Univers de poésie d'un auteur

Texte:Le Prisonnier Amoureux

A Propos du Texte

Une nouvelle à chute courte. Le langage est grossier attention. L’histoire raconte l’amour fou d’un prisonnier qui souhaite retrouver son aimée.

Le Texte

Eh bah putain, j’me fais chier. Dans c’trou à rat où ils m’ont enfermé y’a des piges, y’a rien du tout. ’fin si, y’a moi. Rien que moi, et mon ennui. Et aujourd’hui, on s’fait chier tous les deux. C’est dire. On est là, entre 4 murs à attendre comme des cons. Au début, j’ai pas bien compris la raison pour laquelle on m’a enfermé ici. C’était quoi, il y a 2 ans ? 3 peut-être ? On m’a foutu et laissé là, à pourrir comme un vieux légume oublié dans un frigo sans qu’on m’explique pourquoi. J’dis pas qu’ils ont pas eu raison de m’enfermer (j’suis pas vraiment un enfant de coeur, faut l’dire) , mais au moins ils auraient pu me dire pourquoi ! Ça me rend dingue, moi ! Alors j’essaie de comprendre. J’avais encore rien fait de (vraiment très) mal à l’époque, mais j’pense qu’ils ont su (j’sais pas trop comment) ce que je préparais. Parce que ouais, j’préparais un truc, et pas du méfait de gentilhomme débonnaire se prenant pour Lupin soi-disant parce qu’ils ont volé la boîte à bijoux de mamie ! Ah non, monsieur ! Un peu de classe, bonne mère ! Du crime de haut niveau, chers téléspectateurs ! Du sang, des larmes et de l’effusion s’il vous plaît ! Moi, je fais dans le social : kidnapping et assassinat sont mes mondanités favorites. Et, quelques mois avant mon arrestation, j’préparais the sale coup. Cette fille. Elle m’a rendu dingue. Ses manières si insolemment désirables, les reflets de sa crinière pourpre osant m’aveugler, ses yeux rieurs et arrogants me défiant du regard, inatteignables, si purs et pourtant si ouverts sur le monde. Je ne pouvais que l’admirer depuis mes tristes bassesses morales. Elle, perchée dans les nuées d’un monde que je ne pouvais atteindre, elle, inconsciente de sa grandeur, elle, qui, sans baisser les yeux me regardait, aucun dédain naviguant dans son océan de vertus, elle, qui ne devait être qu’à moi. Et rien qu’à moi. Je voulais n’entendre que sa voix, que sa peau m’appartienne, que je puisse caresser ses cheveux, que son odeur ne parvienne qu’à mes seules narines, que sa vue ne s’offre qu’à mes yeux avides, que je sois le seul à apprécier sa douceur. Et personne d’autre. Mais j’ai été enfermé le jour où j’avais décidé d’aller la voir. Sûrement pour mes crimes passés. J’en avais déjà fait de la merde avant de la rencontrer. Oh ça oui… M’enfin, c’est l’passé tout ça. Et il faut penser au futur. Même si mon futur ne semble pas destiné à s’épanouir hors de ces quatre putains de murs…

Il faut que je m’évade. Ce soir. Elle est encore là, dehors, je le sais. Je dois la revoir. Des années que j’fous rien ici, et elle qui est juste là, dehors. Elle doit subir les affections d’un autre. Un autre qui est raisonnable. Un autre qui n’ose pas aimer sans blesser. Ou un autre qui n’a pas les couilles de comprendre son propre égoïsme. Je hais l’autre. Il ne comprend jamais rien. Il faut que je m’évade. Maintenant. Des années que je reste gentiment enfermé, à me nourrir de mon propre fiel, en attendant que l’autre dégage. Mais comme l’autre est con, il dégage pas ! C’est à moi de m’en occuper. A part moi et mon ennui enfermés entre ces cloisons déprimantes de conformité, il n’y a pas un rat. C’est le moment de filer à l’anglaise.



