Poème:Le Salut

J’admire ce soleil couchant, qui réchauffe ma peau déjà si fraîche…
Les souvenirs dormants, s’effacent dans l’acide de cette brèche !
J’avais oublié la douceur de la vie, les caresses qui m’animaient.
Mais dans mon doute incompris, lentement je mourrai…

Je prie cette pierre tombale, de venir à ma rencontre.
Les peines perdues, s’effacent dans l’oubli de cette antre.
J’avais entendu l’ appelle de la mort, l’ange qui m’attirait,
Pour errer parmi les morts, mon ombre disparaissait

Mes yeux devinrent aveugle, a toutes ces chaudes couleurs,
Je me meurt, mais l’aigle noir est venu apaisé ma peur…
Le voile noir de ses belles ailes m’ont recouvrit de bonté,
Je peux enfin sentir la fin me contemplé, me désirer…

Ma peine disparaît, je ne me sens plus vivre…
Mon corps chaud heurte cette terre si fraîche…
Mon poux ralentit, je sens l’amour sur mes lèvres.
Mes yeux lourds voyant mon âme suivre la mèche.

Tout s’arrête, tout succombe dans ce néant infini…
Une larme coule sur ma joue pour embrasser mon sourire.
Le silence m’enveloppe de sa pureté, tout sereinement se finit…
Trop d’absence de l’existence a ne plus savoir vivre…

Sur ce lieu, doucement je me suis envolé,
Enfin je peux te rencontrer, toi, qui ma soulagé…
Je t’offre tant de présent ; car enfin je vis dans cette mort
Le feu de la vie m’a quitter, mais je ne regrette pas ce sort !