Univers de poésie d'un auteur

Prose:L’enfer De Gost.

La Prose

Je suis derrière la grille, je lève le museau, il fait chaud, le ciel si bleu, ce soleil, des mouches sur ma tête rongent ma plaie, y pondent qui sait ? Larves, asticots nettoieront l’ouverture béante, infectée, qui me brule.
J’ai soif, la faim me tord les entrailles. Tiens, je le vois au bout du terrain, le chat Hector, gros, il mange à sa faim, lui, n’hésite pas à croquer un oiseau, une souris. Il est libre, heureux ! L’envie me prend de jouer avec lui, je veux le rejoindre, je n’ai que deux ans, on s’amuse bien à mon âge.
Aïe ! Je ne peux pas marcher vite, encore moins courir, ma patte avant, impossible de la poser, triste, j’aboie, je hurle…
Qu’on entende ma douleur, c’est ça la vie d’un chien ?
Ma maman, cette gentille maîtresse n’est plus là, chiot, dans ses bras elle me prenait, sa bouche s’appliquait sur mon museau, sa main que je mordillais tout joyeux me caressai. C’était si bon, elle m’aimait, elle.

J’avais un an, mes maîtres se sont battus, méchants ces humains ! Des cris horribles, je me suis planqué derrière un fauteuil, mon petit corps tremblait, j’ai fait pipi sur la moquette. la porte d’entrée a claqué, la vitre est tombée en tout petits morceaux.
Il m’appelle,
- « Gost ! Viens là. »
Je n’ose pas, il me trouve, me soulève brutalement par la peau de mon cou, tape sur mes reins, jamais je n’ai souffert ainsi. Avant sa main me frôlait, c’était doux, agréable…
Je survole la pièce, il m’a jeté contre le mur, je tombe étourdi, je n’entends plus, je vois du brouillard…
J’ai soif, vite ma gamelle ! Bien non, il me la retire, la repose, mais vide !
- « Tu boiras, boufferas ce soir ! Non mais, sale cabot, tu vas souffrir mon gars. Ha ! le toutou à sa mémère, la salope m’a quitté, tu vas le payer !
Prisonnier dans la cuisine, je sens les bonnes odeurs… Là, je sais ils prennent de l’eau, je saute sur la porte du meuble, brillante, ma bouche est sèche, j’ai si soif !
Il faut que je fasse caca, où ? Bien ici, le choix je ne l’ai. Je m’ennuie, j’appelle, alors angoissé je mâche le pied de la chaise, pendant ce temps j’oublie, un peu…
Ho ce fils qui pend, je le tire avec mes dents, gros pouf ! Un truc chute par terre, ha oui,
ils font des choses qu’ils mangent dedans, un liquide coule, s’étend sur le sol, je lèche, pas bien bon. Je marche dessus, je glisse, bizarre ? …
Et je trotte partout, gratte fort sur la porte de la cuisine, elle ne s’ouvre pas.
Par la fenêtre, je vois le sombre, il fait noir maintenant…
J’entends du bruit, ma maîtresse ! , J’aboie, heureux, la porte s’ouvre d’un coup, j’étais juste derrière, et paf ! Sur ma truffe. C’est lui, il est toujours en colère, je le sais, le sens. Coups de pieds, il lance des sons, ho mes oreilles !
Meurtri de douleurs, et ça dure encore, il me tape, jamais je n’aurai pensé qu’une main si caressante, fasse ainsi souffrir…

J’ai deux ans, toujours le même calvaire, je voudrais me sauver, où, je ne le sais pas, mais partir loin de ce méchant humain.
Quand d’autres humains viennent, il me caresse, dit que je me bats, la patte, la tête et le dos, mon ventre, partout des plaies ! Je suis bien maigre, il est malade dit-il.
Ce sont surtout des hommes, peux de douces femmes, parfois des petits enfants.
Oui, mais moi j’ai peur, et si ces mains me cognaient ? Alors je me retranche dans un coin, je grogne…
- » Ce chien, la putain d’idée qu’elle a eu, un amstaff, mais je ne m’en débarrasse pas,
pauvre bête, elle ne l’a même pas emmené. Voyez je suis trop bon, je le garde, m’en occupe, pas vrai mon toutou ? «
Là, sa main sur moi est si douce, en plus un gros bibi sur mon museau, je ne comprends pas… Pourquoi ?

