Poème:Soir D’oubli

Ce verre si discret, cristalliser
Qui s’approche de ma bouche si naïvement ;
Il s’inclinent et laisse glisser son poison qui me tue doucement
Qui ronge mon sang et va le décolorer.

Mais je bois
Et j’oublis
La nuit n’est pas finie
Les lumières deviennent floues.
Et autour de moi une danse nocturne naquit,
Parmi les couleurs sombres aux thons fous !

Ce n’est que le début
Et j’ai déjà trop bu
Le son s’amplifie
Les grave et les aigu se modifient
Les couleurs se confondent
Et les ombrent se fondent
Des taches noires apparaissent
Et les couleurs disparaissent.
Tout tourne autour de moi
Et mes yeux font des tours
Passe de gauche a droite, font des détour.
« Il faut que je m’assois ! »

En parlant je sens que mes lèvres et ma langue s’engourdissent ;
Mes muscles se contracte,
Et mes mains jusqu’aux bout des doigts durcissent
Mes yeux se figent, plus un seul cligne tout est intact
Je vacille entraînée par le mouvement festard de l’alcool et de ces effets.
Telle une quille qui hésite, je fais plusieurs tours, et enfin décidée
Je me laisse tomber
Et là, la peur me saisit, j’eu un vertige mortel
J’étais comme ces insectes piégés sur une toile d’araignée
Qui, ne pouvant plus bougés se mettent à penser.

Alors mon âme vogues,
A travers les torrents incessant de mes larmes.
Et se noient dans les tempêtes périlleuses qui la pousse à boire pour oublier qui elle est.