Univers de poésie d'un auteur

Texte:Lettre À Ma Mère

A Propos du Texte

Lettre à ma mère pour lui dire combien j’aurais voulu qu’elle soit ma petite maman d’amour.

Le Texte

J’ai écrit cette lettre pour te faire comprendre combien j’ai souffert par le manque d’un vrai amour de ma petite maman. S’il te plaît, lis d’abord ce que c’est que l’AMOUR.

Comment je vois l’Amour

AIMER, c’est laissé, l’autre VIVRE tel qu’il est.
VIVRE c’est COMPRENDRE l’autre qu’il est différent de toi.
COMPRENDRE c’est juste PARTAGER sa propre expérience pour faire grandir ses enfants.
PARTAGER s’est DONNÉ le meilleur de soi.
DONNER c’est AIMER.

Aimer ce sont de toutes petites choses simples… sans aucune justification !
Aimer, c’est dire : veux-tu mon aide, es-tu fatiguée, je peux faire quelque chose pour toi ?
Aimer c’est prendre quelques minutes pour donner de son temps à l’autre même si parfois on n’a pas toujours le temps.
Aimer c’est accomplir spontanément des choses pour l’autre sans arrière-pensée, sans aucune raison.
Aimer c’est être capable d’accepter l’autre tel qu’il est
Aimer c’est être capable de dire : EXCUSES-MOI ! ! !
Aimer c’est être capable de pardonner
Aimer, c’est être capable de retenir sa langue. Afin de ne pas offenser
Aimer c’est ne pas juger, ne pas critiquer, ne pas condamner
Aimer c’est être capable de dire : à ta place, je n’aurais pas fait mieux
Aimer c’est pouvoir dire que c’est beau ce que tu as réussi
Aimer c’est d’accueillir l’autre tel qu’il est, l’écouter avec son CŒUR.

Lorsque quelqu’un a le privilège d’aimer et d’être aimé, la vie est extraordinaire. C’est cela que j’espère de toi depuis ma naissance ! Dans ta vie, tu n’avais pas des sentiments bienveillants pour personne. Uniquement, le sens de critique et jugement.

Pendant la guerre, tu as dû souffrir beaucoup. Je le comprends et perçois ta douleur avec ma sensibilité. Cependant, il y a des choses de ton comportement qu’on ne peut pas expliquer par ton enfance perturbée. Tu n’étais pas la seule à vivre pendant la guerre. Il y avait énormément de gens (adultes et enfants) qui ont vécu les mêmes choses ou pire. Pour autant, ils ne sont pas devenus comme toi ! ! ! Je suis certaine que Babunia a essayé de te protéger de son mieux. Mais je vois que ce n’était jamais assez pour toi. Oui, ma Babunia a été adorable pour moi et les autres, je l’aime de tout mon cœur et toi, tu es pour moi seulement une mère qui m’a mis au monde. Je connais en détail (répété x fois par toi) ta douleur pendant accouchement. Cependant à quelle heure suis-je née ? Quel jour de la semaine ? Combien ai-je pesé à la naissance ? Je ne sais pas ! C’est la pure vérité ! ! ! Cela fait mal n’est-ce pas ? (Pour information : Valérie est née mardi à 13h55. Elle a pesé à la naissance 3, 860kg et mesuré 52cm. Moi aussi j’ai souffert en mettant ma fille au monde, mais je suis devenue une maman et cela n’a eu aucune importance) . Tu n’es même pas venue assister à l’accouchement de Valérie. Quand Valérie accouchait Darek, je suis restée 10h dans la salle d’attente juste par l’amour de mon petit fils et pour savoir comment va ma fille.

Vois-tu la différence entre une petite maman d’amour et une mère ? Toutes les femmes mettent leurs enfants avec la souffrance, c’est naturel. Cette douleur attache la maman avec son enfant avec un cordon invisible qui est de l’amour. Es-tu capable de comprendre l’amour qui lie l’enfant à sa maman ? Es-tu capable de comprendre combien c’est néfaste pour tes enfants de détruire cet amour ? Es-tu capable de comprendre combien c’est nuisible de ne pas respecter les sentiments de ses propres enfants ?

Tu te rappelles la fête de Noel chez Patrick, et de l’amour que j’ai partagé avec mes convives. Mais, tu as vu cette fête simplement selon ta logique. Ta lettre que j’ai reçue de toi quand j’étais en Australie a anéanti mon espoir, mes efforts, a brisé mon âme. Tu as craché ton venin sur moi, ton enfant, comme si je n’étais pas ta fille que tu as portée dans ton ventre.

Quand j’étais une enfant, j’ai pensé que tu m’aimes comme une petite maman peut aimer son enfant. Dans ton cahier, j’ai appris que nous sommes venus au monde sans être vraiment désirés par toi. Ce ton mari qui t’avait obligé de coucher avec lui pour te faire des enfants. Ma pauvre mère tu as dû souffrir le martyre en étant violé par notre père ! ! ! En plus à 16 ans. Quelle tragédie ! ! !

Plus tard, quand notre père est parti tu nous avais accusées d’être coupables de son départ parce que nous ne l’avons pas retenu pour qu’il reste à la maison. Les parents normaux ne mêlent pas ses enfants dans leurs histoires d’adulte. Tous les deux, vous vous fichiez de nos traumatismes causés par votre comportement. Après, c’est toi qui as continué à nous traumatiser durant notre enfance.

Aujourd’hui, je suis devenue une adulte raisonnable et consciente. Je n’attends pas que quelqu’un résolve mes problèmes. Donc, si j’ai de problèmes dans ma vie je ne pourrai jamais faire mal à mon enfant en la rendant responsable de mes problèmes. Je l’aime de tout mon cœur et mon âme. En aucun cas, je ne la juge pas, j’encourage à persévérer dans ses projets. Je suis toujours présente quand elle a besoin de moi. Je suis une vraie petite maman pour ma fille et elle le sait en me rendant l’AMOUR que je lui DONNE. Dans le passé, je n’étais pas une maman idéale (une pomme ne tombe jamais loin de pommier) , j’ai fait beaucoup de mal à mon bébé préféré. Aujourd’hui, j’ai conscience de cela. J’ai demandé à Valérie le pardon pour les blessures qu’elle a subies. Tu sais maman, la conscience fait de miracles ! ! ! !

