Univers de poésie d'un auteur

Prose:La Guerre Des Tribus

La Prose

LA GUERRE DES TRIBUS

1683… Année de tous les espoirs pour mon peuple, oppressé depuis des décennies, par la tribu des vincils. Leur chef vient de décéder accidentellement.
Suite à de sombres querelles de pouvoir dans la famille royale, les deux aînés, frères jumeaux, l’un pacifique et l’autre guerrier, voulant régner sur la forêt, notre peuple s’est vu diviser en deux tribus. Les Milzans, « tribu des arbres », vit dans la canopée, et les Vincils peuple barbare du bas, réside dans l’ombre de la forêt giboyeuse.
Je m’appelle Lia, et ne suis qu’une toute jeune fille du peuple des Milzans. Longiligne, mes cheveux bleus tressés en longues nattes, mon corps est couvert de fines écailles dans des tons vert irisé. Dés notre plus jeune âge, chaque Milzans assument des fonctions bien définies. Les uns sont porteurs du feu, d’autres chargés des vivres, d’autres s’occupent d’entretenir nos logis… . Nous vivons dans un village de torchis, bâti dans la ramure des arbres séculaires, qui s’étire le long de passerelles composées de rondins et de lianes. Nos maisons ressemblent à de gros fruits suspendus, décorées de motifs aux couleurs éclatantes, et qui, la nuit se transforment en lampions.

En ce beau matin d’automne, je descends vers le sol spongieux, sur le dos de mon jeune et débonnaire dragon des bois, prénommé Loox. Le long des troncs moussus et glissants, la descente reste une expédition délicate. Je suis chargée de vérifier si les Vincils n’ont pas endommagé durant la nuit, les pieds des arbres qui nous abritent. Notre travail exécuté, Loox, toujours affamé part en chasse, sans me demander mon avis. Les biches et les daims n’ont qu’à bien se tenir. Mon jeune ami va encore faire du dégât avec son souffle brûlant. La viande rôtie étant son mets favori ! ! ! !
Un bruit étrange attire mon dragon trop curieux, vers un fourré. D’un coup de langue précis, il enroule une masse informe, et délicatement me la dépose sur les genoux. J’ouvre des linges brodés finement et découvre un bébé… Bébé certainement oublié dans la folie et la frénésie de la nuit de crémation du chef de la tribu du bas, qui s’est déroulée non loin de là.
Ce petit être couvert de fines écailles translucides et chamarrées me regarde tellement tendrement que mon cœur se brise à l’idée de devoir mettre fin à ses jours, car telle est la consigne. Aucun Vincil ne doit être épargné.
D’un ton un peu sec, j’interroge mon dragon sur ce que je dois faire de ce minuscule bébé. Dans un sifflement presque inaudible, il me conseille de le remettre à l’endroit où il l’a trouvé et que ce n’est pas son problème !
- « Dis… . Jeune dragon irréfléchi, tu déniches un bébé dans les fourrés, tu le mets sur mes genoux, et tu renies tes responsabilités. Ton flaire est beaucoup plus développé que le mien. Tu savais donc ce qu’il y avait dans ces linges délicats. Je ne sais pas à quel jeu tu joues, mais cela me perturbe. »
Vexé, il tourne son long corps, me bousculant de sa massive queue musclée, et remonte lentement vers la canopée. Je reste sans voix, et surtout isolée, au sol, avec ce petit être, dont je ne sais que faire. Dans ma tête tout se bouscule. Loox n’a pas pris conscience qu’il me met en danger en boudant. Je me cache sous une énorme souche le temps de réfléchir. Lentement, comme les plantes qui poussent sur l’écorce des arbres, une idée germe dans mon cerveau. Ce bébé doit être rendu à ses parents. Il ne fait pas partie du bas peuple, vu la finesse de ces langes. L’espoir insensé de pouvoir négocier cet enfant contre un arrêt des hostilités, subitement m’envahit. Peut-être est-ce une opportunité qui m’est donnée. Mais comment parvenir à retrouver sa tribu ?
D’un pas soutenu, je me dirige vers le lac, évitant les voies tracées dans la forêt. Tout est calme, trop calme. Au bout de quelques heures, arrivée sur la plage, je ne sais de quel côté me diriger. À partir d’ici, je navigue en terrain inconnu. Je longe les eaux calmes un moment et m’enfonce dans une forêt dense et humide. Le bébé commence à geindre et gesticuler dans mes bras. Sans doute commence-t-il à avoir faim. Un bruit de branches cassées se fait de plus en plus présent derrière moi. Je me dissimule dans un fourré et soudain une langue froide vient me lécher. Mon dragon… !
- « Je ne pouvais te laisser seule dans la nature. Grimpe sur mon dos. Je t’emmène où tu le désires », me murmure le grand saurien vert amande, tout penaud.
- « Conduis-moi chez les Vincils. »
Sûr de lui, il avance à grandes enjambées, dévastant tout sur son passage. Le bébé maintenant pleure, et sa voix perçante se propage entre les troncs d’arbres, ce qui alerte quelques Vincils, certainement à la recherche du bébé, vu qu’ils vivent essentiellement la nuit. Je stoppe le dragon, et saute sur le sol moussu.
L’enfant à bout de bras, j’avance lentement vers ces hommes…
Mon dragon derrière moi, je me sens un peu plus en sécurité. Le bébé maintenant hurle, à plein poumons. Subitement, je me retrouve cernée de toute la tribu. Leurs longues toges unicolores et leurs cheveux tressés en longs filaments dressés sur leurs crânes, me fait penser à des balais de bruyère. Seule une femme aux vêtements richement brodés, s’avance vers nous, les yeux rougis :
- « Rends-moi cet enfant. »
Je tente le tout pour le tout :
- « Je vais te le donner, mais en contrepartie, je demande une trêve des hostilités. Si tu n’es pas d’accord, ton enfant part directement dans la gueule du dragon, et je n’hésiterai pas une seconde. Ton peuple n’a plus de chef. Voilà trop longtemps que nos tribus se déchirent pour des conflits royaux absurdes. L’entraide et la solidarité nous rendraient la vie plus facile. »
Après quelques palabres entre eux, la femme s’avance vers moi, les bras tendus : « Je viens de perdre mon époux, Roi de notre clan, je ne veux pas perdre mon enfant. Je te promets une trêve, et te laisserai partir saine et sauve. Nos armes ne se tourneront plus vers vous. »
Je siffle Loox, qui lentement place sa gueule au-dessus du bébé, prêt à l’engloutir si besoin est.
Toute hésitante, j’avance…
Une flèche vient me cueillir à l’instant précis où je dépose le bébé dans les bras de sa mère. Je n’ai que le temps de voir le dragon happer le bébé.
La paix sera pour demain et je n’aurai pas le loisir de connaître, ni le devenir de mon doux dragon, ni la fin de l’histoire de nos peuples déchirés.
Je m’appelais Lia, toute jeune fille utopiste du peuple des arbres et espérais en la bonté et la foi en l’avenir, d’une mère… Simplement.

