Poème:Silence

Neant du bruit, tu sembles provenir d’outre tombe
Flottant tel un nuage assourdissant, le temps mime la pause en ton nom
Et pendant que d’autres se repandent, toi tu regnes dans l’ombre
Ton royaume de sourds impose la meditation

Sous tes airs d’introspection, ta melodie reste inquietante
Planant comme un ange passant son temps à nous faire douter
Que ton calme apparent ne cache pas une tempete vociferante
Que ton dictat absolu vienne à rendre muette la terre de nos ainées

J’ai peur qu’un jour les avares de mots jalousent ton or
Que tu etouffes les discussions en entranglant les reponses
Que tu sois le terreau d’une haine qui seme la mort
Que tu deviennes general faisant abdquider mes parolent qui te denoncent

Je t’en prie ne m’emmure pas avant que j’atteigne le caveau
Dernier parole d’un homme qui se sait condamné
Notre destin nous conduit surement à nous taire à jamais
Ultime reverence avant que ce soit la fin de mes maux