Tu n’as jamais dit que tu as de regret, pour les traumatismes que nous avons subis. Pourras-tu nous demander le PARDON pour tout le mal que tu nous avais fait ? Es-tu capable de le faire ?

Pourtant, dire la vérité c’est facile, mais tu n’étais jamais apte à le faire. Toujours les mensonges, non dits. Dans ma tête, je garderai pour toujours une phrase. Que tu nous répétais sans arrêt « ON NE DIT PAS CE QUE CE PASSE À LA MAISON ». Et pour autant, il y avait des choses à raconter. Tu ne voulais pas que les gens te prennent pour une mauvaise mère donc CHUT « les coups, tes hurlements, les insultes. Tu mourais toutes les 10 minutes et nous appelions le pompier en étant affolés. Le travaille à 10ans, etc. , encore, plus et plus, etc. ». Es-tu capable de dire la vérité ?

À vrai dire, je n’ai pas ressenti le vrai amour de ta part, tu étais seulement ma mère tout le long de ma vie.
Être véritablement aimé par sa maman. Je n’ai pas connu dans mon enfance et encore beaucoup moins depuis que je suis devenue adulte.

Ta maladie ne peut pas entièrement expliquer ton comportement. Depuis que je suis adulte (au bout de 60 ans, je suis arrivée à ne plus avoir peur de toi) , enfin, je vois ta propre nature. Jalouse, envieuse, possessive, narcissique, menteuse, comédienne, froide et antisociale, tu ne t’es pas vraiment souciée des autres. Cela fait beaucoup trop pour être une bonne maman.

Tes multiples conseils, nuisibles. Tu peux les mettre aujourd’hui dans une pochette surprise, c’est trop tard. Tu as gaspillé le temps quand nous étions les enfants. Une petite maman consciente apprend à ses enfants comment grandir et vivre dans notre société. Tu nous avais seulement appris comment profiter et détruire les autres.

Par miracle, je ne suis pas comme toi ni Jola non plus. Malheureusement, Dorota qui est plus fragile que nous est détruite par toi et est devenue mois responsable de ses actes, et plus vénérable.

POUR AUTANT, TU AVAIS DE LA CHANCE D’ÊTRE AIMÉE PAR TES ENFANTS. APRÈS LE DÉPART DE NOTRE PÈRE, TU ES DEVENU NOTRE SEUL REPÈRE DANS NOTRE VIE.

Combien j’ai pu t’aimer ! ! ! Chaque fois quand tu partais de la maison. Une peur panique m’envahissait. Quand mes sœurs dormaient. Moi, j’ai écouté le bruit de l’ascenseur en espérant que c’est toi qui montes. Cela a pu durer des heures ! ! ! Quand enfin tu étais entré à la maison, je faisais semblant de dormir. En étant rassurée, je pouvais enfin m’endormir.

Être aimé c’est la plus belle chose qui peut nous arriver dans la vie. Tu as piétiné mon amour pour toi, tu as bafoué l’amour de tes autres enfants. Aujourd’hui, il ne reste plus rien ! La douleur que j’ai dans mon âme, c’est l’aboutissement de ton abominable comportement envers moi. C’est toi seulement qui peux me soulager ! Soit pour moi une maman que je voulais tant en étant un petit enfant. Avant, que tu m’avais anéanti par ton comportement rempli d’hostilité et d’agressivité ! Comme une personne qui est dépourvue d’humanité et de l’amour envers les autres.

Je continuerai de m’occuper de toi-même si que tu m’aies fait mal pendant mon enfance et tu continues même quand je suis devenue adulte. Je t’aiderai de mon mieux parce que je suis plus humaine, plus forte et plus intelligente que toi. Tous les maux (mal) que tu m’as faits m’ont rendue encore plus forte que toi.

Cependant, tout ce que l’on pouvait faire pour toi n’était jamais assez pour toi. Tu dois avoir la mémoire très courte ! ! !

Tous les maux que tu as faits aux autres (Babunia, Dorota, Jola, ta petite fille, et aux autres) . Babunia s’est fait laisser mourir, avant de mourir elle m’avait raconté comment tu l’avais maltraitée pendant des années (enfermée pendant 2 semaines à la maison, enfermée à l’hôpital pour personnes séniles, des insultes, des coups et plus… ) .

Jola est morte en me suppliant, que tu ne viendras plus jamais avec elle pour ses séances de chimiothérapies.

Dorota est dans une secte ou elle n’existe plus comme la personne qu’elle était avant. Tu as jeté ton enfant le jour de Noel dans la rue, avec sa petite fille de 3 ans et son mari. Tu te rappelles cela ! ! ! C’est également, ton Dieu qui t’avait permis de te comporter comme ça ! ! ! De même, quand tu as poussé ton enfant au suicide, et tu n’es même pas venu à hôpital. Trop honte ou trop peur, ma chère mère ! ? Après tu as raconté que c’est à cause d’un garçon ! ! !

Quand Babunia est décédée, tu voulais profiter de mon enfant en lui racontant comment tu t’es occupé de Babunia et comment elle est morte. Tu as fait beaucoup de mal à mon enfant. Elle était très attachée à Babunia et elle a souffert beaucoup de tes rabâchages. Heureusement que je me suis aperçue à temps, avant que tu fasses trop mal à mon enfant.

Tu n’as pas honte de dire que tu as presque élevé ma fille. Voir sa petite fille une fois de temps en temps pendant 38 ans, ça s’appelle élever quelqu’un ? ? ? ? Adulte responsable, ne dirait jamais ça ! ! ! Comment veux-tu que je puisse croire que tu n’es pas malade dans ta tête ? ? ? ?