Domi Sagne
02/11/2015
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Poeme de Départbis

Poète Départbis

Départbis a publié sur le site 272 écrits. Départbis est membre du site depuis l'année 2008.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : La Guerre Des Tribusla ɡeʁə dε tʁibys

milə si- sɑ̃ katʁə vɛ̃- tʁwa… ane də tus lεz- εspwaʁ puʁ mɔ̃ pəplə, ɔpʁese dəpɥi dε desεni, paʁ la tʁiby dε vɛ̃sil. lœʁ ʃεf vjɛ̃ də desede aksidɑ̃tεllmɑ̃.
sɥitə a də sɔ̃bʁə- kəʁεllə də puvwaʁ dɑ̃ la famijə ʁwajalə, lε døz- εne, fʁεʁə ʒymo, lœ̃ pasifikə e lotʁə ɡeʁje, vulɑ̃ ʁeɲe syʁ la fɔʁε, nɔtʁə pəplə sε vy divize ɑ̃ dø tʁibys. lε milzɑ̃, « tʁiby dεz- aʁbʁəs », vit dɑ̃ la kanɔpe, e lε vɛ̃sil pəplə baʁbaʁə dy ba, ʁezidə dɑ̃ lɔ̃bʁə də la fɔʁε ʒibwajøzə.
ʒə mapεllə lja, e nə sɥi kynə tutə ʒənə fijə dy pəplə dε milzɑ̃. lɔ̃ʒiliɲə, mε ʃəvø bløs tʁesez- ɑ̃ lɔ̃ɡ natə, mɔ̃ kɔʁz- ε kuvεʁ də finəz- ekajə dɑ̃ dε tɔ̃ vεʁ iʁize. des nɔtʁə plys ʒənə aʒə, ʃakə milzɑ̃z- asyme dε fɔ̃ksjɔ̃ bjɛ̃ defini. lεz- œ̃ sɔ̃ pɔʁtœʁ dy fø, dotʁə- ʃaʁʒe dε vivʁə, dotʁə- sɔkype dɑ̃tʁətəniʁ no lɔʒi… nu vivɔ̃ dɑ̃z- œ̃ vilaʒə də tɔʁʃi, bati dɑ̃ la ʁamyʁə dεz- aʁbʁə- sekylεʁə, ki setiʁə lə lɔ̃ də pasəʁεllə kɔ̃poze də ʁɔ̃dɛ̃z- e də ljanə. no mεzɔ̃ ʁəsɑ̃ble a də ɡʁo fʁɥi syspɑ̃dys, dekɔʁe də mɔtifz- o kulœʁz- eklatɑ̃tə, e ki, la nɥi sə tʁɑ̃sfɔʁme ɑ̃ lɑ̃pjɔ̃.

