Poème:Dans L’absolu De Dieu

Au terme des assauts de mille et mille épreuves
Je t’ai cherché Seigneur sans répit dans tes oeuvres.
Tu semblais si lointain, tes mondes si parfaits,
Ton visage et ton nom dans tout ce que tu fais.
Tant d’ordre, de beauté, tant de magnificence !
Je me suis vu périr au fait de ta puissance.
Prends pitié, prends pitié du méchant que je suis.
Ecarte loin de moi ce mal qui me poursuit.
Détaché désormais de ma nature veule
Je porterai léger le joug de ta Loi seule.

Ah, je ne savais pas, tu m’as surpris, Seigneur !
Ce nétait rien encore, à peine une lueur,
Un premier pas d’enfant, une ombre, une apparence.
Et puis une clarté, ta vie en transparence !
Dans la vive lumière un grand Amour me vient !
Ta présence à chacun de mes pas me soutient.
Tu m’aimes, moi pécheur, est-ce encore possible ?
C’est fou ! Mon cœur s’enflamme en joie inextinguible.
Toi qui sais tout tu sais, toi, que je t’aime aussi
Plus que je n’ai su jamais le montrer jusqu’ici !

Enfin voici le temps de ton absence
Où l’âme en fête attend et reste en confiance.
Tu nous as dit : « Veillez jusqu’au bout de la nuit »
Ainsi comme au désert au jour ton soleil luit,
Heureux d’être témoins sur les chemins du monde.
Sous ton regard aimant proclamer à la ronde
La bonté du Seigneur envers tous, et l’aimer.
Par le don de l’Esprit bellement restaurés
Tu nous combles de biens, d’Amour et de Croyance.
Mais ce qui passe tout, par Dieu, c’est l’Espérance