Quand j’arrêtais d’avoir peur de toi ! ! ! Je suis devenue l’adulte et une bonne maman. J’ai gardé mon petit-fils pendant toutes les vacances scolaires durant des années. Et chaque fois que Valérie avait besoin de moi. Pourtant, je suis malade au point à ne pas pouvoir marcher sans souffrance. Je le fais par amour pour ma fille et mon petit-fils. Cet amour est plus fort que ma douleur.

Quand j’ai voulu continuer mes études. Je t’avais demandé de récupérer Valérie à l’école et de la garder chez toi, jusqu’alors mon retour de cours. Tu l’as fait une fois et puis tu m’avais dit que c’est trop dur pour toi ! ! ! Je ne trouve même pas des mots pour décrire ton comportement de mère et grand-mère égoïste. Ton attitude odieuse me donne la nausée. Justifie entièrement ma colère quand tu as écrit dans ton cahier : « j’ai presque élevé ma petite fille ».

Où étais-tu quand ta petite fille :

- fêtait son premier anniversaire
- à son baptême
- a fait ses premiers pas
- était malade pendant 3 premières années de sa vie
- allé la première fois à l’école
- à sa première communion
- avait besoin d’une vraie grand-mère
- avait besoin qu’elle s’occupe d’elle pendant les vacances.

Combien de fois m’avais-tu téléphoné pour me demander comment va ta petite fille ? Je peux te répondre : 0 fois ! Par contre. Combien de fois tu m’as téléphoné pour m’insulter, humilier, toucher au vif ! C’est ton Dieu qui va le compter !

Laisser tes enfants de l’âge de 9 ans sous la surveillance de ta fille (Dorota) de 12 ans pour aller te reposer et chasser les hommes. Trouves-tu, normale, ce ton Dieu de même qui t’a permis de le faire ?

Nous resterons pour toujours sur ta conscience le temps que tu vivras sur la terre. Après, si tu es croyante (comme tu prétends) . C’est ton Dieu qui te jugera.

Je ne me tourne pas les pouces toute la journée. Je ne m’ennuie jamais ! J’ai tellement de personnes qui m’apprécient telle comme je suis, donc je laisse pour chaque personne un peu de mon temps. Je suis bien comme ça. Quel bien-être avoir autour de soi autant de gens qui ont le plaisir de me voir et de discuter avec moi ? Pourtant, je préférai être avec toi pour profiter de ton amour pour moi.

Étais-tu dans le passé et dans le présent entouré de gens qui t’avait apprécié pour ce que tu es ?

Tu ne t’es jamais posé la question. Pourquoi :

- les gens s’éloignent de toi ?
- tu n’avais jamais de vrais amis dans ta vie
- les hommes t’ont quitté ou mouraient
- tu n’avais jamais de vraie relation familiale
- personne n’était jamais mieux que toi
- c’est toi qui as souffert dans la vie plus que les autres
- tes enfants sont traumatisés (marqués au fer rouge par ton amour malveillant) durant leur enfance. Travailler à 10 ans (c’est trop tôt pour un enfant. Juste pour que tu aies le temps libre pour toi. Tu nous avais volé 8 ans de notre enfance ! ! ! )
- tu es arrivé à détruire la vie de chacune de tes enfants, au moyen de : tes préjugés, ton hostilité, ta malveillance
- tu avais appris à nous tes enfants : « comment démolir, à la place de, comment construire »
- tout ce que l’on pouvait faire pour toi n’était jamais assez pour toi. Tu dois avoir la mémoire très courte ! ! !
- tout ce qui t’était arrivé dans ta vie, ce n’était jamais de ta faute. C’est perpétuellement les autres qui étaient coupables.

S’il reste encore un peu d’humanité en toi, je suis ouvert à discuter avec toi. Si tu as besoin de temps, je suis prête à attendre. Ce que je souhaite : c’est de retrouver ma maman et pas ma mère. Pour atténuer la douleur que j’ai dans mon âme j’ai besoin que tu me donnes de l’amour qui m’avait manqué tant en étant enfant et encore plus aujourd’hui depuis que je suis devenue une adulte. J’ai tellement besoin de ma petite maman qui m’aime telle comme je suis.

Je voulais te voir ce dimanche (le jour de fête de mère) , mais je n’ai pas eu de courage. D’abord, il faut que je t’exprime la douleur qui est en moi. Avant de te souhaiter bonne fête, maman. Si tu ne comprends rien de ce que j’ai écrit dans ma lettre. Si tu te sens offensée par moi. Je suis profondément désolée. Et puis je resterais ainsi comme dans le passé un enfant qui est devenu adulte sans être réellement aimé. Qui au fin fond de lui restera en manque de l’amour de sa maman.
Partage du Texte avec vos contacts
Poeme de Alta21

Écrivain Alta21

Alta21 a publié sur le site 22 écrits. Alta21 est membre du site depuis l'année 2021.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Lettre À Ma Mèreʒε ekʁi sεtə lεtʁə puʁ tə fεʁə kɔ̃pʁɑ̃dʁə kɔ̃bjɛ̃ ʒε sufεʁ paʁ lə mɑ̃kə dœ̃ vʁε amuʁ də ma pətitə mamɑ̃. sil tə plε, li dabɔʁ sə kə sε kə lamuʁ.

kɔmɑ̃ ʒə vwa lamuʁ

εme, sε lεse, lotʁə vivʁə tεl kil ε.
vivʁə sε kɔ̃pʁɑ̃dʁə lotʁə kil ε difeʁɑ̃ də twa.
kɔ̃pʁɑ̃dʁə sε ʒystə paʁtaʒe sa pʁɔpʁə εkspeʁjɑ̃sə puʁ fεʁə ɡʁɑ̃diʁ sεz- ɑ̃fɑ̃.
paʁtaʒe sε dɔne lə mεjœʁ də swa.
dɔne sεt- εme.