ɑ̃ sə bo matɛ̃ dotɔmnə, ʒə desɑ̃ vεʁ lə sɔl spɔ̃ʒjø, syʁ lə do də mɔ̃ ʒənə e debɔnεʁə dʁaɡɔ̃ dε bwa, pʁenɔme luks. lə lɔ̃ dε tʁɔ̃k musysz- e ɡlisɑ̃, la desɑ̃tə ʁεstə ynə εkspedisjɔ̃ delikatə. ʒə sɥi ʃaʁʒe də veʁifje si lε vɛ̃sil nɔ̃ pa ɑ̃dɔmaʒe dyʁɑ̃ la nɥi, lε pje dεz- aʁbʁə- ki nuz- abʁite. nɔtʁə tʁavaj εɡzekyte, luks, tuʒuʁz- afame paʁ ɑ̃ ʃasə, sɑ̃ mə dəmɑ̃de mɔ̃n- avi. lε biʃəz- e lε dɛ̃ nɔ̃ ka bjɛ̃ sə təniʁ. mɔ̃ ʒənə ami va ɑ̃kɔʁə fεʁə dy deɡa avεk sɔ̃ suflə bʁylɑ̃. la vjɑ̃də ʁoti etɑ̃ sɔ̃ mεt favɔʁi ! ! !
œ̃ bʁɥi etʁɑ̃ʒə atiʁə mɔ̃ dʁaɡɔ̃ tʁo kyʁjø, vεʁz- œ̃ fuʁʁe. dœ̃ ku də lɑ̃ɡ pʁesi, il ɑ̃ʁulə ynə masə ɛ̃fɔʁmə, e delikatəmɑ̃ mə la depozə syʁ lε ʒənu. ʒuvʁə dε lɛ̃ʒə bʁɔde finəmɑ̃ e dekuvʁə œ̃ bebe… bebe sεʁtεnəmɑ̃ ublje dɑ̃ la fɔli e la fʁenezi də la nɥi də kʁemasjɔ̃ dy ʃεf də la tʁiby dy ba, ki sε deʁule nɔ̃ lwɛ̃ də la.
sə pəti εtʁə kuvεʁ də finəz- ekajə tʁɑ̃slysidəz- e ʃamaʁe mə ʁəɡaʁdə tεllmɑ̃ tɑ̃dʁəmɑ̃ kə mɔ̃ kœʁ sə bʁizə a lide də dəvwaʁ mεtʁə fɛ̃ a sε ʒuʁ, kaʁ tεllə ε la kɔ̃siɲə. okœ̃ vɛ̃sil nə dwa εtʁə epaʁɲe.
dœ̃ tɔ̃n- œ̃ pø sεk, ʒɛ̃teʁɔʒə mɔ̃ dʁaɡɔ̃ syʁ sə kə ʒə dwa fεʁə də sə minyskylə bebe. dɑ̃z- œ̃ sifləmɑ̃ pʁεskə inodiblə, il mə kɔ̃sεjə də lə ʁəmεtʁə a lɑ̃dʁwa u il la tʁuve e kə sə nε pa sɔ̃ pʁɔblεmə !
« dis… ʒənə dʁaɡɔ̃ iʁefleʃi, ty deniʃəz- œ̃ bebe dɑ̃ lε fuʁʁe, ty lə mεt syʁ mε ʒənu, e ty ʁəni tε ʁεspɔ̃sabilite. tɔ̃ flεʁə ε boku plys devəlɔpe kə lə mjɛ̃. ty savε dɔ̃k sə kil i avε dɑ̃ sε lɛ̃ʒə delika. ʒə nə sε pa a kεl ʒø ty ʒu, mε səla mə pεʁtyʁbə. »
