Poème:Le Vieil Inconnu

Dos courbé, regard agar il s’enfonce seul et perdu,
Dans une nuit noire un soir de brouillard,
Il disparaît longeant à pas lents le trottoir,
Songeant à ces années qu’il ne reverra plus.

A présent il traîne sa peine, son fardeau,
Qui pèsent des kilos sur son lamentable dos,
Se rappelle ses conquêtes, ses amours,
Lui laissant ce goût amer tel un calembour.

Qui entrave, sa vie et ses rêves éveillés,
Plus personne à aimer il transporte ses chaînes,
Il s’enlise dans son passé qu’il ne peut oublier,
Celle qu’il aimait n’est plus et l’enchaîne.

Que lui reste-il, lui qui ne songe qu’à mourir,
Sa mémoire défile dans ce film de terreur,
Plus rien n’existe si ce n’est que ses souvenirs,
Lui brisant sa survie et font naître ses pleurs.

Pourtant le destin le bénit et sur son chemin,
Une femme sous la lumière de cet éclat aérien,
Elle aussi abandonnée par les siens,
Le regarde, lui sourit et tend vers lui une main,
Alors ensemble, ils vont pouvoir éponger leur chagrin.

Cette rencontre fortuite les conduit au paradis,
Où leurs ébats deviendront magiques,
Dans un sentiment d’amour euphorique, ,
Ils s’envoleront tous les deux vers cet élan infini.