Prose:Le Temps

J’ais le vague à l’âme
Plus précisément l’âme sur les vagues
LES BOTTES EN CAOUTCHOUC
Le ciré collé à la peau…
Les arbres ont les pieds dans l’eau
La terre vomie des torrents d’O…
Les poissons ne savent plus ou ils nagent
La mer ne fait plus la cour aux plages
Elle les frappent, les brutalisent
Détruisant les horreurs de l’homme
Qui bâtissaient sans son autorisation…
Maman les p’tits bateaux ont bien des jambes
Regardent ils sont venue jusqu’au boulanger !
Même les canard en ont marre
Et pas un cygne d’accalmie, glissant sur l’onde…
Sur le front de mer plus d’embruns,
Juste de grosses vagues dans la gueule…
Les marins ont perdus pieds dans le port d’Amsterdam
Ils ne pissent plus aux étoiles, y en a plus
Que des nuages qui eux nous pissent dessus…
Et le niveau qui baisse pas
Comme le prix du Mètre cube au robinet…
Profiteur de l’homme, l’homme en profite…
L’hiver a dut être supprimer pour économiser
Le chauffage sèche l’humidité ; on fera l’hiver en été
Il fera plus chaud…

Quel temps.
Mais le réveil des volcans séchera peut-être tout ça
Manquerait pus que ça ! ! …

Baladin (Grand Ami de « Le Colporteur » qui m’a soufflé cette idée ! ! )