Poème:Folie Ambrée

Mes nerfs se glacent,
Je sors du bar,
Je m’écroule sur le trottoir,
Un fond de Gin dans le cœur
Une bouteille de whisky se meurt,
Dans ma bouche saignante de douleur.
Electrifié, j’explose…
Je dirais même j’expose,
Ce qu’il reste de mon ventre,
Après cette overdose.

Trop de haine, trop de peine.
Mais les paradis artificiels,
Ne sont pour moi que des illusions,
Des trésors d’un instant,
Passant au fil du temps,
S’évadant de mes veines,
Enroulant mon bras,
Et vidant mon âme quelques instants,
De mes ennuis désespérants,
De l’absinthe de mon cœur,
S’évade la fumée de sa noirceur.

Deux anges s’approchent,
Me font des reproches,
Me plaquent au sol,
Et m’isolent, dans une cage blanche.
Etrange.
Enchevêtré dans des draps qui n’en sont pas,
J’observe sous mes pieds.
La fissure faite par les larmes de mes yeux ambrés,
Laisse pousser,
Une rose rouge, sur ce sol marbré,
Folie, mais si belle,
Je m’abandonne à elle.