Poème:« L’enfant Qui Ne Pleurait Pas »

Elle se croyait forte et invincible
Elle pensait être aux yeux des autres invisible
Quand cette femme étrange lui a parlé
Dans la confusion alors elle est restée

Jour après jours, des coups elle recevait
Mais sans laisser paraître ce qu’elle ressentait
Au jour le jour elle vivait
Sans vraiment savoir ce qui l’attendait

Elle se voilait la face, se disant être aimée
Mais elle ne savait pas elle-même ce que cela signifiait
Elle n’avait connu que l’amour des coups qu’on lui avait donné
Pour elle cela voulait dire aimer

Son père lui l’aimait
Et sa maman l’avait abandonné
Son père, auprès de lui, la gardait
Sa mère elle était partie la laissant pleurer

Au milieu d’une route, elle s’est retrouvée
Sans savoir ce qui lui arrivait
Pris de peur et d’angoisse, elle pleurait
Se demandant où sa maman était

Mais cette femme si étrange la regarde
Elle se demande quand elle va baisser sa garde
Au moindre faux pas elle partirait
Aux griffes de cette femme, elle échapperait

Va-t-elle aussi me battre ?
C’est ce qu’elle se demandait
Devant les coups sans larmes elle resterait
L’indifférence était sa seule arme

Elle croyait qu’on ne pourrait plus rien lui faire
Si sa douleur elle ne laissait paraître
C’est pour ça qu’aux yeux des autres elle ne pleurait jamais
Croyant que plus forte ça la rendrait

Jusqu’au jour ou au rythme d’une histoire
Elle fut apprivoisée dans le noir
Cette femme l’aimait
Mais jamais elle ne la battait

Pourquoi tu ne me bats pas ?
C’est ce qu’elle lui a demandé
Parce qu’on ne bat pas les gens qu’on aime !

Mais mon papa à moi, il m’aime
Et pourtant des fois il me frappe
Ca me fait mal mais je ne pleure pas
Comme ça il ne voit pas ma peine

Au fil des jours elle a appris
Ce que voulait dire Aimer
Elle savait qu’elle était apprivoisée
Et voulait rester avec cette femme toute sa vie

Un jour cet homme, de elle, a abusé
Et de son sang elle se vidait
Mais forte jusqu’au bout elle est resté
Ne voulait pas montrée qu’elle avait mal

Cette femme l’a aidé à s’en sortir
Et elle ne voulait pas mourir
Alors de son amour elle s’est nourrit
Dans son amour la force elle a puisé

Vite elle s’est remise de ces blessures
Et a continué à ne pas pleurer
Jusqu’au jour ou pas très sur d’elle, elle est partie se cacher
Et là pendant longtemps elle a pleuré, dans les bras de cette femme

Une petit fille comme les autres elle a tjs été
Juste d’amour elle a manqué
Maintenant elle est aimée
Et même son père ne l’a plus touché

Tout a fini par s’arranger
Mais toutes les fins ne sont pas tjs aussi belle
Il suffit d’un signe du destin
Faut-il encore savoir le trouver
… … … … … … … … … … … … … .

J’ai fait c epoème après avoir lu un livre très poignant (l’enfant qui ne pleurait pas de Torey L. Hayden) livre magnifique qui nous donne une belle leçon de vie…