Poème:Lettre À Un Inconnu… (2)

J’ai tellement écrit que je n’ai plus rien à dire. Je me trouve à court de mots et d’idées. Je me trouve détroussée de toute pensée. Je n’arrive plus à me souvenir si j’ai aimé. Je n’ai plus la moindre idée de qui j’ai aimé. Je sais que ça m’esta rrivé mais mes souvenir m’ont été enlevés. Je revois un visage que je dessine sur une page mais je veux me souvenir de son nom et je commence à perdre la raison. Je me demande ce qui m’est arrivé et de quelle manière vais-je pouvoir m’en tirer.
Mon cœur s’ouvre comme un va et vient et se referme plus vite qu’un coup de poing. Ma vie n’est que du temps eprdu et mon esprit se perd parmi ces mots inconnus. Pourquoi dire je t’aime alors que nous ne connaissons pas la signification de ce mot. Plus nous réfléchissons à son sens et plus cela perd de son sens. Nous ressentons somme un sentiment aussi fort que du piment mais nous ne pouvons nous en échapper car nous sommes déjà condamnés. Nous devons errer pourtoute l’éternité à la recherche d’un mot pouvant expliquer le mot qui nous à condamner et aussi expliquer cette réalité.
J’aimerais m’en aller loin pour me sentir bien mais je dois rester là cloîtrée sous mes draps. Je suis prisonnière pour une vie entière et je ne peux m’échapper que pour me cacher. J’aimerais tant pouvoir être dans le noir mais je suis toujours le visage en plein jour. J’aimerais me tuer et ne pas en réchapper comme ça au moins, je me sentirais enfin bien.
Je ne sais quoi dire et je ne sais quoi écrire, la seule chose que je sache faire c’est penser et me torturer car ma moindre pensée t’es destiné et mon premier baiser sera à toi que je le donnerai. J’aimerai vraiment pouvoir te plaire mais penser à tout cela me donne envie de baiser les bras. J’aimerais tant que ce soit toi qui fasse le premier pas mais malheureusement pour moi, ce ne sera jamais le cas.
Tous ceux que j’aime m’abandonnent, ils partent tous et ils veulent que je leur pardonne mais je ne peux pas leur pardonner car repenser à tout cela me fait encore pleurer. Ils partent tous à la manière des poissons sauf que moi derrière je finirais pas sauter d’un balcon.