Ce matin j’ai très mal au ventre, je vomis, bien sûr prisonnier, enfermé, non plus dans la cuisine, mais dans la cave. Toujours ce noir, la porte s’ouvrira, il me lâchera dans le terrain, puis sifflera, et par peur de sa méchanceté, vite j’accourrai, et direction la cuisine, boire et manger, un peu, surtout pas trop, les gamelles sont peu remplies.
Et encore ces envies, vomir caca, je gratte cette porte, et pan ! Sur mon arrière train, meurtri par sa chaussure, si dure !
Il est debout, il lève une bouteille, et lui il boit, beaucoup, il a soif !
Une drôle de chose dans sa bouche, de la fumée en sort, parfois mes yeux piquent, ça pue, puis aussi ça m’endort, me rend si drôle…

Je me soulage, ne pouvant plus me retenir, il hurle, frappe et frappe ! Je crie affolé, ce jour il me cogne si fort, je lui prends la main dans ma gueule, et je serre, il lâche un cri terrible, du liquide s’écoule de ses doigts. Odeur de viande crue, je sais, une fois dans la coure, j’ai mangé, oui j’avais si faim, un rat qui agonisait mourant, cette saveur…
Il me passe une corde autour de mon cou, je n’ai jamais eu de collier, ni de laisse pour sortir me promener, comme à l’époque où ma gentille maîtresse était encore ici.
Il me tire jusqu’à la cave, ha ! Cette odeur dedans, mes excréments, prisonnier toute la journée, souvent je ne peux me retenir. Au plafond il enfonce quelque chose, tourne la corde dans ses mains, me la remet autour du cou, me soulève, pas bien lourd pour mon âge.
Horrible douleur, je ne peux avaler, je me tortille, me débat, essaye encore de le mordre, me défendre ! Trop tard, j’étouffe, j’ai peur, tellement… Les sons se brouillent, l’obscurité m’envahit, je… je…

- » Salut Mathieu, il s’est caché où ton chien ? «
- » Ha ! Qu’elle tristesse, je le baladais lâché, pour qu’il se dépense, Vous savez je pars à sept heures et ne rentre qu’à dix neuf heures, alors après c’est la longue promenade !
Bien sûr, le matin quarante cinq minutes, il mange le soir, et parfois la nuit je me relève s’il demande, et le laisse un peu dans le jardin. Bien oui, le pauvre ! Il n’a jamais été bien gros, mais quand on se promenait, combien de fois il agressait d’autres chiens. À la campagne, ils divaguent, et voilà mon Gost toujours plein de plaies ! «
Il pleure, Mathieu…
- » Ô ! Mon Dieu, qu’elle horreur, un camion me l’a fauché, tué sur le coup ! Je ne m’en remettrais jamais, je l’aimais tant… "

Gost a vécu vingt huit mois, dont dix huit dans l’enfer, cette histoire est fictive, mais réelle, hélas…
Aussi bien des enfants, des vieillards, des femmes, peux d’hommes, vivent sur notre terre pareil grand drame.
La mort, subie ou auto-donnée, n’est dans ces cas qu’une délivrance, je le pense…
J’ai parlé pour ces muets sacrifiés.
Les animaux, certains les aiment, presque, je dis bien presque trop ! Ainsi que moi, non, jamais on ne donne assez d’amour.
Mes larmes coulent, ma révolte je l’écris, pleurs sont mon encre !
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Poeme de Coco-Nini

Poète Coco-Nini

Coco-Nini a publié sur le site 133 écrits. Coco-Nini est membre du site depuis l'année 2013.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : L’enfer De Gost.ʒə sɥi dəʁjεʁə la ɡʁijə, ʒə lεvə lə myzo, il fε ʃo, lə sjεl si blø, sə sɔlεj, dε muʃə syʁ ma tεtə ʁɔ̃ʒe ma plε, i pɔ̃de ki sε ? laʁvə, astiko nεtwaəʁɔ̃ luvεʁtyʁə beɑ̃tə, ɛ̃fεkte, ki mə bʁylə.
ʒε swaf, la fɛ̃ mə tɔʁ lεz- ɑ̃tʁajə. tjɛ̃, ʒə lə vwaz- o bu dy teʁɛ̃, lə ʃa εktɔʁ, ɡʁo, il mɑ̃ʒə a sa fɛ̃, lɥi, nezitə pa a kʁɔke œ̃n- wazo, ynə suʁi. il ε libʁə, œʁø ! lɑ̃vi mə pʁɑ̃ də ʒue avεk lɥi, ʒə vø lə ʁəʒwɛ̃dʁə, ʒə nε kə døz- ɑ̃, ɔ̃ samyzə bjɛ̃ a mɔ̃n- aʒə.
aj ! ʒə nə pø pa maʁʃe vitə, ɑ̃kɔʁə mwɛ̃ kuʁiʁ, ma patə avɑ̃, ɛ̃pɔsiblə də la poze, tʁistə, ʒabwa, ʒə yʁlə…
kɔ̃n- ɑ̃tɑ̃də ma dulœʁ, sε sa la vi dœ̃ ʃjɛ̃ ?
ma mamɑ̃, sεtə ʒɑ̃tijə mεtʁεsə nε plys la, ʃjo, dɑ̃ sε bʁaz- εllə mə pʁənε, sa buʃə saplikε syʁ mɔ̃ myzo, sa mɛ̃ kə ʒə mɔʁdijε tu ʒwajø mə kaʁesε. setε si bɔ̃, εllə mεmε, εllə.

