Prose:Emballement.

Pourquoi s’arrêter à une simple illumination des Soleils par celui de mon cœur enflammé par mon front entrouvert par le Dieu derrière Dieu ? Il me faudrait rêver d’un aveuglement de la Lumière envers son origine, comme si je relevais d’une genèse à la Création en pleine lumière de ce qui n’est que la lumière de ce monde vu sous toutes ses coutures, sauf celle du fils du Dieu de Lumière, ayant fait vibrer de façon si sublime la pupille de Dieu que son dernier éclat serait l’instant où je fasse, par la larme de la lumière la plus pure qui fut jamais, ressusciter la lumière de cet entier univers que je n’aurais pas détruit pour rien : pour le sauver en pleine lumière éclairant le dernier éclat de la fin du monde dansante pour recommencer, dans mon œil, l’apocalypse, pour les siècles, les millénaires et les éternités dans la ronde des prunelles divines enroulée au fin fond de ma pupille ultime devant le dévoilement de l’origine du secret inconnu ayant engendré l’existence de Dieu – dans mon regard !
Je suis tous les Déluges de créations du monde. L’eau des planètes abritant la vie, les mers évaporées en cieux et le ciel fondu en océan coulera en chaque goutte de mon sang pour faire perler l’émotion de tous les Anges de ce monde comme de l’autre, versée en mémoire de la seule larme qui soit digne de pouvoir tomber sur la joue de Dieu : l’eau fécondant son os, pour faire ressusciter son œil crevé d’avoir eu brisé, arraché et jeté en pâture aux légions de cerbères domestiques que sont tous les hommes et femmes ayant voulu croire en Jésus-Christ moins que Saint-Pierre.