vεkse, il tuʁnə sɔ̃ lɔ̃ kɔʁ, mə buskylɑ̃ də sa masivə kø myskle, e ʁəmɔ̃tə lɑ̃təmɑ̃ vεʁ la kanɔpe. ʒə ʁεstə sɑ̃ vwa, e syʁtu izɔle, o sɔl, avεk sə pəti εtʁə, dɔ̃ ʒə nə sε kə fεʁə. dɑ̃ ma tεtə tu sə buskylə. luks na pa pʁi kɔ̃sjɑ̃sə kil mə mεt ɑ̃ dɑ̃ʒe ɑ̃ budɑ̃. ʒə mə kaʃə suz- ynə enɔʁmə suʃə lə tɑ̃ də ʁefleʃiʁ. lɑ̃təmɑ̃, kɔmə lε plɑ̃tə ki puse syʁ lekɔʁsə dεz- aʁbʁə, ynə ide ʒεʁmə dɑ̃ mɔ̃ sεʁvo. sə bebe dwa εtʁə ʁɑ̃dy a sε paʁɑ̃. il nə fε pa paʁti dy ba pəplə, vy la finεsə də sε lɑ̃ʒə. lεspwaʁ ɛ̃sɑ̃se də puvwaʁ neɡɔsje sεt ɑ̃fɑ̃ kɔ̃tʁə œ̃n- aʁε dεz- ɔstilite, sybitəmɑ̃ mɑ̃vai. pø tεtʁə ε sə ynə ɔpɔʁtynite ki mε dɔne. mε kɔmɑ̃ paʁvəniʁ a ʁətʁuve sa tʁiby ?
dœ̃ pa sutəny, ʒə mə diʁiʒə vεʁ lə lak, evitɑ̃ lε vwa tʁase dɑ̃ la fɔʁε. tut- ε kalmə, tʁo kalmə. o bu də kεlkz- œʁ, aʁive syʁ la plaʒə, ʒə nə sε də kεl kote mə diʁiʒe. a paʁtiʁ disi, ʒə naviɡ ɑ̃ teʁɛ̃ ɛ̃kɔny. ʒə lɔ̃ʒə lεz- o kalməz- œ̃ mɔmɑ̃ e mɑ̃fɔ̃sə dɑ̃z- ynə fɔʁε dɑ̃sə e ymidə. lə bebe kɔmɑ̃sə a ʒɛ̃dʁə e ʒεstikyle dɑ̃ mε bʁa. sɑ̃ dutə kɔmɑ̃sə til a avwaʁ fɛ̃. œ̃ bʁɥi də bʁɑ̃ʃə kase sə fε də plysz- ɑ̃ plys pʁezɑ̃ dəʁjεʁə mwa. ʒə mə disimylə dɑ̃z- œ̃ fuʁʁe e sudɛ̃ ynə lɑ̃ɡ fʁwadə vjɛ̃ mə leʃe. mɔ̃ dʁaɡɔ̃… !
« ʒə nə puvε tə lεse sələ dɑ̃ la natyʁə. ɡʁɛ̃pə syʁ mɔ̃ do. ʒə tɑ̃mεnə u ty lə deziʁəs », mə myʁmyʁə lə ɡʁɑ̃ soʁjɛ̃ vεʁ amɑ̃də, tu pəno.
« kɔ̃dɥi mwa ʃe lε vɛ̃sil. »
syʁ də lɥi, il avɑ̃sə a ɡʁɑ̃dəz- ɑ̃ʒɑ̃be, devastɑ̃ tu syʁ sɔ̃ pasaʒə. lə bebe mɛ̃tənɑ̃ plœʁə, e sa vwa pεʁsɑ̃tə sə pʁɔpaʒə ɑ̃tʁə lε tʁɔ̃k daʁbʁə, sə ki alεʁtə kεlk vɛ̃sil, sεʁtεnəmɑ̃ a la ʁəʃεʁʃə dy bebe, vy kil vive esɑ̃sjεllmɑ̃ la nɥi. ʒə stɔpə lə dʁaɡɔ̃, e sotə syʁ lə sɔl musy.
lɑ̃fɑ̃ a bu də bʁa, ʒavɑ̃sə lɑ̃təmɑ̃ vεʁ sεz- ɔmə…
mɔ̃ dʁaɡɔ̃ dəʁjεʁə mwa, ʒə mə sɑ̃sz- œ̃ pø plysz- ɑ̃ sekyʁite. lə bebe mɛ̃tənɑ̃ yʁlə, a plɛ̃ pumɔ̃. sybitəmɑ̃, ʒə mə ʁətʁuvə sεʁne də tutə la tʁiby. lœʁ lɔ̃ɡ tɔʒəz- ynikɔlɔʁəz- e lœʁ ʃəvø tʁesez- ɑ̃ lɔ̃ɡ filamɑ̃ dʁese syʁ lœʁ kʁanə, mə fε pɑ̃se a dε balε də bʁyiεʁə. sələ ynə famə o vεtəmɑ̃ ʁiʃəmɑ̃ bʁɔde, savɑ̃sə vεʁ nu, lεz- iø ʁuʒi :