ʒavεz- œ̃n- ɑ̃, mε mεtʁə- sə sɔ̃ batys, meʃɑ̃ sεz- ymɛ̃ ! dε kʁiz- ɔʁiblə, ʒə mə sɥi plɑ̃ke dəʁjεʁə œ̃ fotəj, mɔ̃ pəti kɔʁ tʁɑ̃blε, ʒε fε pipi syʁ la mɔkεtə. la pɔʁtə dɑ̃tʁe a klake, la vitʁə ε tɔ̃be ɑ̃ tu pəti mɔʁso.
il mapεllə,
« ɡɔst ! vjɛ̃ la. »
ʒə nozə pa, il mə tʁuvə, mə sulεvə bʁytaləmɑ̃ paʁ la po də mɔ̃ ku, tapə syʁ mε ʁɛ̃, ʒamε ʒə nε sufεʁ ɛ̃si. avɑ̃ sa mɛ̃ mə fʁolε, setε du, aɡʁeablə…
ʒə syʁvɔlə la pjεsə, il ma ʒəte kɔ̃tʁə lə myʁ, ʒə tɔ̃bə etuʁdi, ʒə nɑ̃tɑ̃ plys, ʒə vwa dy bʁujaʁ…
ʒε swaf, vitə ma ɡamεllə ! bjɛ̃ nɔ̃, il mə la ʁətiʁə, la ʁəpozə, mε vidə !
« ty bwaʁa, bufəʁa sə swaʁ ! nɔ̃ mε, salə kabo, ty va sufʁiʁ mɔ̃ ɡaʁ. a ! lə tutu a sa memεʁə, la salɔpə ma kite, ty va lə pεje !
pʁizɔnje dɑ̃ la kɥizinə, ʒə sɑ̃s lε bɔnəz- ɔdœʁ… la, ʒə sεz- il pʁεne də lo, ʒə sotə syʁ la pɔʁtə dy məblə, bʁijɑ̃tə, ma buʃə ε sεʃə, ʒε si swaf !
il fo kə ʒə fasə kaka, u ? bjɛ̃ isi, lə ʃwa ʒə nə lε. ʒə mɑ̃nɥi, ʒapεllə, alɔʁz- ɑ̃ɡwase ʒə maʃə lə pje də la ʃεzə, pɑ̃dɑ̃ sə tɑ̃ ʒubli, œ̃ pø…
o sə fis ki pɑ̃, ʒə lə tiʁə avεk mε dɑ̃, ɡʁo puf ! œ̃ tʁyk ʃytə paʁ teʁə, a ui,
il fɔ̃ dε ʃozə kil mɑ̃ʒe dədɑ̃, œ̃ likidə kulə, setɑ̃ syʁ lə sɔl, ʒə lεʃə, pa bjɛ̃ bɔ̃. ʒə maʁʃə dəsy, ʒə ɡlisə, bizaʁə ? …
e ʒə tʁɔtə paʁtu, ɡʁatə fɔʁ syʁ la pɔʁtə də la kɥizinə, εllə nə suvʁə pa.
paʁ la fənεtʁə, ʒə vwa lə sɔ̃bʁə, il fε nwaʁ mɛ̃tənɑ̃…
ʒɑ̃tɑ̃ dy bʁɥi, ma mεtʁεsə ! , ʒabwa, œʁø, la pɔʁtə suvʁə dœ̃ ku, ʒetε ʒystə dəʁjεʁə, e paf ! syʁ ma tʁyfə. sε lɥi, il ε tuʒuʁz- ɑ̃ kɔlεʁə, ʒə lə sε, lə sɑ̃s. ku də pje, il lɑ̃sə dε sɔ̃, o mεz- ɔʁεjə !
məʁtʁi də dulœʁ, e sa dyʁə ɑ̃kɔʁə, il mə tapə, ʒamε ʒə noʁε pɑ̃se kynə mɛ̃ si kaʁesɑ̃tə, fasə ɛ̃si sufʁiʁ…

