Univers de poésie d'un auteur

Poème:Un Soir Comme Tout Les Autres…

Le Poème

Un soir comme tous les autres…

Un soir comme tous les autres je rentrais chez moi, et je remarquai soudain un homme, assit sur un banc.
Un chien à ses pieds, une bouteille à moitié pleine à la main, il restait là, le regard qui allait d’une personne à une autre.
Allure sale, sans chaussure, un regard gênant. Les gens ne le regardaient pas, ou faisait semblant de ne pas le voir, mais lui observait tout le monde.

Tous les soirs le même schéma : assit, la bouteille à la main, le chien dormant à ses pieds ou levant un œil hagard sur les passants, l’ « homme au chien », comme je l’avais surnommer, restait là sans rien dire, sans rien réclamer. Il observait la vie qui défilait devant ses yeux, le regard fixe, comme un spectateur absorbé par une pièce de théâtre.

Un soir comme tous les autres je m’approchai, je lui parlai.

Il s’appelait Georges, 74 ans, dans la rue depuis 20 ans.
Il m’invita à feuilleter un album photo posé près de lui.
Des lettres d’or émaillé sur un cuir noir usé, seul vestige d’un passé déchu.

C’est là que je découvris que la vie pouvait parfois jouer de mauvais tours.

Quelques photos en noir et blanc, une femme et un enfant souriant, un homme qui avait une vague ressemblance avec celui qui tenait l’album à mes côtés, une vie idyllique qui ne subsistait plus que dans la mémoire d’un vieillard fatigué. Une vie idyllique qui avait basculé d’un jour comme les autres au lendemain.
« La vie s’était levé du pied gauche ce matin-là » comme le disait Georges. Et quand la vie se lève du pied gauche elle ne vous manque pas. Un accident de voiture, la mort d’un fils, une rupture, un divorce, un licenciement. Tout cela peut vous mettre un homme à terre. Pourtant il en a fallu du temps avant que Georges ne morde la poussière. Des mois de lutte pour retrouver un travail, pour faire son deuil, pour accepter son échec conjugal. Il en a fallut du temps aussi pour reconnaître que tous ses efforts ne mèneraient à rien. « Elle avait gagnée, j’étais KO » disait-il.

Pendant vingt ans, la seule qui ne lui avait pas tourné le dos, c’était elle, celle qui l’hébergeait tous les soirs : la rue. Elle avait toujours un petit coin à lui offrir pour la nuit, quand les foyers étaient trop pleins. Un abri sous un pont, ou bien juste un banc comme celui qu’il occupait depuis quelques jours. C’était la seule sur qui il pouvait compter, et il apprit à l’accepter, il se surprenait même parfois à l’aimer.
« Quand on a plus rien, il faut bien se raccrocher à quelque chose », disait Georges. Et c’est à elle qu’il se raccrochait, seule ombre féminine qu’il lui restait, devenant son compagnon de tous les jours.

On a continué à parler, de tout et de rien, et petit à petit je me mis à comprendre ce que pouvait être le quotidien de cet homme. Les regards méprisants, les crachas ou les injures, parfois même pire, l’indifférence. Cette indifférence qui fait plus de mal que le froid de l’hiver qui vous transperce la peau, qui vous emplit d’un tel sentiment de honte et de solitude ; cette indifférence qui vous réduit à faire partit du décor urbain, ayant autant de présence qu’un réverbère aux yeux des passants.

Il se faisait tard, je devais rentré, je fini donc par lui dire au revoir. Il me fit un sourire, me souhaita une bonne soirée, me remercia et me demanda de repasser de temps en temps « par chez lui ».

Depuis c’est un sourire, un geste, parfois cinq minutes de paroles échangées au coin d’une rue. Cela juste pour se sentir un peu moins seul, un peu plus digne, un peu plus humain.

Cet échange dura quelques jours, quelques semaines.

Un soir comme tous les autres je rentrais chez moi, et la place sur le banc était vide.
Une bouteille à moitié pleine, sans propriétaire. Seul le chien restait là, couché au pied du banc, toujours à la même place.
Peut-être attendait-il son compagnon partit chercher de quoi se nourrir, ou bien peut-être que la vie s’était levé du bon pied ce jour-là, que la chance avait enfin sourit au vieil homme, que sa femme et sa vie passé l’avait retrouvé. Mais peut-être avait-il compris que les sirènes de l’ambulance qui s’éloignait et que l’on pouvait encore percevoir signifiait que la place à côté de lui resterait vide ce soir-là, et pour les jours à venir.

Ce jour comme les autres l’avait emporté avec lui.
Un hiver comme les autres qui ne faisait pas de cadeau aux habitants de la rue, et qui en avait emmené plus d’un, comme chaque année.

Personne pour remarquer que le chien était seul, que le banc était vide.
Les gens passe et repasse tous les jours dans la même rue sans voir que le vieillard au chien ne fait plus partit de leur paysage de citadin. Peut-être que certains l’ont remarqué, et se sont sentis soulagé de voir que le clochard n’était plus là, que la misère qui faisait tache dans ce quotidien qui leur semble normal et donné à tous avait été effacé.

