Prose:Bleus À L’âme
La Prose
Retrouver l’innocence des enfants qui s’ébattent sur la plage, ou se chamaillent au club pour gagner une médaille. Retrouver l’euphorie partagée du spectacle le vendredi à la nuitée. Les bleus, les rouges et les verts, suivant l’âge, jouent dansent, et chantent de leurs voix enfantines hésitantes applaudis comme des petits Pavarottis. Bissés les saltos arrière, même si l’on se retrouve sur le derrière. Portés aux nues les sketchs de ces bambins émus et fiers d’être dans la lumière. Les flashs crépitent, les bravos aussi, puis chacun va féliciter les animateurs en espérant entendre que oui, ses enfants étaient bien les meilleurs.
Nous étions 2 autrefois accoudés à ce parapet à manger des yeux le spectacle. Petite mouette qui s’envole à présent, ignorant le regard déçu des passants. Reviendras tu ? Le passé est il perdu ?
Nous étions 2 autrefois. Mon amour où es tu ?
Poète Anya
Anya a publié sur le site 200 écrits. Anya est membre du site depuis l'année 2020.Lire le profil du poète AnyaSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Bleus À L’âme
u=ne=mouet=te=se=ba=lan=ce=sur=la=crê=te=du=ne=va=gue=in=dif=fé=ren=te=aux=y=eux=qui=ten=tent=de=per=cer=le=mys=tè=re=de=sa=vie=a=quoi=pen=se=u=ne=mouet=te=es=seu=lée=dans=lim=men=si=té=des=flots=gris=qui=se=mê=lent=au=gris=du=ciel=a=tel=le=du=va=gue=à=lâ=me=ca=boug=mon=a=mour 78re=trou=ver=lin=nocence=des=en=fants=qui=sé=bat=tent=sur=la=plage=ou=se=cha=maillent=au=club=pour=ga=gner=u=ne=mé=daille=re=trou=ver=leu=pho=rie=par=ta=gée=du=s=pec=ta=cle=le=ven=dre=di=à=la=nui=tée=les=bleus=les=rou=ges=et=les=verts=sui=vant=lâ=ge=jouent=dan=sent=et=chan=tent=de=leurs=voix=en=fan=ti=nes=hé=si=tan=tes=ap=plau=dis=com=me=des=pe=tits=pa=va=rot=tis=bis=sés=les=sal=tos=ar=riè=re=mê=me=si=lon=se=re=trou=ve=sur=le=der=rière=por=tés=aux=nues=les=s=ketchs=de=ces=bam=bins=é=mus=et=fiers=dê=tre=dans=la=lu=mière=les=flashs=cré=pi=tent=les=bra=vos=aus=si=puis=cha=cun=va=fé=li=ci=ter=les=a=ni=ma=teurs=en=es=pé=rant=en=ten=dre=queoui=ses=en=fants=é=taient=bien=les=meilleurs 171
nous=é=ti=ons=deux=au=tre=fois=ac=cou=dés=à=ce=pa=ra=pet=à=man=ger=des=y=eux=le=s=pec=ta=cle=pe=ti=te=mouet=te=qui=sen=vo=le=à=pré=sent=i=gno=rant=le=re=gard=dé=çu=des=pas=sants=re=vien=dras=tu=le=pas=sé=est=il=per=du 61
nous=é=ti=ons=deux=au=tre=fois=mon=a=mour=où=es=tu 14
Phonétique : Bleus À L’âme
ynə muεtə sə balɑ̃sə syʁ la kʁεtə dynə vaɡ, ɛ̃difeʁɑ̃tə oz- iø ki tɑ̃te də pεʁse lə mistεʁə də sa vi. a kwa pɑ̃sə ynə muεtə esəle dɑ̃ limɑ̃site dε flo ɡʁi ki sə mεle o ɡʁi dy sjεl ? a tεllə dy vaɡ a lamə ? kabuɡ mɔ̃n- amuʁ !ʁətʁuve linɔsɑ̃sə dεz- ɑ̃fɑ̃ ki sebate syʁ la plaʒə, u sə ʃamaje o klyb puʁ ɡaɲe ynə medajə. ʁətʁuve ləfɔʁi paʁtaʒe dy spεktaklə lə vɑ̃dʁədi a la nɥite. lε bløs, lε ʁuʒəz- e lε vεʁ, sɥivɑ̃ laʒə, ʒue dɑ̃se, e ʃɑ̃te də lœʁ vwa ɑ̃fɑ̃tinəz- ezitɑ̃təz- aplodi kɔmə dε pəti pavaʁɔti. bise lε saltoz- aʁjεʁə, mεmə si lɔ̃ sə ʁətʁuvə syʁ lə dəʁjεʁə. pɔʁtez- o nɥ lε skεtʃ də sε bɑ̃bɛ̃z- emysz- e fje dεtʁə dɑ̃ la lymjεʁə. lε flaʃ kʁepite, lε bʁavoz- osi, pɥi ʃakœ̃ va felisite lεz- animatœʁz- ɑ̃n- εspeʁɑ̃ ɑ̃tɑ̃dʁə kə ui, sεz- ɑ̃fɑ̃z- etε bjɛ̃ lε mεjœʁ.
nuz- esjɔ̃ døz- otʁəfwaz- akudez- a sə paʁapε a mɑ̃ʒe dεz- iø lə spεktaklə. pətitə muεtə ki sɑ̃vɔlə a pʁezɑ̃, iɲɔʁɑ̃ lə ʁəɡaʁ desy dε pasɑ̃. ʁəvjɛ̃dʁa ty ? lə pase εt- il pεʁdy ?
nuz- esjɔ̃ døz- otʁəfwa. mɔ̃n- amuʁ u ε ty ?
Syllabes Phonétique : Bleus À L’âme
y=nə=mu=ε=tə=sə=ba=lɑ̃=sə=syʁ=la=kʁε=tə=dy=nə=va=ɡə=ɛ̃=di=fe=ʁɑ̃=tə=o=zi=ø=ki=tɑ̃=te=də=pεʁ=se=lə=mis=tε=ʁə=də=sa=vi=a=kwa=pɑ̃=sə=y=nə=mu=ε=tə=e=sə=le=dɑ̃=li=mɑ̃=si=te=dε=flo=ɡʁi=ki=sə=mε=le=o=ɡʁi=dy=sjεl=a=tεl=lə=dy=va=ɡə=a=la=mə=ka=buɡ=mɔ̃=na=muʁ 80ʁə=tʁu=ve=linɔsɑ̃sə=dε=zɑ̃=fɑ̃=ki=se=ba=te=syʁ=la=pla=ʒə=u=sə=ʃa=ma=je=o=klyb=puʁ=ɡa=ɲe=y=nə=me=dajə=ʁə=tʁu=ve=lə=fɔ=ʁi=paʁ=ta=ʒe=dy=spεk=ta=klə=lə=vɑ̃=dʁə=di=a=la=nɥi=te=lε=bløs=lε=ʁu=ʒə=ze=lε=vεʁ=sɥi=vɑ̃=la=ʒə=ʒu=e=dɑ̃=se=e=ʃɑ̃=te=də=lœʁ=vwa=ɑ̃=fɑ̃=ti=nə=ze=zi=tɑ̃=tə=za=plo=di=kɔ=mə=dε=pə=ti=pa=va=ʁɔ=ti=bi=se=lε=sal=to=za=ʁjε=ʁə=mε=mə=si=lɔ̃=sə=ʁə=tʁu=və=syʁ=lə=də=ʁjε=ʁə=pɔʁ=te=zo=nɥ=lε=skεtʃ=də=sε=bɑ̃=bɛ̃=ze=mys=ze=fje=dε=tʁə=dɑ̃=la=ly=mjε=ʁə=lε=flaʃ=kʁe=pi=te=lε=bʁa=vo=zo=si=pɥi=ʃa=kœ̃=va=fe=li=si=te=lε=za=ni=ma=tœʁ=zɑ̃=nεs=pe=ʁɑ̃=ɑ̃=tɑ̃=dʁə=kəui=sε=zɑ̃=fɑ̃=ze=tε=bjɛ̃=lε=mε=jœʁ 174
nu=ze=sj=ɔ̃=dø=zo=tʁə=fwa=za=ku=de=za=sə=pa=ʁa=pε=a=mɑ̃=ʒe=dε=zi=ø=lə=spεk=ta=klə=pə=ti=tə=mu=ε=tə=ki=sɑ̃=vɔ=lə=a=pʁe=zɑ̃=i=ɲɔ=ʁɑ̃=lə=ʁə=ɡaʁ=de=sy=dε=pa=sɑ̃=ʁə=vj=ɛ̃=dʁa=ty=lə=pa=se=ε=til=pεʁ=dy 62
nu=ze=sj=ɔ̃=dø=zo=tʁə=fwa=mɔ̃=na=muʁ=u=ε=ty 14
Récompense
Commentaires Sur La Poesie

