Poème:Sur Les Traces De Ma Jeunesse

Je prend la route qui méne à ma jeunesse.
A l’age des grandes folies avec ma déesse.
Elle était mince et belle comme une princesse.
Sur la route du lycée, nous parlions sans cesse.
De tout et de rien, le temps nous appartient, rien ne presse.
OH ! ! Pour l’avenir, nous avions fait tant de promesses.

Sur les ailes de l’amour, on s’envolait vers le monde des sagesses.
Nos coeurs étaient comblés d’affection et de tendresse.
Les arbres et les jardins de la ville, nous connaissent.
Dans les petits bois, on s’embrassaient jusqu’à l’ivresse.
Ses mains douces sur mon visage, je sens encore ses caresses.

Dans les réves des longues nuits, nos envies renaissent.
Pour se serrer à nouveau et s’embrasser avec finesse.
Cet amour, était notre trésor et notre richesse.
Mais le temps passe et la vie nous écrase et nous blesse
Et dans l’océan de l’oubli, nous jette et nous laisse.

Les jours et les années courent à grande vitesse.
Pour nous mettre dans le train de la vieillesse.
On vit aujourd’hui, on est mort demain, quelle tristesse.
Qui de nous, n’a pas cette envie, cette faiblesse
De bien vouloir un jour, revivre sa jeunesse.