Ce soir il pleut.
La ville pleure la perte de son compagnon.
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PostScriptum

juste un texte kom ça. . . j’espère kil vous plaira

Poeme de Crying Angel

Poète Crying Angel

Crying Angel a publié sur le site 3 écrits. Crying Angel est membre du site depuis l'année 2004.

Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: Un Soir Comme Tout Les Autres…un=soir=com=me=tous=les=au=tres 8

un=soir=comme=tous=les=au=tres=je=ren=trais=chez=moi=et=je=re=mar=quai=sou=dain=un=hom=me=as=sit=sur=un=banc 27
un=chien=à=ses=pieds=une=bou=tei=lleà=moi=tié=plei=ne=à=la=main=il=res=tait=là=le=re=gard=qui=al=lait=du=ne=per=son=ne=à=u=ne=autre 35
al=lure=sa=le=sans=chaus=su=re=un=re=gard=gê=nant=les=gens=ne=le=re=gar=daient=pas=ou=fai=sait=sem=blant=de=ne=pas=le=voir=mais=lui=ob=ser=vait=tout=le=monde 39

tous=les=soirs=le=même=sché=ma=as=sit=la=bou=tei=lleà=la=main=le=chien=dor=mant=à=ses=pieds=ou=le=vant=un=œil=ha=gard=sur=les=pas=sants=l=hom=me=au=chien=com=me=je=la=vais=sur=nom=mer=res=tait=là=sans=rien=di=re=sans=rien=ré=cla=mer=il=ob=ser=vait=la=vie=qui=dé=fi=lait=de=vant=ses=yeux=le=re=gard=fixe=com=me=un=s=pec=ta=teur=ab=sor=bé=par=u=ne=piè=ce=de=théâtre 93

un=soir=comme=tous=les=au=tres=je=map=pro=chai=je=lui=par=lai 15

il=sap=pe=lait=georges=vir=gu=le=soixan=te=qua=tor=zeans=dans=la=rue=de=puis=vingt=ans 20
il=min=vi=ta=à=feu=ille=ter=un=al=bum=pho=to=po=sé=près=de=lui 18
des=lettres=dor=é=maillé=sur=un=cuir=noir=u=sé=seul=ves=ti=ge=dun=pas=sé=dé=chu 20

cest=là=que=je=dé=cou=vris=que=la=vie=pou=vait=par=fois=jou=er=de=mau=vais=tours 20

quel=ques=pho=tos=en=noir=et=blanc=une=fem=meet=un=en=fant=sou=riant=un=hom=me=qui=a=vait=u=ne=va=gue=res=sem=blan=ce=a=vec=ce=lui=qui=te=nait=lal=bum=à=mes=cô=tés=u=ne=vie=i=dyl=li=que=qui=ne=sub=sis=tait=plus=que=dans=la=mé=moi=re=dun=vieil=lard=fa=ti=gué=une=vie=i=dyl=li=que=qui=a=vait=bas=cu=lé=dun=jour=com=me=les=au=tres=au=len=de=main 91
la=vie=sé=tait=le=vé=du=pied=gauche=ce=ma=tin=là=com=me=le=di=sait=georges=et=quand=la=vie=se=lè=ve=du=pied=gau=cheelle=ne=vous=man=que=pas=un=ac=ci=dent=de=voi=tu=re=la=mort=dun=fils=u=ne=rup=tu=re=un=di=vor=ce=un=li=cen=cie=ment=tout=ce=la=peut=vous=met=tre=un=hom=me=à=terre=pour=tant=il=en=a=fal=lu=du=temps=a=vant=que=geor=ges=ne=mor=de=la=pous=sière=des=mois=de=lut=te=pour=re=trou=ver=un=tra=vail=pour=fai=re=son=deuil=pour=ac=cep=ter=son=é=chec=con=ju=gal=il=en=a=fal=lut=du=temps=aus=si=pour=re=con=naî=tre=que=tous=ses=ef=forts=ne=mè=ne=raient=à=rien=el=le=a=vait=ga=gnée=jé=tais=ko=di=sait=til 158

pen=dant=vingt=ans=la=seule=qui=ne=lui=a=vait=pas=tour=né=le=dos=cé=tait=elle=cel=le=qui=lhé=ber=geait=tous=les=soirs=la=rue=el=lea=vait=tou=jours=un=pe=tit=coin=à=lui=of=frir=pour=la=nuit=quand=les=foyers=é=taient=trop=pleins=un=a=bri=sous=un=pont=ou=bien=jus=te=un=banc=com=me=ce=lui=quil=oc=cu=pait=de=puis=quel=ques=jours=cé=tait=la=seu=le=sur=qui=il=pou=vait=comp=ter=et=il=ap=prit=à=lac=cep=ter=il=se=sur=pre=nait=mê=me=par=fois=à=lai=mer 110
quand=on=a=plus=rien=il=faut=bien=se=rac=cro=cher=à=quel=que=chose=di=sait=georges=et=cest=à=elle=quil=se=rac=cro=chait=seu=leom=bre=fé=mi=ni=ne=quil=lui=res=tait=de=ve=nant=son=com=pa=gnon=de=tous=les=jours 51