εme sə sɔ̃ də tutə pətitə ʃozə sɛ̃plə… sɑ̃z- okynə ʒystifikasjɔ̃ !
εme, sε diʁə : vø ty mɔ̃n- εdə, ε ty fatiɡe, ʒə pø fεʁə kεlkə ʃozə puʁ twa ?
εme sε pʁɑ̃dʁə kεlk minytə puʁ dɔne də sɔ̃ tɑ̃z- a lotʁə mεmə si paʁfwaz- ɔ̃ na pa tuʒuʁ lə tɑ̃.
εme sεt- akɔ̃pliʁ spɔ̃tanemɑ̃ dε ʃozə puʁ lotʁə sɑ̃z- aʁjεʁə pɑ̃se, sɑ̃z- okynə ʁεzɔ̃.
εme sεt- εtʁə kapablə daksεpte lotʁə tεl kil ε
εme sεt- εtʁə kapablə də diʁə : εkskyzə mwa ! ! !
εme sεt- εtʁə kapablə də paʁdɔne
εme, sεt- εtʁə kapablə də ʁətəniʁ sa lɑ̃ɡ. afɛ̃ də nə pa ɔfɑ̃se
εme sε nə pa ʒyʒe, nə pa kʁitike, nə pa kɔ̃damne
εme sεt- εtʁə kapablə də diʁə : a ta plasə, ʒə noʁε pa fε mjø
εme sε puvwaʁ diʁə kə sε bo sə kə ty a ʁeysi
εme sε dakœjiʁ lotʁə tεl kil ε, lekute avεk sɔ̃ kœʁ.

lɔʁskə kεlkœ̃ a lə pʁivilεʒə dεme e dεtʁə εme, la vi εt- εkstʁaɔʁdinεʁə. sε səla kə ʒεspεʁə də twa dəpɥi ma nεsɑ̃sə ! dɑ̃ ta vi, ty navε pa dε sɑ̃timɑ̃ bjɛ̃vεjɑ̃ puʁ pεʁsɔnə. ynikəmɑ̃, lə sɑ̃s də kʁitikə e ʒyʒəmɑ̃.

pɑ̃dɑ̃ la ɡeʁə, ty a dy sufʁiʁ boku. ʒə lə kɔ̃pʁɑ̃z- e pεʁswa ta dulœʁ avεk ma sɑ̃sibilite. səpɑ̃dɑ̃, il i a dε ʃozə də tɔ̃ kɔ̃pɔʁtəmɑ̃ kɔ̃ nə pø pa εksplike paʁ tɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə pεʁtyʁbe. ty netε pa la sələ a vivʁə pɑ̃dɑ̃ la ɡeʁə. il i avε enɔʁmemɑ̃ də ʒεns (adyltəz- e ɑ̃fɑ̃ts) ki ɔ̃ veky lε mεmə ʃozəz- u piʁə. puʁ otɑ̃, il nə sɔ̃ pa dəvənys kɔmə twa ! ! ! ʒə sɥi sεʁtεnə kə babynja a esεje də tə pʁɔteʒe də sɔ̃ mjø. mε ʒə vwa kə sə netε ʒamεz- ase puʁ twa. ui, ma babynja a ete adɔʁablə puʁ mwa e lεz- otʁə, ʒə lεmə də tu mɔ̃ kœʁ e twa, ty ε puʁ mwa sələmɑ̃ ynə mεʁə ki ma miz- o mɔ̃də. ʒə kɔnεz- ɑ̃ detεl (ʁepete iks fwa paʁ twa) ta dulœʁ pɑ̃dɑ̃ akuʃəmɑ̃. səpɑ̃dɑ̃ a kεllə œʁ sɥi ʒə ne ? kεl ʒuʁ də la səmεnə ? kɔ̃bjɛ̃ ε ʒə pəze a la nεsɑ̃sə ? ʒə nə sε pa ! sε la pyʁə veʁite ! ! ! səla fε mal nε sə pa ? (puʁ ɛ̃fɔʁmasjɔ̃ : valeʁi ε ne maʁdi a tʁεzə aʃ sɛ̃kɑ̃tə sɛ̃k. εllə a pəze a la nεsɑ̃sə tʁwa viʁɡylə ɥi sɑ̃ swasɑ̃tə ka ʒe e məzyʁe sɛ̃kɑ̃tə dø se εm. mwa osi ʒε sufεʁ ɑ̃ mεtɑ̃ ma fijə o mɔ̃də, mε ʒə sɥi dəvənɥ ynə mamɑ̃ e səla na y okynə ɛ̃pɔʁtɑ̃sə) . ty nε mεmə pa vənɥ asiste a lakuʃəmɑ̃ də valeʁi. kɑ̃ valeʁi akuʃε daʁεk, ʒə sɥi ʁεste diz- aʃ dɑ̃ la salə datɑ̃tə ʒystə paʁ lamuʁ də mɔ̃ pəti fisz- e puʁ savwaʁ kɔmɑ̃ va ma fijə.

vwa ty la difeʁɑ̃sə ɑ̃tʁə ynə pətitə mamɑ̃ damuʁ e ynə mεʁə ? tutə lε famə mεte lœʁz- ɑ̃fɑ̃z- avεk la sufʁɑ̃sə, sε natyʁεl. sεtə dulœʁ ataʃə la mamɑ̃ avεk sɔ̃n- ɑ̃fɑ̃ avεk œ̃ kɔʁdɔ̃ ɛ̃viziblə ki ε də lamuʁ. ε ty kapablə də kɔ̃pʁɑ̃dʁə lamuʁ ki li lɑ̃fɑ̃ a sa mamɑ̃ ? ε ty kapablə də kɔ̃pʁɑ̃dʁə kɔ̃bjɛ̃ sε nefastə puʁ tεz- ɑ̃fɑ̃ də detʁɥiʁə sεt amuʁ ? ε ty kapablə də kɔ̃pʁɑ̃dʁə kɔ̃bjɛ̃ sε nɥiziblə də nə pa ʁεspεkte lε sɑ̃timɑ̃ də sε pʁɔpʁəz- ɑ̃fɑ̃ ?

