Poème:Un Rêve

Je ne songe plus, sans toi je ne suis plus,
La ligne de la vie est pourtant si tendue,
Si fine, si courte et si fragile,
J’aimerais la trancher de mes doigts fébrilles.

Je n’y croyais pas, cela ne pouvais pas.
Non, impossible que je sois amoureu de toi.
Tu en aimes un autre, je dois t’oublier,
Mais comment oublier une personne qu’on aimais ?

J’n’ai pas trouvé la solution à ce mystère,
C’est pourquoi je t’admires, et continue à me taire,
Je me cacherais pour t’épier, te connaître,
Prendre tes habitudes afin de pouvoir renaître.

J’ai vu ton visage, je ne l’oublierais pas.
Mais une femme si bien peux-t’il vouloir de moi ?
J’ai tant souffert, tu dois me pardonner !
T’en a rien à faire. je m’en vais me tuer.

Transpercer de cette lame ce poitral, sans hésiter,
Je ne dois pas douter, sûrement pas regretter.
Je sens ce frisson parcourir mon corps, si froid.
Ma vue se trouble, je sombre devant toi,

Le sang coule, coule et continue de couler,
Tu viens à moi, fermes mes yeux de ta main glacée,
Et m’abandonnes, comme tu l’as toujours fait.
Tu ne sauras jamais combien je t’ai aimée.