- Santé ! Et à nos 2 ans !
- Santé !
- Merci pour le dîner, mon chéri, c’est magnifique !
- Oh, c’est trois fois rien ! Quand on aime on ne compte pas !
- C’est mignon ! je dois reconnaître que je suis surprise, parce que depuis qu’on est ensemble, tu ne cuisines quasiment jamais et c’est surtout des pâtes !
- Ah oui, mais bon là j’ai voulu faire un effort. Deux ans, c’est pas rien quand même. L’occasion en valait le dîner aux chandelles (avec mauvais jeu de mots) . T’es déjà restée 2 ans avec quelqu’un toi ?
- Oui…
- Ah ouais ? Avec ton ex ? ou ton ex ex ?
- Avec mon ex…
- S’appelait comment déjà ?
- Samuel.
- Ah oui ! Lui ! Attends, dis-moi si je me trompe mais c’est pas lui qui t’avait coupé une mèche de cheveux pendant que tu dormais et qui t’avait pipeauté que c’était un porte-bonheur ? Un sacré malade le type…
- Oui c’était lui, il était bizarre, mais très attentionné. On est resté ensemble un peu plus de 2 ans, puis je l’ai quitté…
- Et tu sais ce qu’il devient, cet olibrius ?
-…
- Bah quoi ? Il est mort ? Il s’est étouffé avec ta mèche de cheveux ?
- Nan, je l’ai revu en juin dernier à l’anniversaire d’Amélie.
- Ah oui ! C’était bien d’ailleurs ? Tu m’as jamais trop raconté cette soirée.
- Ecoute, je vais être honnête avec toi. Ça fait un moment que je voulais te le dire, mais…
- Ouh là, j’aime pas trop où ça va, ça…
- Mais à cette soirée, je l’ai revu, on a bu, on a ri et dansé, j’étais bourrée, lui et aussi et…



Ce soir, il n’y pas de garde. Personne. Va savoir pourquoi. Ça m’arrange. Moi et mon fidèle ennui on se faufile, on profite d’inattentions, on court sans bruit, on gagne en confiance et en quelques instants : nous voilà dehors ! Enfin ! Salut, les murs ! Salut, les grilles ! Salut, l’ennui ! Et bonjour le salut ! Je dois la retrouver maintenant. Et dégager l’autre.



- QUOI ? ! T’as osé coucher avec un autre ? Alors que tu es à moi ?
- Quoi ! mais je ne t’appartiens p…
- Tais-toi ! ! Deux ans qu’on est ensemble, que je t’aime, que je t’aime à tel point que je me retiens de t’aimer ! Tu ne peux être qu’à moi ! Deux ans que j’ai peur des autres ! ces autres qui te regardent avec leurs yeux niais et envieux et qui te murmurent leur tendresse d’un sourire pervers ! Et moi, qui t’aime comme un con parmi les autres ! Le cocu de service ! Mais moi, j’ai fini d’avoir peur, je ne suis plus comme les autres, moi je t’aime pour de vrai, égoïstement, jalousement !
- Mais tu…
- Tais-toi, j’ai dit ! Tes paroles sont à moi ! Tu es à moi ! Jamais aucun autre ne pourra te contempler ni même entendre ta belle voix !



Je l’ai retrouvée. Elle est là. Devant moi. Elle me regarde, ses magnifiques yeux inondés de peur. Une peur qui coule sur ses adorables joues, le long de son cou, et finit par se mélanger à mon amour, formant un flot pourpre jaillissant du fond de sa gorge ouverte en deux. Elle est à moi. Toujours.
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PostScriptum

Voilàààà, une fin peut-être un peu gore, mais j’ai voulu illustrer la violence de la passion amoureuse au travers de la possession et de la frustration qui se libère d’un coup d’un seul et qui transforme celui ou celle qu’on croit connaître.

