Univers de poésie d'un auteur

Prose:La Vie Nous Rend Aveugle

La Prose

On pleure tous. Tard le soir dans son lit, le matin en se réveillant. On s’enferme dans sa chambre, la musique dans les oreilles, les paupières sérrées, l’impression que c’est la fin. Et puis les larmes coulent, qu’on soit homme ou femme, noir ou blanc. On est tous pareil au fond tu sais, tous des faibles, on s’est tous sentit loosers, on a tous voulut en finir, se noyer dans nos larmes. Ne plus revoir les visages qui nous font tant souffrir, ne plus avoir à décevoir les personnes qui nous sont les plus chères, ne plus supporter le regard de nos ennemis. Se demander pourquoi on est là, alors que des personnes meilleures que nous ne sont plus de ce monde. On voudrait mourrir à leur place. . Et on pleure, homme ou femme, blanc ou noir, fort ou faible, musclé ou maigre, jeune ou vieux, grand ou petit, méchant ou non. Tu vois cet homme là ? Il sourit, il est musclé, beau, éblouissant. Il a toutes les filles à ses pieds. Toutes sauf celle qu’il veut vraiment, celle qu’il aime de tout son cœur. Oui celle-là, au fond, cachée, discrète, tellement belle de l’intérieur. Cette fille que personne ne vois, cette fille qui a ces grands yeux tristes. Et là, ce mec qui a l’air si bien, il pleure le soir dans son lit. Ce mec il est tellement plus vulnérable qu’il en a l’air et il est seul avec sa torture. Et tu vois c’te meuf là ? Ouais, celle qui a trop de crayons noir, qui porte des sweats trop larges et des jeans déchirés. Ouais celle que personne peut saquer, celle qui serre les dents et avance sous les regards dégoutés. Celle là elle a une force au fond d’elle, tu peux même pas imaginer ! Elle est forte mais elle n’en a pas consciences. Tu savais que sous ses habits trop larges, se cache une perle rare, une pure merveille ? Une fille comme toi et moi, une fille qui se bat. Une fille qui a plus de mal, plus d’obstacle. Mais elle est plus courageuse que tous le collège reunit. Tu sais que le soir dans sa baignore elle s’entaille, en se soulant de musique punk et rock ? Son mascara coule, et son sang aussi. Elle souffre mais elle s’en fout. Elle veut juste oublier tu vois, alors elle se coupe, elle crie, elle boit, elle fume. Tu pouvais pas l’deviner ça, hein ? Le lendemain c’est comme si il ne s’était rien passer, alors qu’elle vit en enfer. Ouvre tes yeux ! Regarde ce p’tit gars, celui que tout le monde traite de tapette. Parce qu’il a un sac à roulette, des lunettes d’intellos, qu’il est maigrichon et pas beau. Tu la vois l’intelligence qui brille dans ses yeux ? La bonté qu’il ressort, malgrès ses lèvres serrés, sa démarche hésitante ? Et tu vois celui là, que tout l’monde traite de « gros » ? Il pleure le soir, en bouffant du chocolat et en lisant un livre sur les animaux, cacher sous ses couvertures avec une lampe de poche. Tu imagines sa souffrance, ce qu’il endure ? Et malgrès tout il s’évade, malgrès tout il reste fort. Non parce que toi tu regardes vite fais, mais fouille bien son regard, essaye de voir au dessous de sa peau. Tu verras les choses autrement. Et regarde nous, toi et moi, on a le sourire aux lèvres, on est bien, tandis que d’autres vivent dans la misère, handicapés, frappés par leur parents. On est bien alors que ces gamins ou ces jeunes ont peur. Cette peur leur créer une carapace. Cette peur leur dicte de se refermer sur eux même. Et nous on aide pas, tu vois. Ouvre les yeux, regarde au delà des apparence. Et là tu pleureras, tu laisseras couler de vraies larmes et tu pousseras de vrais cris.
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Poeme de Sarah.mertz.18