ʒε døz- ɑ̃, tuʒuʁ lə mεmə kalvεʁə, ʒə vudʁε mə sove, u, ʒə nə lə sε pa, mε paʁtiʁ lwɛ̃ də sə meʃɑ̃ ymɛ̃.
kɑ̃ dotʁə- ymɛ̃ vjεne, il mə kaʁεsə, di kə ʒə mə ba, la patə, la tεtə e lə do, mɔ̃ vɑ̃tʁə, paʁtu dε plε ! ʒə sɥi bjɛ̃ mεɡʁə, il ε maladə di til.
sə sɔ̃ syʁtu dεz- ɔmə, pø də dusə famə, paʁfwa dε pətiz- ɑ̃fɑ̃.
ui, mε mwa ʒε pœʁ, e si sε mɛ̃ mə kɔɲε ? alɔʁ ʒə mə ʁətʁɑ̃ʃə dɑ̃z- œ̃ kwɛ̃, ʒə ɡʁɔɲə…
» sə ʃjɛ̃, la pytɛ̃ dide kεllə a y, œ̃n- amstaf, mε ʒə nə mɑ̃ debaʁasə pa,
povʁə bεtə, εllə nə la mεmə pa aməne. vwaje ʒə sɥi tʁo bɔ̃, ʒə lə ɡaʁdə, mɑ̃n- ɔkypə, pa vʁε mɔ̃ tutu ? «
la, sa mɛ̃ syʁ mwa ε si dusə, ɑ̃ plysz- œ̃ ɡʁo bibi syʁ mɔ̃ myzo, ʒə nə kɔ̃pʁɑ̃ pa… puʁkwa ?

sə matɛ̃ ʒε tʁε mal o vɑ̃tʁə, ʒə vɔmi, bjɛ̃ syʁ pʁizɔnje, ɑ̃fεʁme, nɔ̃ plys dɑ̃ la kɥizinə, mε dɑ̃ la kavə. tuʒuʁ sə nwaʁ, la pɔʁtə suvʁiʁa, il mə laʃəʁa dɑ̃ lə teʁɛ̃, pɥi sifləʁa, e paʁ pœʁ də sa meʃɑ̃səte, vitə ʒakuʁʁε, e diʁεksjɔ̃ la kɥizinə, bwaʁə e mɑ̃ʒe, œ̃ pø, syʁtu pa tʁo, lε ɡamεllə sɔ̃ pø ʁɑ̃pli.
e ɑ̃kɔʁə sεz- ɑ̃vi, vɔmiʁ kaka, ʒə ɡʁatə sεtə pɔʁtə, e pɑ̃ ! syʁ mɔ̃n- aʁjεʁə tʁɛ̃, məʁtʁi paʁ sa ʃosyʁə, si dyʁə !
il ε dəbu, il lεvə ynə butεjə, e lɥi il bwa, boku, il a swaf !
ynə dʁolə də ʃozə dɑ̃ sa buʃə, də la fyme ɑ̃ sɔʁ, paʁfwa mεz- iø pike, sa pɥ, pɥiz- osi sa mɑ̃dɔʁ, mə ʁɑ̃ si dʁolə…

ʒə mə sulaʒə, nə puvɑ̃ plys mə ʁətəniʁ, il yʁlə, fʁapə e fʁapə ! ʒə kʁi afɔle, sə ʒuʁ il mə kɔɲə si fɔʁ, ʒə lɥi pʁɑ̃ la mɛ̃ dɑ̃ ma ɡələ, e ʒə seʁə, il laʃə œ̃ kʁi teʁiblə, dy likidə sekulə də sε dwa. ɔdœʁ də vjɑ̃də kʁy, ʒə sε, ynə fwa dɑ̃ la kuʁə, ʒε mɑ̃ʒe, ui ʒavε si fɛ̃, œ̃ ʁa ki aɡɔnizε muʁɑ̃, sεtə savœʁ…
il mə pasə ynə kɔʁdə otuʁ də mɔ̃ ku, ʒə nε ʒamεz- y də kɔlje, ni də lεsə puʁ sɔʁtiʁ mə pʁɔməne, kɔmə a lepɔkə u ma ʒɑ̃tijə mεtʁεsə etε ɑ̃kɔʁə isi.
il mə tiʁə ʒyska la kavə, a ! sεtə ɔdœʁ dədɑ̃, mεz- εkskʁemɑ̃, pʁizɔnje tutə la ʒuʁne, suvɑ̃ ʒə nə pø mə ʁətəniʁ. o plafɔ̃t- il ɑ̃fɔ̃sə kεlkə ʃozə, tuʁnə la kɔʁdə dɑ̃ sε mɛ̃, mə la ʁəmε otuʁ dy ku, mə sulεvə, pa bjɛ̃ luʁ puʁ mɔ̃n- aʒə.
ɔʁiblə dulœʁ, ʒə nə pøz- avale, ʒə mə tɔʁtijə, mə deba, esεj ɑ̃kɔʁə də lə mɔʁdʁə, mə defɑ̃dʁə ! tʁo taʁ, ʒetufə, ʒε pœʁ, tεllmɑ̃… lε sɔ̃ sə bʁuje, lɔpskyʁite mɑ̃vai, ʒə… ʒə…