Poeme de Bartoche

Écrivain Bartoche

Bartoche a publié sur le site 8 écrits. Bartoche est membre du site depuis l'année 2019.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Le Prisonnier Amoureuxε ba pytɛ̃, ʒmə fε ʃje. dɑ̃ stʁu a ʁa u il mɔ̃ ɑ̃fεʁme ia dε piʒə, ia ʁjɛ̃ dy tu. fɛ̃ si, ia mwa. ʁjɛ̃ kə mwa, e mɔ̃n- ɑ̃nɥi. e oʒuʁdɥi, ɔ̃ sfε ʃje tus lε dø. sε diʁə. ɔ̃n- ε la, ɑ̃tʁə katʁə myʁz- a atɑ̃dʁə kɔmə dε kɔ̃. o deby, ʒε pa bjɛ̃ kɔ̃pʁi la ʁεzɔ̃ puʁ lakεllə ɔ̃ ma ɑ̃fεʁme isi. setε kwa, il i a døz- ɑ̃ ? tʁwa pø tεtʁə ? ɔ̃ ma futy e lεse la, a puʁʁiʁ kɔmə œ̃ vjø leɡymə ublje dɑ̃z- œ̃ fʁiɡo sɑ̃ kɔ̃ mεksplikə puʁkwa. ʒdi pa kilz- ɔ̃ pa y ʁεzɔ̃ də mɑ̃fεʁməʁ (ʒsɥi pa vʁεmɑ̃ œ̃n- ɑ̃fɑ̃ də kœʁ, fo ldiʁə) , mεz- o mwɛ̃z- ilz- oʁε py mə diʁə puʁkwa ! sa mə ʁɑ̃ dɛ̃ɡ, mwa ! alɔʁ ʒesε də kɔ̃pʁɑ̃dʁə. ʒavεz- ɑ̃kɔʁə ʁjɛ̃ fε də (vʁεmɑ̃ tʁεs) mal a lepɔkə, mε ʒpɑ̃sə kilz- ɔ̃ sy (ʒsε pa tʁo kɔmεnt) sə kə ʒə pʁepaʁε. paʁsə kə uε, ʒpʁepaʁεz- œ̃ tʁyk, e pa dy mefε də ʒɑ̃tilɔmə debɔnεʁə sə pʁənɑ̃ puʁ lypɛ̃ swa dizɑ̃ paʁsə kilz- ɔ̃ vɔle la bwatə a biʒu də mami ! a nɔ̃, məsjø ! œ̃ pø də klasə, bɔnə mεʁə ! dy kʁimə də-o nivo, ʃεʁ telespεktatœʁ ! dy sɑ̃, dε laʁməz- e də lefyzjɔ̃ sil vu plε ! mwa, ʒə fε dɑ̃ lə sɔsjal : kidnapiŋ e asasina sɔ̃ mε mɔ̃danite favɔʁitə. e, kεlk mwaz- avɑ̃ mɔ̃n- aʁεstasjɔ̃, ʒpʁepaʁε tə salə ku. sεtə fijə. εllə ma ʁɑ̃dy dɛ̃ɡ. sε manjεʁə si ɛ̃sɔlamɑ̃ deziʁablə, lε ʁəflε də sa kʁinjεʁə puʁpʁə ozɑ̃ mavøɡle, sεz- iø ʁjœʁz- e aʁɔɡɑ̃ mə defjɑ̃ dy ʁəɡaʁ, inatεɲablə, si pyʁz- e puʁtɑ̃ si uvεʁ syʁ lə mɔ̃də. ʒə nə puvε kə ladmiʁe dəpɥi mε tʁistə basesə mɔʁalə. εllə, pεʁʃe dɑ̃ lε nye dœ̃ mɔ̃də kə ʒə nə puvεz- atɛ̃dʁə, εllə, ɛ̃kɔ̃sjɑ̃tə də sa ɡʁɑ̃dœʁ, εllə, ki, sɑ̃ bεse lεz- iø mə ʁəɡaʁdε, okœ̃ dedɛ̃ naviɡɑ̃ dɑ̃ sɔ̃n- ɔseɑ̃ də vεʁtys, εllə, ki nə dəvε εtʁə ka mwa. e ʁjɛ̃ ka mwa. ʒə vulε nɑ̃tɑ̃dʁə kə sa vwa, kə sa po mapaʁtjεnə, kə ʒə pɥisə kaʁese sε ʃəvø, kə sɔ̃n- ɔdœʁ nə paʁvjεnə ka mε sələ naʁinə, kə sa vɥ nə sɔfʁə ka mεz- iøz- avidə, kə ʒə swa lə səl a apʁesje sa dusœʁ. e pεʁsɔnə dotʁə. mε ʒε ete ɑ̃fεʁme lə ʒuʁ u ʒavε deside dale la vwaʁ. syʁəmɑ̃ puʁ mε kʁimə pase. ʒɑ̃n- avε deʒa fε də la mεʁdə avɑ̃ də la ʁɑ̃kɔ̃tʁe. ɔ sa ui… mɑ̃fɛ̃, sε lpase tu sa. e il fo pɑ̃se o fytyʁ. mεmə si mɔ̃ fytyʁ nə sɑ̃blə pa dεstine a sepanuiʁ ɔʁ də sε katʁə pytɛ̃ də myʁ…

