Poème:Les Fleurs De Mâle

« On ne voit bien qu’avec le cœur. »
M’eut dit un jour un prince,
J’aime à croire qu’il saura rêver
Et peut etre serions nous partis
Juste main dans la main…
Juste mon cœur dans le train,
Un aller simple pour Paris,
Les fleurs du mal m’ont-elles aimée ?
Et même si seul les yeux le rincent
« On ne voit bien qu’avec le cœur. »

Les fleurs autours de lui
On des parfums d’août,
Saurait-il quand il luit,
Piétiner leurs pétales coûte
Que coûte, les fleurs
Autour de moi fanent
Parfois dans l’heure,
Et parfois elles s’étament…

Les fleurs contre moi,
On des parfums d’août,
J’aimerais bien ma foi,
Oui, les écraser toutes,
Ces fleurs trop mâles,
Qui courent et tournent,
Et mes pétales,
Périssent et tournent…

L’essentiel est invisible pour les yeux
Et quand je songe à recommencer l’amour
Mon prince se trouve coincé dans une dualité,
Il pense à lui ou toi, et se trouve en prisonnier,
Me cache t’il certaines de ses pensées blessantes ?
Crois t’il que c’est mieux pour ma lune décroissante ?
Pense t’il vraiment que je sois si niais ?
Les fleurs du mal m’ont-elles aimée ?
Et dans mon oreille il répétait toujours
L’essentiel est invisible pour les yeux…

Les fleurs autours de moi
On des parfums d’août,
Saurait-il quelques fois,
Piétiner leurs pétales coûte
Que coûte, les fleurs
Autour de moi fanent
Parfois dans l’heure,
Et parfois elles s’étament…

Les fleurs pour lui,
On des parfums d’ici,
J’aimerais bien ma foi,
Oui, les lui donner toutes,
Ces fleurs sont sales,
Elles furent piétinées,
Et mes pétales,
Crucifiées…