on=a=con=ti=nué=à=par=ler=de=tout=et=de=rien=et=pe=tit=à=pe=tit=je=me=mis=à=compren=dre=ce=que=pou=vait=ê=tre=le=quo=ti=dien=de=cet=hom=me=les=re=gards=mé=pri=sants=les=cra=chas=ou=les=in=ju=res=par=fois=mê=me=pi=re=lin=dif=fé=rence=cet=tein=dif=fé=ren=ce=qui=fait=plus=de=mal=que=le=froid=de=lhi=ver=qui=vous=trans=per=ce=la=peau=qui=vous=em=plit=dun=tel=sen=ti=ment=de=hon=te=et=de=so=li=tu=de=cet=te=in=dif=fé=ren=ce=qui=vous=ré=duit=à=fai=re=par=tit=du=dé=cor=ur=bain=ayant=au=tant=de=pré=sen=ce=quun=ré=ver=bè=re=aux=yeux=des=pas=sants 143

il=se=fai=sait=tard=je=de=vais=ren=tré=je=fi=ni=donc=par=lui=direau=re=voir=il=me=fit=un=sou=ri=re=me=sou=hai=ta=u=ne=bon=ne=soi=rée=me=re=mer=cia=et=me=de=man=da=de=re=pas=ser=de=temps=en=temps=par=chez=lui 56

de=puis=cest=un=sou=rire=un=ges=te=par=fois=cinq=mi=nu=tes=de=pa=ro=les=é=chan=gées=au=coin=du=ne=rue=ce=la=jus=te=pour=se=sen=tir=un=peu=moins=seul=un=peu=plus=di=gne=un=peu=plus=hu=main 49

cet=é=chan=ge=du=ra=quel=ques=jours=quel=ques=se=mai=nes 14

un=soir=comme=tous=les=au=tres=je=ren=trais=chez=moi=et=la=pla=ce=sur=le=banc=é=tait=vide 22
une=bou=tei=lleà=moi=tié=plei=ne=sans=pro=pri=é=taire=seul=le=chien=res=tait=là=cou=ché=au=pied=du=banc=tou=jours=à=la=mê=me=place 32
peut=têtreat=ten=dait=til=son=com=pa=gnon=par=tit=cher=cher=de=quoi=se=nour=rir=ou=bien=peut=tê=tre=que=la=vie=sé=tait=le=vé=du=bon=pied=ce=jour=là=que=la=chan=ce=a=vait=en=fin=sou=rit=au=vieil=hom=me=que=sa=fem=me=et=sa=vie=pas=sé=la=vait=re=trou=vé=mais=peut=tê=tre=a=vait=til=com=pris=que=les=si=rè=nes=de=lam=bu=lan=ce=qui=sé=loi=gnait=et=que=lon=pou=vait=en=co=re=per=ce=voir=si=gni=fiait=que=la=pla=ce=à=cô=té=de=lui=res=te=rait=vi=de=ce=soir=là=et=pour=les=jours=à=ve=nir 125

ce=jour=com=me=les=au=tres=la=vait=em=por=té=a=vec=lui 15
un=hi=ver=comme=les=au=tres=qui=ne=fai=sait=pas=de=ca=deau=aux=ha=bi=tants=de=la=rue=et=qui=en=a=vait=em=me=né=plus=dun=com=me=cha=quean=née 37

per=son=ne=pour=re=mar=quer=que=le=chien=é=tait=seul=que=le=banc=é=tait=vi=de 20
les=gens=passeet=re=pas=se=tous=les=jours=dans=la=mê=me=rue=sans=voir=que=le=vieil=lard=au=chien=ne=fait=plus=par=tit=de=leur=pa=y=sa=ge=de=ci=ta=din=peut=tê=tre=que=cer=tains=lont=re=mar=qué=et=se=sont=sen=tis=sou=la=gé=de=voir=que=le=clo=chard=né=tait=plus=là=que=la=mi=sè=re=qui=fai=sait=ta=che=dans=ce=quo=ti=dien=qui=leur=sem=ble=nor=mal=et=don=né=à=tous=a=vait=é=té=ef=fa=cé 98

ce=soir=il=pleut 4
la=vil=le=pleu=re=la=per=te=de=son=com=pa=gnon 13
Phonétique : Un Soir Comme Tout Les Autres…œ̃ swaʁ kɔmə tus lεz- otʁə…

