Poème:Et L’oiseau Vol

Et l’Aigle s’envola, rejoindre son nid,
Il vola si haut, qu’il ne fut plus qu’un point,
Cet oiseau blanc majestueux, enfuit,
Devenant un si petit point, dans l’horizon lointain.

Détenant mon destin, dont il à fait le tour,
Reprenant sa route, vers son passé,
Auquel il est attaché, s’éloignant toujours,
Ta route, bel oiseau, est dans ce ciel plombé.

J’ai fait le tour de l’horizon et sur mon front, j’ai ma main posé,
Pour arrêter du soleil les rayons ardents, sur mon visage blême, livide,
Afin d’essayer de te percevoir encore, oui, j’ai osé !
Et cependant, n’ai vu que le ciel morne et vide.

Alors, m’est apparu, l’immensité, la Roue du destin, l’abséité,
Me rendant par son éclat consciente,
Du temps, de la mort, de la vie, de l’éternité,
Des moments passés ou de ma vie, de moi- même j’étais absente.

Ces instants- là, je les ais vécus, étant présente,
Il m’à semblé que comme l’oiseau, je volais aussi,
Cet espoir se dessine, en attente,
De migrer vers une Aube, dans un paradis.

Cassandre06