Poème:Si L’amitié M’était Contée

Si l’amitié m’était conté, elle s’appellerait LIBERTÉ.
Comme deux antipodistes au milieu de l’arène
L’amitié s’abandonne et se laisse guider
De mots en maux, de joie en peine.

Si l’amitié m’était conté, elle s’appellerait PEINTURE
Comme le peintre et son modèle, béats et émus
L’amitié s’étale, se sculpte et se structure
Du rouge jusqu’au bleu, elle se met à nue.

Si l’amitié m’était conté, elle s’appellerait MUSIQUE
Comme cette symphonie en do, percutante et enjouée
L’amitié se faufile entre les notes classiques
Et les dissonances funèbres d’un soldat qu’on a tué

Si l’amitié m’était conté, elle s’appellerait POESIE
Comme deux acrostiches que l’on sous-entends
L’amitié se noie dans la ronde des mots écris
De verbe en verbe, de rime en rime, j’attends.

Si l’amitié nous est contée, alors elle s’appelle LIBERTE
Comme deux antipodistes, au milieu de l’arène
Notre amitié s’abandonne et se laisse guider
Par des mots, par tes mots, par nos joies et nos peines.

Si l’amitié m’était conté, elle s’appellerait TENDRESSE
Comme un as de trèfle qui pique mon cœur
L’amitié s’affole quand parfois elle rime avec caresse
Alors sans parler je m’esbigne et seule je pleure.

Si l’amitié m’était conté, elle s’appellerait PARDON
Comme une vague qui va qui vient, qui rampe et qui s’en va
L’amitié vagabonde entre ma folie et mes élucubrations
Alors avec la tendresse d’une sœur, tu viens et tu me tends les bras.

Si l’amitié ressemble à notre rencontre, alors elle s’appelle AMOUR PARTAGE
Comme un regard dans un miroir, un clin d’œil, un sourire
L’amitié sillonne la route de nos vies, et ressemble à un voyage
Où chaque étape est une pause, un livre ouvert vers la longévité.