Poème:Violence

Je ne marche plus droit
Je ne reconnais plus la voix
Au loin une intense lumière
Vais je enfin trouver repère

Titubant en cette sombre nuit
Sur la route aux milles phares
Je cogne aux fenêtres, je supplie
Je continues d’errer au hasard

Je ne trouve plus les forces
Pour continuer d’avancer
Sur l’herbe je me laisse tomber
Me voilà gisante à bout de force

Cet homme qui ma emmener
Je n’ai réussi qu’à le semer
L’alcool et la fatigue m’emporte
Et sous la pluie je m’endors

C’est alors que deux anges
Se penche sur mon corps
Je ne suis plus consciente
De leur voix rassurantes

Elles me relèvent avec effort
Chez elles m’abritent du noir
Elles m’ont sauvé de la mort
Elles m’ont redonner espoir

Je leur raconte mes erreurs
Me nourrie de leur cœur
Je rentre chez moi l’âme triste
D’un soir dont l’image persiste

Je n’aurai jamais du boire
Je n’aurai jamais du le suivre
Je n’aurai jamais du le croire
Je n’aurai jamais du survivre

Mais je rend grâce à ces femmes
De m’avoir trouver à demi morte
De ne pas avoir juger mon âme
D’avoir compatit à mon sort

Je remercie le ciel de cette fin
De cet horrible histoire je peins
Mes blessures, petites cicatrices
Que je garde pour me souvenir
De cette vie aux allures factice
De cet homme assassin d’innocence
Mais aussi de ceux qui rendent confiance
De ces gens qui ne vous pas laisse mourir

Ce soir où je me suis retrouver
A milles lieux de chez moi
Où un homme en qui j’avais foi
M’a pourtant sans regrets violée

Ce soir où trempée, ensanglantée
J’ai perdue ce qu’on appelle la virginité
Où mon histoire devait inscrire
Sa dernière page, pour moi l’une des pire

22 Janvier 06