ty tə ʁapεllə la fεtə də noεl ʃe patʁik, e də lamuʁ kə ʒε paʁtaʒe avεk mε kɔ̃vivə. mε, ty a vy sεtə fεtə sɛ̃pləmɑ̃ səlɔ̃ ta lɔʒikə. ta lεtʁə kə ʒε ʁəsɥ də twa kɑ̃ ʒetεz- ɑ̃n- ostʁali a aneɑ̃ti mɔ̃n- εspwaʁ, mεz- efɔʁ, a bʁize mɔ̃n- amə. ty a kʁaʃe tɔ̃ vənɛ̃ syʁ mwa, tɔ̃n- ɑ̃fɑ̃, kɔmə si ʒə netε pa ta fijə kə ty a pɔʁte dɑ̃ tɔ̃ vɑ̃tʁə.

kɑ̃ ʒetεz- ynə ɑ̃fɑ̃, ʒε pɑ̃se kə ty mεmə kɔmə ynə pətitə mamɑ̃ pø εme sɔ̃n- ɑ̃fɑ̃. dɑ̃ tɔ̃ kaje, ʒε apʁi kə nu sɔmə vənysz- o mɔ̃də sɑ̃z- εtʁə vʁεmɑ̃ deziʁe paʁ twa. sə tɔ̃ maʁi ki tavε ɔbliʒe də kuʃe avεk lɥi puʁ tə fεʁə dεz- ɑ̃fɑ̃. ma povʁə mεʁə ty a dy sufʁiʁ lə maʁtiʁə ɑ̃n- etɑ̃ vjɔle paʁ nɔtʁə pεʁə ! ! ! ɑ̃ plysz- a sεzə ɑ̃. kεllə tʁaʒedi ! ! !

plys taʁ, kɑ̃ nɔtʁə pεʁə ε paʁti ty nuz- avεz- akyze dεtʁə kupablə də sɔ̃ depaʁ paʁsə kə nu nə lavɔ̃ pa ʁətəny puʁ kil ʁεstə a la mεzɔ̃. lε paʁɑ̃ nɔʁmo nə mεle pa sεz- ɑ̃fɑ̃ dɑ̃ lœʁz- istwaʁə dadyltə. tus lε dø, vu vu fiʃje də no tʁomatismə koze paʁ vɔtʁə kɔ̃pɔʁtəmɑ̃. apʁε, sε twa ki a kɔ̃tinye a nu tʁomatize dyʁɑ̃ nɔtʁə ɑ̃fɑ̃sə.

oʒuʁdɥi, ʒə sɥi dəvənɥ ynə adyltə ʁεzɔnablə e kɔ̃sjɑ̃tə. ʒə natɑ̃ pa kə kεlkœ̃ ʁezɔlvə mε pʁɔblεmə. dɔ̃k, si ʒε də pʁɔblεmə dɑ̃ ma vi ʒə nə puʁʁε ʒamε fεʁə mal a mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃ ɑ̃ la ʁɑ̃dɑ̃ ʁεspɔ̃sablə də mε pʁɔblεmə. ʒə lεmə də tu mɔ̃ kœʁ e mɔ̃n- amə. ɑ̃n- okœ̃ ka, ʒə nə la ʒyʒə pa, ʒɑ̃kuʁaʒə a pεʁseveʁe dɑ̃ sε pʁɔʒε. ʒə sɥi tuʒuʁ pʁezɑ̃tə kɑ̃t- εllə a bəzwɛ̃ də mwa. ʒə sɥiz- ynə vʁε pətitə mamɑ̃ puʁ ma fijə e εllə lə sε ɑ̃ mə ʁɑ̃dɑ̃ lamuʁ kə ʒə lɥi dɔnə. dɑ̃ lə pase, ʒə netε pa ynə mamɑ̃ idealə (ynə pɔmə nə tɔ̃bə ʒamε lwɛ̃ də pɔmjəʁ) , ʒε fε boku də mal a mɔ̃ bebe pʁefeʁe. oʒuʁdɥi, ʒε kɔ̃sjɑ̃sə də səla. ʒε dəmɑ̃de a valeʁi lə paʁdɔ̃ puʁ lε blesyʁə kεllə a sybi. ty sε mamɑ̃, la kɔ̃sjɑ̃sə fε də miʁaklə ! ! !

ty na ʒamε di kə ty a də ʁəɡʁε, puʁ lε tʁomatismə kə nuz- avɔ̃ sybi. puʁʁa ty nu dəmɑ̃de lə paʁdɔ̃ puʁ tu lə mal kə ty nuz- avε fε ? ε ty kapablə də lə fεʁə ?

puʁtɑ̃, diʁə la veʁite sε fasilə, mε ty netε ʒamεz- aptə a lə fεʁə. tuʒuʁ lε mɑ̃sɔ̃ʒə, nɔ̃ di. dɑ̃ ma tεtə, ʒə ɡaʁdəʁε puʁ tuʒuʁz- ynə fʁazə. kə ty nu ʁepetε sɑ̃z- aʁεt « ɔ̃ nə di pa sə kə sə pasə a la mεzɔn ». e puʁ otɑ̃, il i avε dε ʃozəz- a ʁakɔ̃te. ty nə vulε pa kə lε ʒɑ̃ tə pʁεne puʁ ynə movεzə mεʁə dɔ̃k ʃyt « ləs ku, tεz- yʁləmɑ̃, lεz- ɛ̃syltə. ty muʁε tutə lε di- minytəz- e nuz- apəljɔ̃ lə pɔ̃pje ɑ̃n- etɑ̃ afɔle. lə tʁavajə a diz- ɑ̃, εtseteʁa. , ɑ̃kɔʁə, plysz- e plys, εtseteʁa. ». ε ty kapablə də diʁə la veʁite ?

a vʁε diʁə, ʒə nε pa ʁəsɑ̃ti lə vʁε amuʁ də ta paʁ, ty etε sələmɑ̃ ma mεʁə tu lə lɔ̃ də ma vi.
εtʁə veʁitabləmɑ̃ εme paʁ sa mamɑ̃. ʒə nε pa kɔny dɑ̃ mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə e ɑ̃kɔʁə boku mwɛ̃ dəpɥi kə ʒə sɥi dəvənɥ adyltə.