» saly matjø, il sε kaʃe u tɔ̃ ʃjɛ̃ ? «
» a ! kεllə tʁistεsə, ʒə lə baladε laʃe, puʁ kil sə depɑ̃sə, vu save ʒə paʁz- a sεt œʁz- e nə ʁɑ̃tʁə ka diz- nəv- œʁ, alɔʁz- apʁε sε la lɔ̃ɡ pʁɔmənadə !
bjɛ̃ syʁ, lə matɛ̃ kaʁɑ̃tə sɛ̃k minytə, il mɑ̃ʒə lə swaʁ, e paʁfwa la nɥi ʒə mə ʁəlεvə sil dəmɑ̃də, e lə lεsə œ̃ pø dɑ̃ lə ʒaʁdɛ̃. bjɛ̃ ui, lə povʁə ! il na ʒamεz- ete bjɛ̃ ɡʁo, mε kɑ̃t- ɔ̃ sə pʁɔmənε, kɔ̃bjɛ̃ də fwaz- il aɡʁesε dotʁə- ʃjɛ̃. a la kɑ̃paɲə, il divaɡe, e vwala mɔ̃ ɡɔst tuʒuʁ plɛ̃ də plε ! «
il plœʁə, matjø…
» o ! mɔ̃ djø, kεllə ɔʁœʁ, œ̃ kamjɔ̃ mə la foʃe, tye syʁ lə ku ! ʒə nə mɑ̃ ʁəmεtʁε ʒamε, ʒə lεmε tɑ̃… ɡjmε

ɡɔst a veky vɛ̃t- ɥi mwa, dɔ̃ diz- ɥi dɑ̃ lɑ̃fe, sεtə istwaʁə ε fiktivə, mε ʁeεllə, ela…
osi bjɛ̃ dεz- ɑ̃fɑ̃, dε vjεjaʁd, dε famə, pø dɔmə, vive syʁ nɔtʁə teʁə paʁεj ɡʁɑ̃ dʁamə.
la mɔʁ, sybi u oto dɔne, nε dɑ̃ sε ka kynə delivʁɑ̃sə, ʒə lə pɑ̃sə…
ʒε paʁle puʁ sε mɥε sakʁifje.
lεz- animo, sεʁtɛ̃ lεz- εme, pʁεskə, ʒə di bjɛ̃ pʁεskə tʁo ! ɛ̃si kə mwa, nɔ̃, ʒamεz- ɔ̃ nə dɔnə ase damuʁ.
mε laʁmə- kule, ma ʁevɔltə ʒə lekʁi, plœʁ sɔ̃ mɔ̃n- ɑ̃kʁə !

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
30/08/2015 23:41Tulipe Noire

triste et joli texte bien narré............Merci pour ce partage et plaisir de lecture..........Mes amitiés.

Auteur de Poésie
31/08/2015 18:08Coco-Nini

Cocochanel, je ne considère pas votre commentaire en rapport avec mon écrit, d’ailleurs vous ne devez l’avoir lu. Réflexion qui me blesse, figurez-vous que j’aime par dessus tout les animaux, leur âme est belle et pure.

Auteur de Poésie
31/08/2015 18:09Coco-Nini

Speed, nous avons abordé ce sujet en privé hors de ce site, bisous.

Auteur de Poésie
31/08/2015 18:12Coco-Nini

Bien Tulipe Noire est la seule personne qui l’a lu, je ne recherche pas les éloges, mais un minimum de savoir vivre. Je te remercie, j’adore les animaux et jamais ils ne m’ont déçu. Amitiés, Nicole.

Prose Souffrance
Du 30/08/2015 15:21

L'écrit contient 1260 mots qui sont répartis dans 7 strophes.