Poème:Petite Fleur

Sens-tu petite fleur cette impatience d’enfant qui bat dans mon cœur,
L’éloquence me manque pour te dire mon serment,
J’oublie volontiers le monde afin de te rêver toujours,
Permet moi de rester auprès de toi pour un rêve au long court,

Jaloux de notre liberté, nous étions, pauvres captifs empêtrés de nos liens seuls,
Je voudrais être ton oiseau mon aimée, et de ma cellule te dire mon bonheur,
Sur ton visage cette marque pourpre ne te quitte plus,
Ta coquetterie s’en trouve rehaussée, tu es ma flamme qui éclaire mes nuits sombres

Mon cœur a-t-il aimé avant aujourd’hui ?
Prête-moi tes yeux pour que je perçoive le monde afin d’approcher cette vérité qui est la tienne,
Je suis épris de toi comme jamais car je n’avais jamais vu la vrai beauté,
Du haut de ma tour, je me sens un jeune seigneur attendant d’être touché par la grâce qui t’habite,

A cette heure, je ne sais si peux m’éloigner quand mon cœur reste ici, car le bourdon s’installe en moi, loin de toi,
Comment pourrais-je m’éloigner de cette terre où tu brilles tel que la nature t’as faite,
Je n’ose bouger de peur de perdre de vue le brillant de tes yeux car c’est de cet empire que tu rends mon cœur prisonnier,

Petite fleur, je m’abandonne près de toi, je suis bien, serein, tu me berces dans tes bras,
Insuffle-moi la vie par tes baisers sur mes lèvres, mais je m’égare peut-être dans ce long présage,
Parle-moi, dis ce que l’amour te chuchote à l’oreille, ne sens-tu pas la lave qui coule dans mes veine,
J’étais pauvre avant de te connaître, et ma richesse est de t’avoir à mes côtés tous les jours,

L’aube miroite sur les nuages aux lointains attendant peut-être ton éveil,
Je glisse une main en direction de tes cheveux, puis d’un geste délicat je les caresse tandis que mon regard s’attarde à te chérir sans rompre ton sommeil,
Qu’il est doux de penser d’être heureux dans ce moment magique,

A présent je me lève, en priant que cette contagion règne sur ma vie, voilà la lumière, pensant déjà à mon juste retour…