œ̃ swaʁ kɔmə tus lεz- otʁə- ʒə ʁɑ̃tʁε ʃe mwa, e ʒə ʁəmaʁkε sudɛ̃ œ̃n- ɔmə, asi syʁ œ̃ bɑ̃.
œ̃ ʃjɛ̃ a sε pje, ynə butεjə a mwatje plεnə a la mɛ̃, il ʁεstε la, lə ʁəɡaʁ ki alε dynə pεʁsɔnə a ynə otʁə.
alyʁə salə, sɑ̃ ʃosyʁə, œ̃ ʁəɡaʁ ʒεnɑ̃. lε ʒɑ̃ nə lə ʁəɡaʁdε pa, u fəzε sɑ̃blɑ̃ də nə pa lə vwaʁ, mε lɥi ɔpsεʁvε tu lə mɔ̃də.

tus lε swaʁ lə mεmə ʃema : asi, la butεjə a la mɛ̃, lə ʃjɛ̃ dɔʁmɑ̃ a sε pjez- u ləvɑ̃ œ̃n- œj-aɡaʁ syʁ lε pasɑ̃, l « ɔmə o ʃjən », kɔmə ʒə lavε syʁnɔme, ʁεstε la sɑ̃ ʁjɛ̃ diʁə, sɑ̃ ʁjɛ̃ ʁeklame. il ɔpsεʁvε la vi ki defilε dəvɑ̃ sεz- iø, lə ʁəɡaʁ fiksə, kɔmə œ̃ spεktatœʁ absɔʁbe paʁ ynə pjεsə də teatʁə.

œ̃ swaʁ kɔmə tus lεz- otʁə- ʒə mapʁoʃε, ʒə lɥi paʁlε.

il sapəlε ʒɔʁʒə- viʁɡylə swasɑ̃tə katɔʁzə ɑ̃, dɑ̃ la ʁy dəpɥi vɛ̃t- ɑ̃.
il mɛ̃vita a fœjte œ̃n- albɔm fɔto poze pʁε də lɥi.
dε lεtʁə- dɔʁ emaje syʁ œ̃ kɥiʁ nwaʁ yze, səl vεstiʒə dœ̃ pase deʃy.

sε la kə ʒə dekuvʁi kə la vi puvε paʁfwa ʒue də movε tuʁ.

kεlk fɔtoz- ɑ̃ nwaʁ e blɑ̃, ynə famə e œ̃n- ɑ̃fɑ̃ suʁjɑ̃, œ̃n- ɔmə ki avε ynə vaɡ ʁəsɑ̃blɑ̃sə avεk səlɥi ki tənε lalbɔm a mε kote, ynə vi idilikə ki nə sybzistε plys kə dɑ̃ la memwaʁə dœ̃ vjεjaʁ fatiɡe. ynə vi idilikə ki avε baskyle dœ̃ ʒuʁ kɔmə lεz- otʁəz- o lɑ̃dəmɛ̃.
« la vi setε ləve dy pje ɡoʃə sə matɛ̃ la » kɔmə lə dizε ʒɔʁʒə. e kɑ̃ la vi sə lεvə dy pje ɡoʃə εllə nə vu mɑ̃kə pa. œ̃n- aksidɑ̃ də vwatyʁə, la mɔʁ dœ̃ fis, ynə ʁyptyʁə, œ̃ divɔʁsə, œ̃ lisɑ̃simɑ̃. tu səla pø vu mεtʁə œ̃n- ɔmə a teʁə. puʁtɑ̃ il ɑ̃n- a faly dy tɑ̃z- avɑ̃ kə ʒɔʁʒə- nə mɔʁdə la pusjεʁə. dε mwa də lytə puʁ ʁətʁuve œ̃ tʁavaj, puʁ fεʁə sɔ̃ dəj, puʁ aksεpte sɔ̃n- eʃεk kɔ̃ʒyɡal. il ɑ̃n- a faly dy tɑ̃z- osi puʁ ʁəkɔnεtʁə kə tus sεz- efɔʁ nə mεnəʁε a ʁjɛ̃. « εllə avε ɡaɲe, ʒetε kɔ » dizε til.

pɑ̃dɑ̃ vɛ̃t- ɑ̃, la sələ ki nə lɥi avε pa tuʁne lə do, setε εllə, sεllə ki lebεʁʒε tus lε swaʁ : la ʁy. εllə avε tuʒuʁz- œ̃ pəti kwɛ̃ a lɥi ɔfʁiʁ puʁ la nɥi, kɑ̃ lε fwajez- etε tʁo plɛ̃. œ̃n- abʁi suz- œ̃ pɔ̃, u bjɛ̃ ʒystə œ̃ bɑ̃ kɔmə səlɥi kil ɔkypε dəpɥi kεlk ʒuʁ. setε la sələ syʁ ki il puvε kɔ̃te, e il apʁi a laksεpte, il sə syʁpʁənε mεmə paʁfwaz- a lεme.
« kɑ̃t- ɔ̃n- a plys ʁjɛ̃, il fo bjɛ̃ sə ʁakʁoʃe a kεlkə ʃozə », dizε ʒɔʁʒə. e sεt- a εllə kil sə ʁakʁoʃε, sələ ɔ̃bʁə femininə kil lɥi ʁεstε, dəvənɑ̃ sɔ̃ kɔ̃paɲɔ̃ də tus lε ʒuʁ.

