Poème:Amitiée Désabusée Suite… Et Fin (J’espère)

De l’énervement à la colère
Je crève l’abcès d’une vie amer
Où mes amis se tuent et m’enterrent,
Mes ennemis me tuent et se terrent.
Je stagne au creux d’un brasier d’éther
Dont le feu impressionnant m’atterre.

J’éteins les flammes de ce calvaire
Regardant la rouge étincelle Mère
Qui me sécurisent, me déterre ;
En m’isolant de ce qui m’exaspère.
Nerf à vif, je n’ai le caractère
D’où cette ardente perte de repère.

Je regrette les oublis d’hier
Où seul mes éventuels futurs comptèrent
Quand une fin rapide rend fière
A l’aube de cette vie morte et austère
Rougie par l’envolé de sous terre
D’où mon extrême besoin de changer d’air

De l’envie à la nécessité
Reniant la dépendance charnelle entêté
Passant à tabac ma volonté
Quand mes amis fauchent mon authenticité
Prisonnier d’une vraie cécité :
Le cercueil de ma propre naïveté.

De la survie au gouffre hanté
Où sombre l’âme des trépassés désenchantés,
Je veux clore le cercle raté
Des amitiés posant des gerbes sur ma santé
Ainsi que de noires entités
Dont les dards font agoniser la proie entêté.

Je coure les sept ciels attristé,
Fuyant l’éprise damnés de mes propres vérités
Qui pourtant grouille en mes vœux tentés.
Foudroyante attaque bêchant en mon sein dépité
Saignant mon être de liberté
J’aspire à la dernière bouffée avant d’arrêter