Texte:Ma Route

Je recherche la solitude
mais lorsque je la trouve,
j’ai l’attitude
d’une femme tombée dans des douves.
Je perds la tête
et le monde m’apparaît alors
plus sombre et je pars en quête
de rencontres à bras-le-corps.
Je ne peux pas rester sans rien faire
mais parfois les initiatives me manquent
en me donnant l’impression que les travers
de la vie ne sont pas tous mauvais et que
peut encore tomber
la nuit sur mon cœur.
Il y a beaucoup de lueurs dans le ciel étoilé
et je ne veux pas en perdre une miette. La chaleur
d’une présence ne m’effraie pas
car j’aime l’humanité et la nature
et d’ailleurs, chacun de mes pas
me rapproche d’un besoin d’air pur.
J’ai trouvé mon havre de paix
celui que l’on ne quitte plus
une fois passé le seuil de la porte restée
ouverte sur le monde et l’inconnu.
Je vois bien que ma vie est parfaite
mais il me manque l’amour
parmi tous les jours de fête
que je partage au quotidien et avec les alentours.
Je ne veux plus que des larmes coulent sur ma joue,
je veux faire du rire ma raison d’être,
je veux aller jusqu’au bout de mes pensées qui pour beaucoup
ne sont pas toutes bonnes mais que je peux mettre
en priorité dans ce que j’ai à faire.
La peur fait aussi partie de mon quotidien
car je me sens faible par moments et j’erre
entre idées noires et volonté de m’en sortir, mine de rien.
J’ai essayé de consacrer mon existence
tout entière au bien-être et au partage
mais je n’y suis pas arrivée en tous points
car je me sens encore mal et j’ai encore dans un coin
de ma tête mes échecs.
Il faut bien faire avec
et j’ai encore la force de continuer
à me retrouver parmi une foule tournée
vers l’avenir que j’entrevois loin de toutes souffrances.
J’ai de l’espérance
dans les grands jours où tout va pour le mieux
et où il fait bon de vivre à deux.

Caro. L
(août 2018)