ɔ̃n- a kɔ̃tinye a paʁle, də tut- e də ʁjɛ̃, e pəti a pəti ʒə mə miz- a kɔ̃pʁɑ̃dʁə sə kə puvε εtʁə lə kɔtidjɛ̃ də sεt ɔmə. lε ʁəɡaʁd mepʁizɑ̃, lε kʁaʃaz- u lεz- ɛ̃ʒyʁə, paʁfwa mεmə piʁə, lɛ̃difeʁɑ̃sə. sεtə ɛ̃difeʁɑ̃sə ki fε plys də mal kə lə fʁwa də livεʁ ki vu tʁɑ̃spεʁsə la po, ki vuz- ɑ̃pli dœ̃ tεl sɑ̃timɑ̃ də ɔ̃tə e də sɔlitydə, sεtə ɛ̃difeʁɑ̃sə ki vu ʁedɥi a fεʁə paʁti dy dekɔʁ yʁbɛ̃, εjɑ̃ otɑ̃ də pʁezɑ̃sə kœ̃ ʁevεʁbεʁə oz- iø dε pasɑ̃.

il sə fəzε taʁ, ʒə dəvε ʁɑ̃tʁe, ʒə fini dɔ̃k paʁ lɥi diʁə o ʁəvwaʁ. il mə fi œ̃ suʁiʁə, mə suεta ynə bɔnə swaʁe, mə ʁəmεʁsja e mə dəmɑ̃da də ʁəpase də tɑ̃z- ɑ̃ tɑ̃ps « paʁ ʃe lɥi ».

dəpɥi sεt- œ̃ suʁiʁə, œ̃ ʒεstə, paʁfwa sɛ̃k minytə də paʁɔləz- eʃɑ̃ʒez- o kwɛ̃ dynə ʁy. səla ʒystə puʁ sə sɑ̃tiʁ œ̃ pø mwɛ̃ səl, œ̃ pø plys diɲə, œ̃ pø plysz- ymɛ̃.

sεt eʃɑ̃ʒə dyʁa kεlk ʒuʁ, kεlk səmεnə.

œ̃ swaʁ kɔmə tus lεz- otʁə- ʒə ʁɑ̃tʁε ʃe mwa, e la plasə syʁ lə bɑ̃ etε vidə.
ynə butεjə a mwatje plεnə, sɑ̃ pʁɔpʁjetεʁə. səl lə ʃjɛ̃ ʁεstε la, kuʃe o pje dy bɑ̃, tuʒuʁz- a la mεmə plasə.
pø tεtʁə atɑ̃dε til sɔ̃ kɔ̃paɲɔ̃ paʁti ʃεʁʃe də kwa sə nuʁʁiʁ, u bjɛ̃ pø tεtʁə kə la vi setε ləve dy bɔ̃ pje sə ʒuʁ la, kə la ʃɑ̃sə avε ɑ̃fɛ̃ suʁi o vjεj ɔmə, kə sa famə e sa vi pase lavε ʁətʁuve. mε pø tεtʁə avε til kɔ̃pʁi kə lε siʁεnə də lɑ̃bylɑ̃sə ki selwaɲε e kə lɔ̃ puvε ɑ̃kɔʁə pεʁsəvwaʁ siɲifjε kə la plasə a kote də lɥi ʁεstəʁε vidə sə swaʁ la, e puʁ lε ʒuʁz- a vəniʁ.

sə ʒuʁ kɔmə lεz- otʁə- lavε ɑ̃pɔʁte avεk lɥi.
œ̃n- ivεʁ kɔmə lεz- otʁə- ki nə fəzε pa də kado o-abitɑ̃ də la ʁy, e ki ɑ̃n- avε aməne plys dœ̃, kɔmə ʃakə ane.

pεʁsɔnə puʁ ʁəmaʁke kə lə ʃjɛ̃ etε səl, kə lə bɑ̃ etε vidə.
lε ʒɑ̃ pasə e ʁəpasə tus lε ʒuʁ dɑ̃ la mεmə ʁy sɑ̃ vwaʁ kə lə vjεjaʁ o ʃjɛ̃ nə fε plys paʁti də lœʁ pεizaʒə də sitadɛ̃. pø tεtʁə kə sεʁtɛ̃ lɔ̃ ʁəmaʁke, e sə sɔ̃ sɑ̃ti sulaʒe də vwaʁ kə lə kloʃaʁ netε plys la, kə la mizεʁə ki fəzε taʃə dɑ̃ sə kɔtidjɛ̃ ki lœʁ sɑ̃blə nɔʁmal e dɔne a tusz- avε ete efase.

sə swaʁ il plø.
la vilə plœʁə la pεʁtə də sɔ̃ kɔ̃paɲɔ̃.
Syllabes Phonétique : Un Soir Comme Tout Les Autres…œ̃=swaʁ=kɔ=mə=tus=lε=zo=tʁə 8