ta maladi nə pø pa ɑ̃tjεʁəmɑ̃ εksplike tɔ̃ kɔ̃pɔʁtəmɑ̃. dəpɥi kə ʒə sɥiz- adyltə (o bu də swasɑ̃tə ɑ̃, ʒə sɥiz- aʁive a nə plysz- avwaʁ pœʁ də twa) , ɑ̃fɛ̃, ʒə vwa ta pʁɔpʁə natyʁə. ʒaluzə, ɑ̃vjøzə, pɔsesivə, naʁsisikə, mɑ̃tøzə, kɔmedjεnə, fʁwadə e ɑ̃tizɔsjalə, ty nə tε pa vʁεmɑ̃ susje dεz- otʁə. səla fε boku tʁo puʁ εtʁə ynə bɔnə mamɑ̃.

tε myltiplə kɔ̃sεj, nɥiziblə. ty pø lε mεtʁə oʒuʁdɥi dɑ̃z- ynə poʃεtə syʁpʁizə, sε tʁo taʁ. ty a ɡaspije lə tɑ̃ kɑ̃ nuz- esjɔ̃ lεz- ɑ̃fɑ̃. ynə pətitə mamɑ̃ kɔ̃sjɑ̃tə apʁɑ̃t- a sεz- ɑ̃fɑ̃ kɔmɑ̃ ɡʁɑ̃diʁ e vivʁə dɑ̃ nɔtʁə sɔsjete. ty nuz- avε sələmɑ̃ apʁi kɔmɑ̃ pʁɔfite e detʁɥiʁə lεz- otʁə.

paʁ miʁaklə, ʒə nə sɥi pa kɔmə twa ni ʒɔla nɔ̃ plys. maləʁøzəmɑ̃, dɔʁɔta ki ε plys fʁaʒilə kə nuz- ε detʁɥitə paʁ twa e ε dəvənɥ mwa ʁεspɔ̃sablə də sεz- aktə, e plys veneʁablə.

puʁ otɑ̃, ty avε də la ʃɑ̃sə dεtʁə εme paʁ tεz- ɑ̃fɑ̃. apʁε lə depaʁ də nɔtʁə pεʁə, ty ε dəvəny nɔtʁə səl ʁəpεʁə dɑ̃ nɔtʁə vi.

kɔ̃bjɛ̃ ʒε py tεme ! ! ! ʃakə fwa kɑ̃ ty paʁtε də la mεzɔ̃. ynə pœʁ panikə mɑ̃vaisε. kɑ̃ mε sœʁ dɔʁmε. mwa, ʒε ekute lə bʁɥi də lasɑ̃sœʁ ɑ̃n- εspeʁɑ̃ kə sε twa ki mɔ̃tə. səla a py dyʁe dεz- œʁ ! ! ! kɑ̃t- ɑ̃fɛ̃ ty etεz- ɑ̃tʁe a la mεzɔ̃, ʒə fəzε sɑ̃blɑ̃ də dɔʁmiʁ. ɑ̃n- etɑ̃ ʁasyʁe, ʒə puvεz- ɑ̃fɛ̃ mɑ̃dɔʁmiʁ.

εtʁə εme sε la plys bεllə ʃozə ki pø nuz- aʁive dɑ̃ la vi. ty a pjetine mɔ̃n- amuʁ puʁ twa, ty a bafue lamuʁ də tεz- otʁəz- ɑ̃fɑ̃. oʒuʁdɥi, il nə ʁεstə plys ʁjɛ̃ ! la dulœʁ kə ʒε dɑ̃ mɔ̃n- amə, sε labutisəmɑ̃ də tɔ̃n- abɔminablə kɔ̃pɔʁtəmɑ̃ ɑ̃vεʁ mwa. sε twa sələmɑ̃ ki pø mə sulaʒe ! swa puʁ mwa ynə mamɑ̃ kə ʒə vulε tɑ̃ ɑ̃n- etɑ̃ œ̃ pəti ɑ̃fɑ̃. avɑ̃, kə ty mavεz- aneɑ̃ti paʁ tɔ̃ kɔ̃pɔʁtəmɑ̃ ʁɑ̃pli dɔstilite e daɡʁesivite ! kɔmə ynə pεʁsɔnə ki ε depuʁvɥ dymanite e də lamuʁ ɑ̃vεʁ lεz- otʁə.

ʒə kɔ̃tinɥəʁε də mɔkype də twa mεmə si kə ty mε fε mal pɑ̃dɑ̃ mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə e ty kɔ̃tinɥ mεmə kɑ̃ ʒə sɥi dəvənɥ adyltə. ʒə tεdəʁε də mɔ̃ mjø paʁsə kə ʒə sɥi plysz- ymεnə, plys fɔʁtə e plysz- ɛ̃tεlliʒɑ̃tə kə twa. tus lε moks (mal) kə ty ma fε mɔ̃ ʁɑ̃dɥ ɑ̃kɔʁə plys fɔʁtə kə twa.

səpɑ̃dɑ̃, tu sə kə lɔ̃ puvε fεʁə puʁ twa netε ʒamεz- ase puʁ twa. ty dwaz- avwaʁ la memwaʁə tʁε kuʁtə ! ! !

tus lε mo kə ty a fεz- oz- otʁəs (babynja, dɔʁɔta, ʒɔla, ta pətitə fijə, e oz- otʁəs) . babynja sε fε lεse muʁiʁ, avɑ̃ də muʁiʁ εllə mavε ʁakɔ̃te kɔmɑ̃ ty lavε maltʁεte pɑ̃dɑ̃ dεz- aneəs (ɑ̃fεʁme pɑ̃dɑ̃ dø səmεnəz- a la mεzɔ̃, ɑ̃fεʁme a lopital puʁ pεʁsɔnə senilə, dεz- ɛ̃syltə, dε kuz- e plys… ) .

