Poème:Le Mensonge

Un nouveau mensonge m’est venu aux oreilles
Un songe m’a prévenu que je l’entendrai
Un songe m’a prévenu qu’il me perturberai

Mon esprit est occupé
A analyser, a déterminer
Tous ces songes et ces mensonges

Il m’arrive de penser
Je ne dois plus y penser.
Mais je n’y parviens pas,
L’émotion est trop intense

Alors je culpabilise,
Mon cœur tremble
Mon corps tremble
D’effroi, de désespoir.

Quatre années de tranquillité,
Quatre années de repos mental
J’avais oublié la douleur de devoir contrôler ses pensées

J’avais oublié la gêne dans l’intimité
La froideur de ces jours,
La douleur que m’apportait
Tout ce que j’y découvrait.

Ces mensonges, ceux d’un père,
Ceux d’une mère et d’un frère,
D’une sœur, d’un enfant,
Dans le but de protéger un secret que je connais déjà

Ces songes,
Je voudrais les voir disparaître
Ne rien savoir, ne rien voir.
Ainsi, peut être pourrais-je vivre enfin heureuse et libérée.