œ̃=swaʁ=kɔmə=tus=lε=zo=tʁə=ʒə=ʁɑ̃=tʁε=ʃe=mwa=e=ʒə=ʁə=maʁ=kε=su=dɛ̃=œ̃=nɔ=mə=a=si=syʁ=œ̃=bɑ̃ 27
œ̃=ʃjɛ̃=a=sε=pje=ynə=bu=tεjəa=mwa=tje=plε=nə=a=la=mɛ̃=il=ʁεs=tε=la=lə=ʁə=ɡaʁ=ki=a=lε=dy=nə=pεʁ=sɔ=nə=a=y=nə=otʁə 34
a=lyʁə=sa=lə=sɑ̃=ʃo=sy=ʁə=œ̃=ʁə=ɡaʁ=ʒε=nɑ̃=lε=ʒɑ̃=nə=lə=ʁə=ɡaʁ=dε=pa=u=fə=zε=sɑ̃=blɑ̃=də=nə=pa=lə=vwaʁ=mε=lɥi=ɔp=sεʁ=vε=tu=lə=mɔ̃də 39

tus=lε=swaʁlə=mε=mə=ʃe=ma=a=si=la=bu=tεjə=a=la=mɛ̃=lə=ʃjɛ̃=dɔʁ=mɑ̃=a=sε=pje=zu=lə=vɑ̃=œ̃=nœj-a=ɡaʁ=syʁ=lε=pa=sɑ̃=l=ɔ=mə=o=ʃjən=kɔ=mə=ʒə=la=vε=syʁ=nɔ=me=ʁεs=tε=la=sɑ̃=ʁjɛ̃=di=ʁə=sɑ̃=ʁjɛ̃=ʁe=kla=me=il=ɔp=sεʁ=vε=la=vi=ki=de=fi=lε=də=vɑ̃=sε=ziø=lə=ʁə=ɡaʁ=fik=sə=kɔ=mə=œ̃=spεk=ta=tœʁ=ab=sɔʁ=be=paʁ=y=nə=pjε=sə=də=te=atʁə 94

œ̃=swaʁ=kɔ=mə=tus=lε=zo=tʁə=ʒə=ma=pʁo=ʃε=ʒə=lɥi=paʁ=lε 16

il=sa=pə=lε=ʒɔʁ=ʒə=viʁ=ɡy=lə=swa=sɑ̃=tə=ka=tɔʁ=zə=ɑ̃=dɑ̃=la=ʁy=dəp=ɥi=vɛ̃=tɑ̃ 23
il=mɛ̃=vi=ta=a=fœj=te=œ̃=nal=bɔm=fɔ=to=po=ze=pʁε=də=lɥi 17
dε=lε=tʁə=dɔʁ=e=ma=j=e=syʁ=œ̃=kɥiʁ=nwaʁ=y=ze=səl=vεs=ti=ʒə=dœ̃=pa=se=de=ʃy 23

sε=la=kə=ʒə=de=ku=vʁi=kə=la=vi=pu=vε=paʁ=fwa=ʒu=e=də=mo=vε=tuʁ 20

kεl=kə=fɔ=to=zɑ̃=nwaʁ=e=blɑ̃=y=nə=fa=mə=e=œ̃=nɑ̃=fɑ̃=su=ʁjɑ̃=œ̃=nɔ=mə=ki=a=vε=y=nə=va=ɡə=ʁə=sɑ̃=blɑ̃=sə=a=vεk=səl=ɥi=ki=tə=nε=lal=bɔm=a=mε=ko=te=y=nə=vi=i=di=li=kə=ki=nə=syb=zis=tε=plys=kə=dɑ̃=la=me=mwa=ʁə=dœ̃=vjε=jaʁ=fa=ti=ɡe=y=nə=vi=i=di=li=kə=ki=a=vε=bas=ky=le=dœ̃=ʒuʁ=kɔ=mə=lε=zo=tʁə=zo=lɑ̃=də=mɛ̃ 94
la=vise=tε=lə=ve=dy=pje=ɡo=ʃə=sə=ma=tɛ̃=la=kɔ=mə=lə=di=zε=ʒɔʁ=ʒə=e=kɑ̃=la=vi=sə=lε=və=dy=pje=ɡo=ʃəεllə=nə=vu=mɑ̃=kə=pa=œ̃=nak=si=dɑ̃=də=vwa=ty=ʁə=la=mɔʁ=dœ̃=fis=y=nə=ʁyp=ty=ʁə=œ̃=di=vɔʁ=sə=œ̃=li=sɑ̃=si=mɑ̃=tu=sə=la=pø=vu=mε=tʁə=œ̃=nɔ=mə=a=te=ʁə=puʁ=tɑ̃=il=ɑ̃=na=fa=ly=dy=tɑ̃=za=vɑ̃=kə=ʒɔʁ=ʒə=nə=mɔʁ=də=la=pu=sjε=ʁə=dε=mwa=də=ly=tə=puʁ=ʁə=tʁu=ve=œ̃=tʁa=vaj=puʁ=fε=ʁə=sɔ̃=dəj=puʁ=ak=sεp=te=sɔ̃=ne=ʃεk=kɔ̃=ʒy=ɡal=il=ɑ̃=na=fa=ly=dy=tɑ̃=zo=si=puʁ=ʁə=kɔ=nε=tʁə=kə=tus=sε=ze=fɔʁ=nə=mε=nə=ʁε=a=ʁjɛ̃=εl=lə=a=vε=ɡa=ɲe=ʒe=tε=kɔ=di=zε=til 161

