Poème:301 117

Ses questions dans cet immense bâtiment
Une image de toi pour de perpétuels souvenirs

Un regard
Un semblant de sourire
Assez pour m’abasourdir

Alors je me dis
Que ce regard sur moi est,
Sans doute,
Ta plus fidèle attention

Le temps passe
Les conversations s’entassent
De moins en moins agacée
Quand le jour s’amène,
Je ferme les yeux sur ces sentiments potentiels

On ne se pose pas de questions,
On fonce en plein dedans,
Laissant les choses se faire avec le temps,
Sachant pertinemment que ça ne durera pas éternellement

Alors on fixe des règles,
On se dit qu’il n’y a pas de limites
Tout en sachant que lentement,
Nos coeurs crépitent

Des événements imprévus
Cela ne nous a pas déplus
Et on remet ça constamment
Sans jamais se remettre en question

Puis le temps passe rapidement
Nos absences se font ressentir,
Mais on ne veut pas s’en repentir
Alors on se mélange chaque semaine sans acquittement

Et cette douceur incroyable,
Ces actes mémorables,
Ce temps implacable
Plus rien n’est contrôlable

Ces coups d’oeils volés,
Ces journées peuplées
Puis attendre la fin de journée
Pour enfin se retrouver

Et tous les deux on s’y perdait
Mais chacun de nous attendait,
De savoir qui sera le premier,
A avouer que plus rien n’est contrôlé

Ces discussions cachées
Ces relations non avouées
Alors que c’est ce qu’on s’était juré,
Mais en aucun cas on ne voulait se blesser

Finalement c’est maladroit
Tous deux nous ne savons pas,
Voués à une fin douloureuse
Sans doute des disputes toutes plus houleuses

Une fin si facile à encaisser
Car jamais rien n’aura compté,
Et chacun poursuivra son chemin,
Sans jamais revenir sur la fin