Prose:Une Ligne Courbe.

L’Univers entouré tout le long de sa circonférence comme un arc de ciel clos sur lui-même, cette sphère contenant toutes les sphères célestes, le pourtour encerclant la bille du monde comme une pupille faisant tourner la roue de l’être de l’éternité, immensément cernée de l’éclat qu’elle procure à ce qui est le regard de la création de l’immortelle lumière : l’orbite de la courbe cerclant son œil de toutes les étoiles du ciel vu de sa terre, à lui, comme de petits diamants miroitant dans le verre vierge de toute trace de carat l’ayant édifiée, telle une peau exempte de cicatrices dans la formation de son stigmate central, servant de reflet pour l’être suprême contemplant tous les mondes jaillissant de son cristallin éclair d’indestructible feu créateur des Dieux ne pouvant pas se consumer de se brûler les uns les autres par l’universelle incinération trop ardente pour finir en cendre impossible à ressusciter ; l’entier univers tel une flamme suintant de la rétine divine ne flambe pas de s’éclairer, et à juste titre : la circonférence oculaire, le pourtour sphérique et la ronde des confins ultimes tournant en son épicentre increvable de tournoyer sur la pointe de sa prunelle, perce le vide comme un triple clou dégageant une étincelle éblouissant dans une incommensurable, astronomique et sidérale traînée dorée de galactiques constellations versées comme de la poudre conceptrice du jet scintillant de tout l’espace et dans tous les temps de l’existence de Dieu propulsé en son autre-royaume : le firmament est l’auréole de l’œil divin crevant de ne pouvoir se voir être sa pure lumière aveugle de son infinité plus invisible que le cœur de l’immaculé néant !