Poète Sarah.mertz.18

Sarah.mertz.18 a publié sur le site 10 écrits. Sarah.mertz.18 est membre du site depuis l'année 2013.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : La Vie Nous Rend Aveugleɔ̃ plœʁə tus. taʁ lə swaʁ dɑ̃ sɔ̃ li, lə matɛ̃ ɑ̃ sə ʁevεjɑ̃. ɔ̃ sɑ̃fεʁmə dɑ̃ sa ʃɑ̃bʁə, la myzikə dɑ̃ lεz- ɔʁεjə, lε popjεʁə seʁe, lɛ̃pʁesjɔ̃ kə sε la fɛ̃. e pɥi lε laʁmə- kule, kɔ̃ swa ɔmə u famə, nwaʁ u blɑ̃. ɔ̃n- ε tus paʁεj o fɔ̃ ty sε, tus dε fεblə, ɔ̃ sε tus sɑ̃ti luze, ɔ̃n- a tus vuly ɑ̃ finiʁ, sə nwaje dɑ̃ no laʁmə. nə plys ʁəvwaʁ lε vizaʒə ki nu fɔ̃ tɑ̃ sufʁiʁ, nə plysz- avwaʁ a desəvwaʁ lε pεʁsɔnə ki nu sɔ̃ lε plys ʃεʁə, nə plys sypɔʁte lə ʁəɡaʁ də noz- εnəmi. sə dəmɑ̃de puʁkwa ɔ̃n- ε la, alɔʁ kə dε pεʁsɔnə mεjəʁə kə nu nə sɔ̃ plys də sə mɔ̃də. ɔ̃ vudʁε muʁʁiʁ a lœʁ plasə. e ɔ̃ plœʁə, ɔmə u famə, blɑ̃ u nwaʁ, fɔʁ u fεblə, myskle u mεɡʁə, ʒənə u vjø, ɡʁɑ̃t- u pəti, meʃɑ̃ u nɔ̃. ty vwa sεt ɔmə la ? il suʁi, il ε myskle, bo, ebluisɑ̃. il a tutə lε fijəz- a sε pje. tutə sof sεllə kil vø vʁεmɑ̃, sεllə kil εmə də tu sɔ̃ kœʁ. ui sεllə la, o fɔ̃, kaʃe, diskʁεtə, tεllmɑ̃ bεllə də lɛ̃teʁjœʁ. sεtə fijə kə pεʁsɔnə nə vwa, sεtə fijə ki a sε ɡʁɑ̃z- iø tʁistə. e la, sə mεk ki a lεʁ si bjɛ̃, il plœʁə lə swaʁ dɑ̃ sɔ̃ li. sə mεk il ε tεllmɑ̃ plys vylneʁablə kil ɑ̃n- a lεʁ e il ε səl avεk sa tɔʁtyʁə. e ty vwa stə məf la ? uε, sεllə ki a tʁo də kʁεjɔ̃ nwaʁ, ki pɔʁtə dε swəa tʁo laʁʒəz- e dε ʒɑ̃ deʃiʁe. uε sεllə kə pεʁsɔnə pø sake, sεllə ki seʁə lε dɑ̃z- e avɑ̃sə su lε ʁəɡaʁd deɡute. sεllə la εllə a ynə fɔʁsə o fɔ̃ dεllə, ty pø mεmə pa imaʒine ! εllə ε fɔʁtə mεz- εllə nɑ̃n- a pa kɔ̃sjɑ̃sə. ty savε kə su sεz- abi tʁo laʁʒə, sə kaʃə ynə pεʁlə ʁaʁə, ynə pyʁə mεʁvεjə ? ynə fijə kɔmə twa e mwa, ynə fijə ki sə ba. ynə fijə ki a plys də mal, plys dɔpstaklə. mεz- εllə ε plys kuʁaʒøzə kə tus lə kɔlεʒə ʁəni. ty sε kə lə swaʁ dɑ̃ sa bεɲɔʁə εllə sɑ̃tajə, ɑ̃ sə sulɑ̃ də myzikə pœ̃k e ʁɔk ? sɔ̃ maskaʁa kulə, e sɔ̃ sɑ̃ osi. εllə sufʁə mεz- εllə sɑ̃ fu. εllə vø ʒystə ublje ty vwa, alɔʁz- εllə sə kupə, εllə kʁi, εllə bwa, εllə fymə. ty puvε pa ldəvine sa, ɛ̃ ? lə lɑ̃dəmɛ̃ sε kɔmə si il nə setε ʁjɛ̃ pase, alɔʁ kεllə vit ɑ̃n- ɑ̃fe. uvʁə tεz- iø ! ʁəɡaʁdə sə ptit ɡaʁ, səlɥi kə tu lə mɔ̃də tʁεtə də tapεtə. paʁsə kil a œ̃ sak a ʁulεtə, dε lynεtə dɛ̃tεllo, kil ε mεɡʁiʃɔ̃ e pa bo. ty la vwa lɛ̃tεlliʒɑ̃sə ki bʁijə dɑ̃ sεz- iø ? la bɔ̃te kil ʁəsɔʁ, malɡʁε sε lεvʁə- seʁe, sa demaʁʃə ezitɑ̃tə ? e ty vwa səlɥi la, kə tu lmɔ̃də tʁεtə də « ɡʁɔs » ? il plœʁə lə swaʁ, ɑ̃ bufɑ̃ dy ʃɔkɔla e ɑ̃ lizɑ̃ œ̃ livʁə syʁ lεz- animo, kaʃe su sε kuvεʁtyʁəz- avεk ynə lɑ̃pə də poʃə. ty imaʒinə sa sufʁɑ̃sə, sə kil ɑ̃dyʁə ? e malɡʁε tut- il sevadə, malɡʁε tut- il ʁεstə fɔʁ. nɔ̃ paʁsə kə twa ty ʁəɡaʁdə- vitə fε, mε fujə bjɛ̃ sɔ̃ ʁəɡaʁ, esεj də vwaʁ o dəsu də sa po. ty veʁa lε ʃozəz- otʁəmɑ̃. e ʁəɡaʁdə nu, twa e mwa, ɔ̃n- a lə suʁiʁə o lεvʁə, ɔ̃n- ε bjɛ̃, tɑ̃di kə dotʁə- vive dɑ̃ la mizεʁə, ɑ̃dikape, fʁape paʁ lœʁ paʁɑ̃. ɔ̃n- ε bjɛ̃ alɔʁ kə sε ɡamɛ̃z- u sε ʒənəz- ɔ̃ pœʁ. sεtə pœʁ lœʁ kʁee ynə kaʁapasə. sεtə pœʁ lœʁ diktə də sə ʁəfεʁme syʁ ø mεmə. e nuz- ɔ̃n- εdə pa, ty vwa. uvʁə lεz- iø, ʁəɡaʁdə o dəla dεz- apaʁɑ̃sə. e la ty pləʁəʁa, ty lεsəʁa kule də vʁε laʁməz- e ty pusəʁa də vʁε kʁi.