C’est joli à lire. Signé Mémo, le goéland....Faute de mouettes
trés joli lire oui et magnifique passage: A T’ELLE DU VAGUE A L’ÂME.j’aime cette phrase.

Hummmm, je le trouve délicieux ce texte poétique sur ce manque qui était comblé autrefois, les souvenirs deviennent cruel à ces moments là mais nous rappel de beau instant parfois grâce à des évènements extérieurs.
Une poésie remplie de nostalgie si joliment écrit ! Que du bonheur merci pour le partage. Cordialement.
Un poème qui reflète la tristesse mais aussi la vie qui tourbillonne tout autour de nous. L’absence nous blesse mais les souvenirs font parfois ressurgir des souvenirs heureux à notre mémoire, heureusement. À quoi peuvent penser ses mouettes, libres comme l’air et ces enfants qui s’ébattent sur la plage, en tout cas ils nous apportant de la vie communiquant en nous. Beau langage poétique nous faisant bien vivre les saveurs estivales à notre époque hivernale. Toujours bien bel élan poétique.

Wow Anya, ce texte est sublime. Vous êtes très attentive à la nature, des comparaisons qui se comprennent à la fin, vous parlez de deux choses en même temps et c’est très bien réussi. Un présent qui n’arrive pas à se défaire d’une ancienne histoire.Merci beaucoup du partage. Bravo.

Merci pour cette douceur poétique comme toujours. C’est toujours un plaisir de vous lire.
Cordialement Alejo.
Bravo pour cette tendre poésie

C’est de la prose poétique ! la mouette évoque pour moi ce qu’on ne peut retenir, le temps , les souvenirs surtout les bons ! c’est beau, merci !

Un joli texte poétique qui traite le manque et ses effets sur le psychisme des humains.
Merci Anya