ʒɔla ε mɔʁtə ɑ̃ mə sypljɑ̃, kə ty nə vjɛ̃dʁa plys ʒamεz- avεk εllə puʁ sε seɑ̃sə də ʃimjɔteʁapi.

dɔʁɔta ε dɑ̃z- ynə sεktə u εllə nεɡzistə plys kɔmə la pεʁsɔnə kεllə etε avɑ̃. ty a ʒəte tɔ̃n- ɑ̃fɑ̃ lə ʒuʁ də noεl dɑ̃ la ʁy, avεk sa pətitə fijə də tʁwaz- ɑ̃ e sɔ̃ maʁi. ty tə ʁapεllə səla ! ! ! sεt- eɡaləmɑ̃, tɔ̃ djø ki tavε pεʁmi də tə kɔ̃pɔʁte kɔmə sa ! ! ! də mεmə, kɑ̃ ty a puse tɔ̃n- ɑ̃fɑ̃ o sɥisidə, e ty nε mεmə pa vəny a opital. tʁo ɔ̃tə u tʁo pœʁ, ma ʃεʁə mεʁə ! ? apʁε ty a ʁakɔ̃te kə sεt- a kozə dœ̃ ɡaʁsɔ̃ ! ! !

kɑ̃ babynja ε desede, ty vulε pʁɔfite də mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃ ɑ̃ lɥi ʁakɔ̃tɑ̃ kɔmɑ̃ ty tε ɔkype də babynja e kɔmɑ̃ εllə ε mɔʁtə. ty a fε boku də mal a mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃. εllə etε tʁεz- ataʃe a babynja e εllə a sufεʁ boku də tε ʁabaʃaʒə. œʁøzəmɑ̃ kə ʒə mə sɥiz- apεʁsɥ a tɑ̃, avɑ̃ kə ty fasə tʁo mal a mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃.

ty na pa ɔ̃tə də diʁə kə ty a pʁεskə eləve ma fijə. vwaʁ sa pətitə fijə ynə fwa də tɑ̃z- ɑ̃ tɑ̃ pɑ̃dɑ̃ tʁɑ̃tə ɥit ɑ̃, sa sapεllə eləve kεlkœ̃ ? ? ? adyltə ʁεspɔ̃sablə, nə diʁε ʒamε sa ! ! ! kɔmɑ̃ vø ty kə ʒə pɥisə kʁwaʁə kə ty nε pa maladə dɑ̃ ta tεtə ? ? ?

kɑ̃ ʒaʁεtε davwaʁ pœʁ də twa ! ! ! ʒə sɥi dəvənɥ ladyltə e ynə bɔnə mamɑ̃. ʒε ɡaʁde mɔ̃ pəti fis pɑ̃dɑ̃ tutə lε vakɑ̃sə skɔlεʁə dyʁɑ̃ dεz- ane. e ʃakə fwa kə valeʁi avε bəzwɛ̃ də mwa. puʁtɑ̃, ʒə sɥi maladə o pwɛ̃ a nə pa puvwaʁ maʁʃe sɑ̃ sufʁɑ̃sə. ʒə lə fε paʁ amuʁ puʁ ma fijə e mɔ̃ pəti fis. sεt amuʁ ε plys fɔʁ kə ma dulœʁ.

kɑ̃ ʒε vuly kɔ̃tinɥe mεz- etydə. ʒə tavε dəmɑ̃de də ʁekypeʁe valeʁi a lekɔlə e də la ɡaʁde ʃe twa, ʒyskalɔʁ mɔ̃ ʁətuʁ də kuʁ. ty la fε ynə fwaz- e pɥi ty mavε di kə sε tʁo dyʁ puʁ twa ! ! ! ʒə nə tʁuvə mεmə pa dε mo puʁ dekʁiʁə tɔ̃ kɔ̃pɔʁtəmɑ̃ də mεʁə e ɡʁɑ̃ mεʁə eɡɔistə. tɔ̃n- atitydə ɔdjøzə mə dɔnə la noze. ʒystifi ɑ̃tjεʁəmɑ̃ ma kɔlεʁə kɑ̃ ty a ekʁi dɑ̃ tɔ̃ kaje : « ʒε pʁεskə eləve ma pətitə fijə ».

u etε ty kɑ̃ ta pətitə fijə :

fεtε sɔ̃ pʁəmje anivεʁsεʁə
a sɔ̃ batεmə
a fε sε pʁəmje pa
etε maladə pɑ̃dɑ̃ tʁwa pʁəmjεʁəz- ane də sa vi
ale la pʁəmjεʁə fwaz- a lekɔlə
a sa pʁəmjεʁə kɔmynjɔ̃
avε bəzwɛ̃ dynə vʁε ɡʁɑ̃ mεʁə
avε bəzwɛ̃ kεllə sɔkypə dεllə pɑ̃dɑ̃ lε vakɑ̃sə.

kɔ̃bjɛ̃ də fwa mavε ty telefɔne puʁ mə dəmɑ̃de kɔmɑ̃ va ta pətitə fijə ? ʒə pø tə ʁepɔ̃dʁə : zeʁo fwa ! paʁ kɔ̃tʁə. kɔ̃bjɛ̃ də fwa ty ma telefɔne puʁ mɛ̃sylte, ymilje, tuʃe o vif ! sε tɔ̃ djø ki va lə kɔ̃te !

lεse tεz- ɑ̃fɑ̃ də laʒə də nəv- ɑ̃ su la syʁvεjɑ̃sə də ta fijə (dɔʁɔta) də duzə ɑ̃ puʁ ale tə ʁəpoze e ʃase lεz- ɔmə. tʁuvə ty, nɔʁmalə, sə tɔ̃ djø də mεmə ki ta pεʁmi də lə fεʁə ?

nu ʁεstəʁɔ̃ puʁ tuʒuʁ syʁ ta kɔ̃sjɑ̃sə lə tɑ̃ kə ty vivʁa syʁ la teʁə. apʁε, si ty ε kʁwajɑ̃tə (kɔmə ty pʁetɑ̃ds) . sε tɔ̃ djø ki tə ʒyʒəʁa.