il fo kə ʒə mevadə. sə swaʁ. εllə εt- ɑ̃kɔʁə la, dəɔʁ, ʒə lə sε. ʒə dwa la ʁəvwaʁ. dεz- ane kə ʒfus ʁjɛ̃ isi, e εllə ki ε ʒystə la, dəɔʁ. εllə dwa sybiʁ lεz- afεksjɔ̃ dœ̃n- otʁə. œ̃n- otʁə ki ε ʁεzɔnablə. œ̃n- otʁə ki nozə pa εme sɑ̃ blese. u œ̃n- otʁə ki na pa lε kujə də kɔ̃pʁɑ̃dʁə sɔ̃ pʁɔpʁə eɡɔismə. ʒə-ε lotʁə. il nə kɔ̃pʁɑ̃ ʒamε ʁjɛ̃. il fo kə ʒə mevadə. mɛ̃tənɑ̃. dεz- ane kə ʒə ʁεstə ʒɑ̃time ɑ̃fεʁme, a mə nuʁʁiʁ də mɔ̃ pʁɔpʁə fjεl, ɑ̃n- atɑ̃dɑ̃ kə lotʁə deɡaʒə. mε kɔmə lotʁə ε kɔ̃, il deɡaʒə pa ! sεt- a mwa də mɑ̃n- ɔkype. a paʁ mwa e mɔ̃n- ɑ̃nɥi ɑ̃fεʁmez- ɑ̃tʁə sε klwazɔ̃ depʁimɑ̃tə də kɔ̃fɔʁmite, il ni a pa œ̃ ʁa. sε lə mɔmɑ̃ də file a lɑ̃ɡlεzə.

asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə

sɑ̃te ! e a no døz- ɑ̃ !
sɑ̃te !
mεʁsi puʁ lə dine, mɔ̃ ʃeʁi, sε maɲifikə !
ɔ, sε tʁwa fwa ʁjɛ̃ ! kɑ̃t- ɔ̃n- εmə ɔ̃ nə kɔ̃tə pa !
sε miɲɔ̃ ! ʒə dwa ʁəkɔnεtʁə kə ʒə sɥi syʁpʁizə, paʁsə kə dəpɥi kɔ̃n- εt- ɑ̃sɑ̃blə, ty nə kɥizinə kazime ʒamεz- e sε syʁtu dε patə !
a ui, mε bɔ̃ la ʒε vuly fεʁə œ̃n- efɔʁ. døz- ɑ̃, sε pa ʁjɛ̃ kɑ̃ mεmə. lɔkazjɔ̃ ɑ̃ valε lə dine o ʃɑ̃dεlls (avεk movε ʒø də mɔts) . tε deʒa ʁεste døz- ɑ̃ avεk kεlkœ̃ twa ?
ui…
a uε ? avεk tɔ̃n- εks ? u tɔ̃n- εks εks ?
avεk mɔ̃n- εks…
sapəlε kɔmɑ̃ deʒa ?
samɥεl.
a ui ! lɥi ! atɑ̃, di mwa si ʒə mə tʁɔ̃pə mε sε pa lɥi ki tavε kupe ynə mεʃə də ʃəvø pɑ̃dɑ̃ kə ty dɔʁmεz- e ki tavε pipote kə setε œ̃ pɔʁtə bɔnœʁ ? œ̃ sakʁe maladə lə tipə…
ui setε lɥi, il etε bizaʁə, mε tʁεz- atɑ̃sjɔne. ɔ̃n- ε ʁεste ɑ̃sɑ̃blə œ̃ pø plys də døz- ɑ̃, pɥi ʒə lε kite…
e ty sε sə kil dəvjɛ̃, sεt ɔlibʁjys ?

