Poème:Les Rues, Les Maisons

Les rues, les maisons, les fenêtres et la ville
M’étouffent d’heures en heures, il faut que je fasse un deal
Avec quelqu’un ou quelque chose
Claquer la porte, partir, j’ose
Ni regrets, ni pensées, ni rumeurs
Je vous laisse, je vous lâche avec la bonne humeur
Le chemin était tellement long
J’ai oublié le goût de la liberté, qu’est-ce que c’est bon
Se référer qu’à soi et qu’à ce qu’on aime
Tout ça, je mets au terme
Je m’envole sans substitut
Je fréquente plus ce qui me tue
Fort d’esprit et presque à jour
Mon parcours ne sera pas dur
Mon « moi » intérieur me dis vas-y fonce
Derrière toi tu laisses le Bronx
Regarde la lumière droite devant toi
Ecoute la musique et apprécies-la
Ouvres bien grand tes yeux
Tous les jours qui passent tu ne feras que mieux
Pendant qu’ils parlent, toi tu le fais
Toi tu seras encore debout, eux ils seront allongés
Tu seras déjà loin par les gestes et les faits
Eux resteront au démarrage par le même biais
Les rues, les maisons, les fenêtres et la villeTu tournes en rond, comme une pile
Tu voyais et parlais comme un stupide mouton
Conclusion faite, aucun pardon