ʒə nə mə tuʁnə pa lε pusə tutə la ʒuʁne. ʒə nə mɑ̃nɥi ʒamε ! ʒε tεllmɑ̃ də pεʁsɔnə ki mapʁesje tεllə kɔmə ʒə sɥi, dɔ̃k ʒə lεsə puʁ ʃakə pεʁsɔnə œ̃ pø də mɔ̃ tɑ̃. ʒə sɥi bjɛ̃ kɔmə sa. kεl bjɛ̃ εtʁə avwaʁ otuʁ də swa otɑ̃ də ʒɑ̃ ki ɔ̃ lə plεziʁ də mə vwaʁ e də diskyte avεk mwa ? puʁtɑ̃, ʒə pʁefeʁε εtʁə avεk twa puʁ pʁɔfite də tɔ̃n- amuʁ puʁ mwa.

etε ty dɑ̃ lə pase e dɑ̃ lə pʁezɑ̃ ɑ̃tuʁe də ʒɑ̃ ki tavε apʁesje puʁ sə kə ty ε ?

ty nə tε ʒamε poze la kεstjɔ̃. puʁkwa :

lε ʒɑ̃ selwaɲe də twa ?
ty navε ʒamε də vʁεz- ami dɑ̃ ta vi
lεz- ɔmə tɔ̃ kite u muʁε
ty navε ʒamε də vʁε ʁəlasjɔ̃ familjalə
pεʁsɔnə netε ʒamε mjø kə twa
sε twa ki a sufεʁ dɑ̃ la vi plys kə lεz- otʁə
tεz- ɑ̃fɑ̃ sɔ̃ tʁomatizes (maʁkez- o fεʁ ʁuʒə paʁ tɔ̃n- amuʁ malvεjɑ̃t) dyʁɑ̃ lœʁ ɑ̃fɑ̃sə. tʁavaje a diz- ɑ̃s (sε tʁo to puʁ œ̃n- ɑ̃fɑ̃. ʒystə puʁ kə ty ε lə tɑ̃ libʁə puʁ twa. ty nuz- avε vɔle ɥit ɑ̃ də nɔtʁə ɑ̃fɑ̃sə ! ! ! )
ty ε aʁive a detʁɥiʁə la vi də ʃakynə də tεz- ɑ̃fɑ̃, o mwajɛ̃ də : tε pʁeʒyʒe, tɔ̃n- ɔstilite, ta malvεjɑ̃sə
ty avεz- apʁiz- a nu tεz- ɑ̃fɑ̃ : « kɔmɑ̃ demɔliʁ, a la plasə də, kɔmɑ̃ kɔ̃stʁɥiʁə »
tu sə kə lɔ̃ puvε fεʁə puʁ twa netε ʒamεz- ase puʁ twa. ty dwaz- avwaʁ la memwaʁə tʁε kuʁtə ! ! !
tu sə ki tetε aʁive dɑ̃ ta vi, sə netε ʒamε də ta fotə. sε pεʁpetɥεllmɑ̃ lεz- otʁə- ki etε kupablə.

sil ʁεstə ɑ̃kɔʁə œ̃ pø dymanite ɑ̃ twa, ʒə sɥiz- uvεʁ a diskyte avεk twa. si ty a bəzwɛ̃ də tɑ̃, ʒə sɥi pʁεtə a atɑ̃dʁə. sə kə ʒə suεtə : sε də ʁətʁuve ma mamɑ̃ e pa ma mεʁə. puʁ atenɥe la dulœʁ kə ʒε dɑ̃ mɔ̃n- amə ʒε bəzwɛ̃ kə ty mə dɔnə də lamuʁ ki mavε mɑ̃ke tɑ̃ ɑ̃n- etɑ̃ ɑ̃fɑ̃ e ɑ̃kɔʁə plysz- oʒuʁdɥi dəpɥi kə ʒə sɥi dəvənɥ ynə adyltə. ʒε tεllmɑ̃ bəzwɛ̃ də ma pətitə mamɑ̃ ki mεmə tεllə kɔmə ʒə sɥi.

ʒə vulε tə vwaʁ sə dimɑ̃ʃə (lə ʒuʁ də fεtə də mεʁə) , mε ʒə nε pa y də kuʁaʒə. dabɔʁ, il fo kə ʒə tεkspʁimə la dulœʁ ki εt- ɑ̃ mwa. avɑ̃ də tə suεte bɔnə fεtə, mamɑ̃. si ty nə kɔ̃pʁɑ̃ ʁjɛ̃ də sə kə ʒε ekʁi dɑ̃ ma lεtʁə. si ty tə sɑ̃sz- ɔfɑ̃se paʁ mwa. ʒə sɥi pʁɔfɔ̃demɑ̃ dezɔle. e pɥi ʒə ʁεstəʁεz- ɛ̃si kɔmə dɑ̃ lə pase œ̃n- ɑ̃fɑ̃ ki ε dəvəny adyltə sɑ̃z- εtʁə ʁeεllmɑ̃ εme. ki o fɛ̃ fɔ̃ də lɥi ʁεstəʁa ɑ̃ mɑ̃kə də lamuʁ də sa mamɑ̃.

Récompense

Coup de coeur: 1
J’aime: 1
J’aime pas: 0

Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
30/06/2021 22:58Anya

Un terrible réquisitoire! Vous aviez besoin de sortir toutes ces émotions et j espère que cela vous a un peu libérée. Il est difficile de donner de l’amour quand on en a pas reçu C’était sans doute le cas de votre mère et cette incapacité dénote aussi une grande souffrance Mais vous vous avez su aller au delà et déborder d’amour pour vos proches et vos enfants J’espère que votre mère lira cette lettre et qu’elle comprendra enfin à quel point elle est importante pour vous Merci d’avoir exprimé ce sentiment de manque certainement partage par beaucoup

Texte Amour
Du 30/06/2021 13:59

L'écrit contient 2793 mots qui sont répartis dans 40 strophes.