Poème:Entre Diablesse Et Condamné

Je suis une diablesse, la flamme brûlante sera ma caresse,
Sent mon souffle froid sur ton cou, je viens ici et je te prends tout,
Ne cherche pas à fuir, partout où tu iras je te retrouverais, tu sais le pire,
C’est que cette arme dans tes mains ne sert à rien, tire c’est pour ton bien
La lune rouge sang, affirme un bien mauvais message maintenant,
Mes bras se referment sur ton corps, tu te sens sombré dans l’ombre de la mort…

Ombre de la mort, Petite diablesse,
Recouvre moi de tes caresses.
Laisse moi t’embrassé,
Et ainsi tout te donner.
Je veux encor sentir ton souffle gelé.
Je ne fait que m’en enivré
Fais moi sentir ta terrible tendresse,
Laisse moi ressentir ton ivresse.

Maintenant tu es à moi, j’ai fait fondre la glace au plus profond de toi,
Ressens le feu qui s’émane d’un corps en chaleur, ressens la douceur,
De ces brûlures rouges écarlates, repose un peu ton esprit, il se hâte,
A penser à la diablesse, tu ne feras qu’irriter ma tendresse,
Couche toi sur le lit, mais ne m’attend pas, je te fuis,
Dans cette robe moulante, chaque nuit tes rêves je hante…

Ainsi tu ravives ma tourmente,
Je t’attendrai ma séduisante.
Fais perlé mon sang,
Bien lentement avec la fureur de tes vents.
La chaleur de tes courbes m’est tentantes,
Caresse moi de ta lame attendrissante.
Réchauffe moi de ton souffle lacérant,
Enivre-moi d’un désespoir Emprisonnant.

Approche toi, veux-tu ce baiser, celui tant désirer,
Lèvres contre lèvres, diabolique affrontement sans aucune trêve,
Il te donnera sans doute la mort, le seul que tu auras, cèlera ton sort,
D’une lame aiguisée effleurera ta peau, fera couler ton sang chaud,
Enlacé jusqu’à la dernière lueur de soleil, comme un démon je me réveille,
La nuit je te montrerai tous mes charmes, ceux qui font parti de mon âme…

Toi qui me damne,
Vas-y prend mon âme.
Pour que je puisse resté à tes cotés,
Je suis prêt a me faire torturé.
Sentir tes flammes me lécher,
Parcourir ton corps de mes doigts de sang imprégné.
C’est avec toi que je tromperai ma dame,
Même si il faut qu’elle me condamne.

Je m’accroche à toi, je te serre fort tout contre moi,
Les flammes dansantes d’un corps en fusion, s’échappent de cette passion,
Tu es déjà condamné, le simple fait que tes yeux sur moi se sont posés,
Tu le payeras cher, pour ce doux moment, je t’enverrai en enfer,
Je t’es séduit, moi la diablesse, tu n’as pas fuit, tu m’as donnée toute ta tendresse,
Je t’attire, dans l’ombre de la nuit, ton cœur je le déchire d’un cri…

D’un seul cri tu m’as détruit,
Inévitablement tu m’as séduit.
De ta beauté rappelant le péché charnel,
M’attirant à ta senteur cannelle, Et tes douces merveilles.
Tu as fais couler mon essence vermeil,
Lorsque je t’ai fais sentir mon esprit obsessionnel.
Délicatement tu m’as prit ma vie,
Rapidement je t’ai offert toutes mes envies.

Dans les profondeurs du Tartare, tu me verra au sommet de mon art,
Sous ma véritable apparence, certain dirons que tu as de la chance,
De n’être pas simplement un damné, mais un amant qui est adulé
Tous ces hommes qui me convoitent, avec leurs paroles plus que maladroites,
Un seul de tes regards à embrasser mes yeux, d’un éclair de feux,
Mais tu es a moi pour l’éternité, sent mes caresses, celle de ta diablesse…

Ma ténébreuse déesse je sens ton feu qui me lèche,
Je vais faire de toi ma charnelle duchesse.
Je veux mourir au creux de tes courbes sinueuses,
Te prouver que mes paroles ne sont pas menteuses.
Je vais te faire sentir délicieuse,
Ou sinon punit moi de ta colère impétueuse.
Ma belle et ardente diablesse,
Je serai ton condamné si tu me laisses…