pɑ̃=dɑ̃=vɛ̃=tɑ̃=lasə=lə=ki=nə=lɥi=a=vε=pa=tuʁ=ne=lə=do=se=tε=εllə=sεl=lə=ki=le=bεʁ=ʒε=tus=lε=swaʁ=la=ʁy=εl=ləa=vε=tu=ʒuʁ=zœ̃=pə=ti=kwɛ̃=a=lɥi=ɔ=fʁiʁ=puʁ=la=nɥi=kɑ̃=lε=fwa=je=ze=tε=tʁo=plɛ̃=œ̃=na=bʁi=su=zœ̃=pɔ̃=u=bjɛ̃=ʒys=tə=œ̃=bɑ̃=kɔ=mə=səl=ɥi=kil=ɔ=ky=pε=dəp=ɥi=kεl=kə=ʒuʁ=se=tε=la=sə=lə=syʁ=ki=il=pu=vε=kɔ̃=te=e=il=a=pʁi=a=lak=sεp=te=il=sə=syʁ=pʁə=nε=mε=mə=paʁ=fwa=za=lε=me 111
kɑ̃=tɔ̃=na=plys=ʁj=ɛ̃=il=fo=bjɛ̃=sə=ʁa=kʁo=ʃe=a=kεl=kə=ʃo=zə=di=zε=ʒɔʁ=ʒə=e=sε=ta=εl=lə=kil=sə=ʁa=kʁo=ʃε=sə=lə=ɔ̃=bʁə=fe=mi=ni=nə=kil=lɥi=ʁεs=tε=də=və=nɑ̃=sɔ̃=kɔ̃=pa=ɲɔ̃=də=tus=lε=ʒuʁ 56

ɔ̃=na=kɔ̃=ti=ny=e=a=paʁ=le=də=tu=te=də=ʁjɛ̃=e=pə=ti=apə=ti=ʒə=mə=mi=za=kɔ̃=pʁɑ̃=dʁə=sə=kə=pu=vε=ε=tʁə=lə=kɔ=ti=djɛ̃=də=sεt=ɔ=mə=lε=ʁə=ɡaʁd=me=pʁi=zɑ̃=lε=kʁa=ʃa=zu=lε=zɛ̃=ʒy=ʁə=paʁ=fwa=mε=mə=pi=ʁə=lɛ̃=di=fe=ʁɑ̃=sə=sε=təɛ̃=di=fe=ʁɑ̃=sə=ki=fε=plys=də=mal=kə=lə=fʁwa=də=li=vεʁ=ki=vu=tʁɑ̃s=pεʁ=sə=la=po=ki=vu=zɑ̃=pli=dœ̃=tεl=sɑ̃=ti=mɑ̃=də=ɔ̃=tə=e=də=sɔ=li=ty=də=sε=tə=ɛ̃=di=fe=ʁɑ̃=sə=ki=vu=ʁed=ɥi=a=fε=ʁə=paʁ=ti=dy=de=kɔʁ=yʁ=bɛ̃=ε=jɑ̃=o=tɑ̃=də=pʁe=zɑ̃=sə=kœ̃=ʁe=vεʁ=bε=ʁə=o=ziø=dε=pa=sɑ̃ 146

il=sə=fə=zε=taʁ=ʒə=də=vε=ʁɑ̃=tʁe=ʒə=fi=ni=dɔ̃k=paʁ=lɥi=di=ʁə=o=ʁə=vwaʁ=il=mə=fi=œ̃=su=ʁi=ʁə=mə=su=ε=ta=y=nə=bɔ=nə=swa=ʁe=mə=ʁə=mεʁ=sj=a=e=mə=də=mɑ̃=da=də=ʁə=pa=se=də=tɑ̃=zɑ̃=tɑ̃ps=paʁ=ʃe=lɥi 59

dəp=ɥi=sε=tœ̃=su=ʁi=ʁə=œ̃=ʒεs=tə=paʁ=fwa=sɛ̃k=mi=ny=tə=də=pa=ʁɔ=lə=ze=ʃɑ̃=ʒe=zo=kwɛ̃=dy=nə=ʁy=sə=la=ʒys=tə=puʁ=sə=sɑ̃=tiʁ=œ̃=pø=mwɛ̃=səl=œ̃=pø=plys=di=ɲə=œ̃=pø=plys=zy=mɛ̃ 50

