Poème:Toi Qui Est Parti… Papy

Ton cœur s’est arrêter, tes yeux se sont fermés
Tu sais, plus jamais tu ne verras le soleil
Plus jamais tu ne pourras sourire à mes yeux
Mais, moi, je sais que si tu pars là haut
Mon cœur alors se tournera vers le ciel
Pour toujours je me souviendrai ton voeu
Ne jamais m’abandonner, savoir m’aimer
A ton tour de quitter cette Terre
Qui ne fut et ne sera jamais aussi amère
Tu pars sans laisser ta prochaine adresse
Je t’accompagne au seuil de l’inconnu
Mon espoir s’éteint avec ta vie mais je l’ai toujours su
Mes larmes ne coulent plus, elles ne t’ont jamais plu
Merci d’avoir d’escorter ma vie
Toi seul qui su croire en moi
Toi seul qui jamais ne me jugea
Toi seul enfin qui, je peux le dire, m’éleva de là bas
Tu fut le père que je n’ai jamais eu
Le seul de mes jours les plus sincères
Pour toi je continuerai à lutter contre lui
Car je sais grâce à toi le sens de la vie
Réside dans les actions et les passions
Vaincre ses démons, les abstraits comme les vrais
Je te laisse retrouver la paix
Merci d’avoir été là pour moi
Personne ne sais ce que je vaux
Sauf toi, je t’en prie ne m’oublie pas
Veille sur moi encore une fois
Personne n’a su prendre le temps que je passerai à te rendre
Le don que tu fut à ma vie quand je perdai la foi
Personne n’a su chercher au plus profond, au plus vrai
De mon existence, redis le moi sincèrement
Que ce n’est pas de ma faute mais celle des autres
Je voudrai t’écrire ces mots qui jamais ne t’atteindront
De ta grandeur, perdue, je subis ce qu’ils me font
Je me hais de ne pas avoir eu le courage
D’affronter encore uen fois l’envol d’un ange et d’une vie
De n’avoir pas eu le cran de te dire en face au revoir
De ne plus savoir quoi faire de ma rage
Tu fermes les yeux pour l’éternité
Si tu m’invite, je ne peux le nier
Je crois que je cède à la facilité
Pleurer ne me suffit plus, il me faut plus
Alors je sombre dans la blanche et je pars
Je n’arrive plus à supporter leur regard
Qui chaque jour me rapelle que la faute c’est moi
Que ceux qui m’aime sont rapellés à Jesus
Je prefère fuir et me laisser porter par le hasard
Voiler la vérité pour plus de sérénité
La beauté du départ, je ne veux plus y croire
Je stoppe mes plaintes, je sèche les larmes
Autant que mon cœur, il se resserre dans un dernier effort
Pour ne plus jamais connaître la peur de l’arme
Je ne retiens plus mon corps, je garde le souvenir
D’un homme qui a su aider la petite fille à s’épanouir
Voiler ces quelques mots… Pour te remercier…