Poème:Les Étoiles

La nuit s’éveille laissant le jour mourir
C’est dans l’obscurité seule, je me sens m’évanouir
Quand mes yeux cherchent à se fixer en vain
Que mon esprit se gorge de pensées sans fin

Les étoiles brille sans conscience de nos réalités
Elles se rient de nos vies et de leurs difficultés
Elles préfèrent danser, la lune elle sourit
Ne se souciant pas de ce que sont nos vies

Nos souffrances ne les interressent pas
Mon désir de les carresser, de les avoir en bras
De les toucher, de ressentir leur joie
Dan s mon cœur devenu si froid

S’éteint peu à peu devant cette indifference
Ma vie pour elles n’a pas de sens
Je me demande souvent si pour moi elle en a
Je trouve des questions sans savoir pourquoi

Les réponses se font si discrètes et éphémères
Si elles entendent mes douces prières
Mais je m’enfonce dans le pourpre de mon sang
Coulant à flot lentement mais surement

Je me vide d’espoir, je coule dans cet océan
Où le Monde à lui même se ment
De la fumée qui se consumme, mon être
S’élève, je plane attirée par ce qu’elles dégagent
Sachant qu’il ne faut pas se fié à leur lettres
Mon élévation légère rend mon âme si sage

Peut être bien que le bonheur se trouve là
En moi n’attendant que décision, un pas
Vers lui, une confiance en ses miracles
Ma vie n’est pas finie, ce n’est qu’une claque
Pas aujourd’hui, pas cette nuit de révélation
Où mes pensées m’emmènent vers une autre destination

Celle du rêve, de l’espoir, du bonheur réel
Un paradis perdu qui m’acceuille admirablement
Une terre, où les fleurs sont toutes belles
Où la différence n’existe pas, où l’intolérant

Se fait bannir à son propre enterrement
Alors je me relève d’une nuit magique
Alors je me relève d’une vie tragique
Et de toute ma force je reste fièrement
Et de toute mon âme j’aimerai la vie
Parcequ’elle n’a pas encore tout dit.