sεt=e=ʃɑ̃=ʒə=dy=ʁa=kεl=kə=ʒuʁ=kεlk=sə=mε=nə 13

œ̃=swaʁ=kɔ=mə=tus=lε=zo=tʁə=ʒə=ʁɑ̃=tʁε=ʃe=mwa=e=la=pla=sə=syʁ=lə=bɑ̃=e=tε=vi=də 24
y=nə=bu=tε=jə=a=mwa=tj=e=plε=nə=sɑ̃=pʁɔ=pʁj=e=tε=ʁə=səl=lə=ʃjɛ̃=ʁεs=tε=la=ku=ʃe=o=pje=dy=bɑ̃=tu=ʒuʁ=za=la=mε=mə=pla=sə 37
pø=tεtʁəa=tɑ̃=dε=til=sɔ̃=kɔ̃=pa=ɲɔ̃=paʁ=ti=ʃεʁ=ʃe=də=kwa=sə=nuʁ=ʁiʁ=u=bjɛ̃=pø=tε=tʁə=kə=la=vi=se=tε=lə=ve=dy=bɔ̃=pje=sə=ʒuʁ=la=kə=la=ʃɑ̃=sə=a=vε=ɑ̃=fɛ̃=su=ʁi=o=vjεj=ɔ=mə=kə=sa=fa=mə=e=sa=vi=pa=se=la=vε=ʁə=tʁu=ve=mε=pø=tε=tʁə=a=vε=til=kɔ̃=pʁi=kə=lε=si=ʁε=nə=də=lɑ̃=by=lɑ̃=sə=ki=se=lwa=ɲε=e=kə=lɔ̃=pu=vε=ɑ̃=kɔ=ʁə=pεʁ=sə=vwaʁ=si=ɲi=fjε=kə=la=pla=sə=a=ko=te=də=lɥi=ʁεs=tə=ʁε=vi=də=sə=swaʁ=la=e=puʁ=lε=ʒuʁ=za=və=niʁ 125

sə=ʒuʁ=kɔ=mə=lε=zo=tʁə=la=vε=ɑ̃=pɔʁ=te=a=vεk=lɥi 15
œ̃=ni=vεʁ=kɔ=mə=lε=zo=tʁə=ki=nə=fə=zε=pa=də=ka=do=o-a=bi=tɑ̃=də=la=ʁy=e=ki=ɑ̃=na=vε=a=mə=ne=plys=dœ̃=kɔ=mə=ʃa=kə=a=ne 39

pεʁ=sɔ=nə=puʁ=ʁə=maʁ=ke=kə=lə=ʃj=ɛ̃=e=tε=səl=kə=lə=bɑ̃=e=tε=vi=də 21
lε=ʒɑ̃=pasəe=ʁə=pa=sə=tus=lε=ʒuʁ=dɑ̃=la=mε=mə=ʁy=sɑ̃=vwaʁ=kə=lə=vjε=jaʁ=o=ʃjɛ̃=nə=fε=plys=paʁ=ti=də=lœʁ=pε=i=za=ʒə=də=si=ta=dɛ̃=pø=tε=tʁə=kə=sεʁ=tɛ̃=lɔ̃=ʁə=maʁ=ke=e=sə=sɔ̃=sɑ̃=ti=su=la=ʒe=də=vwaʁ=kə=lə=klo=ʃaʁ=ne=tε=plys=la=kə=la=mi=zε=ʁə=ki=fə=zε=ta=ʃə=dɑ̃=sə=kɔ=ti=djɛ̃=ki=lœʁ=sɑ̃=blə=nɔʁ=mal=e=dɔ=ne=a=tus=za=vε=e=te=e=fase 97

sə=swaʁ=il=plø 4
la=vi=lə=plœ=ʁə=la=pεʁ=tə=də=sɔ̃=kɔ̃=pa=ɲɔ̃ 13

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
23/09/2004 00:00(F)P'tit Ange(F)

Wawwwwwww, que dire d’autre a part que c’est très beau. . . j’en ai eu les larmes aux yeux
C’est vrai, on ne voit plus le monde qui nous entour, on ne voit plus la détresse des autres, seuls nos petites vies bien tranquilles nous préoccupe. . .
Merci pour ce beau texte
Amitié
Alison alias P’Tit Ange

Auteur de Poésie
23/09/2004 00:00Melancoline

Un grand merci Crying Angel. . . Ce texte est boulversant. . je ne trouve pas les mots pour exprimer mon émotion. . . C’est vrai que dans le vertige de la vie on regarde sans voir toutes ses personnes en détresse qui passent a nos côtés et qui attendent simplement un sourire, un regard qui leur redonne leur dimension véritable d’être humains. . . merci encore pour ce "voyage" qui m’a donné le frisson. . .

Auteur de Poésie
23/09/2004 00:00Melancoline

Un grand merci Crying Angel. . . Ce texte est boulversant. . je ne trouve pas les mots pour exprimer mon émotion. . . C’est vrai que dans le vertige de la vie on regarde sans voir toutes ses personnes en détresse qui passent a nos côtés et qui attendent simplement un sourire, un regard qui leur redonne leur dimension véritable d’être humains. . . merci encore pour ce "voyage" qui m’a donné le frisson. . .

Poème Mort
Du 23/09/2004 22:03

L'écrit contient 931 mots qui sont répartis dans 16 strophes.