille de temps en temps la peine, moins amère quand on l’écrit... Du souffle de votre esprit, vous nous donnez un merveilleux poème. Merci.
17/10/2013 15:08Victormarie
merci pour vos encouragements
Prose - Sans Thème -
Du 16/10/2013 20:58
L'écrit contient 197 mots qui sont répartis dans 5 strophes.