« ʁɑ̃ mwa sεt ɑ̃fɑ̃. »
ʒə tɑ̃tə lə tu puʁ lə tu :
« ʒə vε tə lə dɔne, mεz- ɑ̃ kɔ̃tʁəpaʁti, ʒə dəmɑ̃də ynə tʁεvə dεz- ɔstilite. si ty nε pa dakɔʁ, tɔ̃n- ɑ̃fɑ̃ paʁ diʁεktəmɑ̃ dɑ̃ la ɡələ dy dʁaɡɔ̃, e ʒə nezitəʁε pa ynə səɡɔ̃də. tɔ̃ pəplə na plys də ʃεf. vwala tʁo lɔ̃tɑ̃ kə no tʁibys sə deʃiʁe puʁ dε kɔ̃fli ʁwajoz- absyʁdə. lɑ̃tʁεdə e la sɔlidaʁite nu ʁɑ̃dʁε la vi plys fasilə. »
apʁε kεlk palabʁəz- ɑ̃tʁə ø, la famə savɑ̃sə vεʁ mwa, lε bʁa tɑ̃dys : « ʒə vjɛ̃ də pεʁdʁə mɔ̃n- epu, ʁwa də nɔtʁə klɑ̃, ʒə nə vø pa pεʁdʁə mɔ̃n- ɑ̃fɑ̃. ʒə tə pʁɔmεz- ynə tʁεvə, e tə lεsəʁε paʁtiʁ sεnə e sovə. noz- aʁmə- nə sə tuʁnəʁɔ̃ plys vεʁ vu. »
ʒə siflə luks, ki lɑ̃təmɑ̃ plasə sa ɡələ o dəsy dy bebe, pʁε a lɑ̃ɡlutiʁ si bəzwɛ̃ ε.
tutə ezitɑ̃tə, ʒavɑ̃sə…
ynə flεʃə vjɛ̃ mə kœjiʁ a lɛ̃stɑ̃ pʁesiz- u ʒə depozə lə bebe dɑ̃ lε bʁa də sa mεʁə. ʒə nε kə lə tɑ̃ də vwaʁ lə dʁaɡɔ̃-ape lə bebe.
la pε səʁa puʁ dəmɛ̃ e ʒə noʁε pa lə lwaziʁ də kɔnεtʁə, ni lə dəvəniʁ də mɔ̃ du dʁaɡɔ̃, ni la fɛ̃ də listwaʁə də no pəplə deʃiʁe.
ʒə mapəlε lja, tutə ʒənə fijə ytɔpistə dy pəplə dεz- aʁbʁəz- e εspeʁεz- ɑ̃ la bɔ̃te e la fwa ɑ̃ lavəniʁ, dynə mεʁə… sɛ̃pləmɑ̃.

dɔmi saɲə
zeʁo dø slaʃ ɔ̃zə slaʃ dø milə kɛ̃zə

Historique des Modifications

10/12/2016 14:29

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
10/11/2015 18:15Claude408

Une histoire très belle que tu nous contes à merveille. J’ai lu, mais je reviendrai pour lire à nouveau tellement c’est beau.

Prose Fantastique
Du 10/11/2015 13:01

L'écrit contient 1191 mots qui sont répartis dans 4 strophes.