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
10/08/2014 16:39Melly-Mellow

Le message est magnifique mais il n’est pas du tout servi par la forme ni par l’orthographe.. Pour l’orthographe, vous avez accès au correcteur intégré à la fonction écrit (le V avec "abc" en exposant, le dernier item à droite de la tâche de fonctionnalités), et à l’option "je souhaite être corrigé" (dans ce cas, c’est moi qui m’occuperait de l’écrit avec plaisir)...
Pour la forme par contre, je ne peux pas vous aider.. En tout cas, pas directement.. Ce que je peux vous conseiller déjà, c’est de faire des paragraphes ! Espacer la lecture ! Mettre des pauses ! Créer un rythme ! C’est le meilleur moyen d’accrocher le lecteur.. En entre nous, le message méritant d’être lu, c’est un mal pour un bien que de travailler un peu plus ce texte..
Petite remarque sans importance, je pense que c’est plus une lettre ouverte qu’une pensée.. Mais ça après,c’est infime..
Amicalement, merci du partage-

Auteur de Poésie
10/08/2014 22:57Coburitc

Je suis d’accord avec Melly-Mellow , le texte ressemble à un gros pavé, alors que le contenu est de qualité , la souffrance d’une jeune fille , les scarifications , le mal être , l’égoisme des autres et des garçons.
Si vous preniez le temps d’harmoniser le fond et la forme , les lecteurs seraient plus nombreux.

Amitiés

Jean-Pierre

Auteur de Poésie
11/08/2014 10:39Sarah.Mertz.18

Merciii bcp

Prose - Sans Thème -
Du 10/08/2014 10:54

L'écrit contient 669 mots qui sont répartis dans 1 strophes.