ba kwa ? il ε mɔʁ ? il sεt- etufe avεk ta mεʃə də ʃəvø ?
nɑ̃, ʒə lε ʁəvy ɑ̃ ʒɥɛ̃ dεʁnje a lanivεʁsεʁə dameli.
a ui ! setε bjɛ̃ dajœʁ ? ty ma ʒamε tʁo ʁakɔ̃te sεtə swaʁe.
əkutə, ʒə vεz- εtʁə ɔnεtə avεk twa. sa fε œ̃ mɔmɑ̃ kə ʒə vulε tə lə diʁə, mε…
u la, ʒεmə pa tʁo u sa va, sa…
mεz- a sεtə swaʁe, ʒə lε ʁəvy, ɔ̃n- a by, ɔ̃n- a ʁi e dɑ̃se, ʒetε buʁʁe, lɥi e osi e…

asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə

sə swaʁ, il ni pa də ɡaʁdə. pεʁsɔnə. va savwaʁ puʁkwa. sa maʁɑ̃ʒə. mwa e mɔ̃ fidεlə ɑ̃nɥi ɔ̃ sə fofilə, ɔ̃ pʁɔfitə dinatɑ̃sjɔ̃, ɔ̃ kuʁ sɑ̃ bʁɥi, ɔ̃ ɡaɲə ɑ̃ kɔ̃fjɑ̃sə e ɑ̃ kεlkz- ɛ̃stɑ̃ : nu vwala dəɔʁ ! ɑ̃fɛ̃ ! saly, lε myʁ ! saly, lε ɡʁijə ! saly, lɑ̃nɥi ! e bɔ̃ʒuʁ lə saly ! ʒə dwa la ʁətʁuve mɛ̃tənɑ̃. e deɡaʒe lotʁə.

asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə

kwa ? ! ta oze kuʃe avεk œ̃n- otʁə ? alɔʁ kə ty ε a mwa ?
kwa ! mε ʒə nə tapaʁtjɛ̃ pe…
tε twa ! ! døz- ɑ̃ kɔ̃n- εt- ɑ̃sɑ̃blə, kə ʒə tεmə, kə ʒə tεmə a tεl pwɛ̃ kə ʒə mə ʁətjɛ̃ də tεme ! ty nə pøz- εtʁə ka mwa ! døz- ɑ̃ kə ʒε pœʁ dεz- otʁə ! sεz- otʁə- ki tə ʁəɡaʁde avεk lœʁz- iø njεz- e ɑ̃vjøz- e ki tə myʁmyʁe lœʁ tɑ̃dʁεsə dœ̃ suʁiʁə pεʁve ! e mwa, ki tεmə kɔmə œ̃ kɔ̃ paʁmi lεz- otʁə ! lə kɔky də sεʁvisə ! mε mwa, ʒε fini davwaʁ pœʁ, ʒə nə sɥi plys kɔmə lεz- otʁə, mwa ʒə tεmə puʁ də vʁε, eɡɔistəmɑ̃, ʒaluzəmɑ̃ !
mε ty…
tε twa, ʒε di ! tε paʁɔlə sɔ̃t- a mwa ! ty ε a mwa ! ʒamεz- okœ̃ otʁə nə puʁʁa tə kɔ̃tɑ̃ple ni mεmə ɑ̃tɑ̃dʁə ta bεllə vwa !

asteʁiskə asteʁiskə asteʁiskə

ʒə lε ʁətʁuve. εllə ε la. dəvɑ̃ mwa. εllə mə ʁəɡaʁdə, sε maɲifikz- iøz- inɔ̃de də pœʁ. ynə pœʁ ki kulə syʁ sεz- adɔʁablə ʒu, lə lɔ̃ də sɔ̃ ku, e fini paʁ sə melɑ̃ʒe a mɔ̃n- amuʁ, fɔʁmɑ̃ œ̃ flo puʁpʁə ʒajisɑ̃ dy fɔ̃ də sa ɡɔʁʒə uvεʁtə ɑ̃ dø. εllə εt- a mwa. tuʒuʁ.

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
25/04/2024Poeme-France
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Texte Passion
Du 10/10/2019 10:59

L'écrit contient 1193 mots qui sont répartis dans 15 strophes.