Poème:Dégradations
Le Poème
L’Homme paiera le lourd tribut d’injustes choix,
Passés et actuels, qui annoncent sa fin.
Ainsi tous ses actes de bien mauvais aloi,
Le condamnent à mort, pire qu’un aigrefin.
Ce vingt et unième siècle, dès son début,
Se présente sombre pour beaucoup d’espèces,
Car par une seule elles seront déchues,
Elles disparaitront trahies par bassesse.
Bien des scientifiques, depuis des décennies,
Ont donné l’alerte auprès des dirigeants,
Qui refusent d’agir, restent en grand déni,
Continuent aveugles, sourds, sans discernement.
Les hauts politiques détiennent le pouvoir,
Mais ne méritent que déshonneur et mépris,
Comme ceux qui œuvrent, selon leur bon vouloir,
A cette destruction en mimant les surpris.
Ils se réunissent en longues palabres,
Énoncent des discours tous hautains et pédants,
Se congratulent en sourires macabres,
Sur l’avancée des reculades du moment.
Ils s’octroient mérites, honorabilités,
Pourtant leur égo les pousse à mutiler
La Nature qui nous a tant protégés,
Favorisant compromissions et intérêts.
Ils changent leurs noires options en nécessités,
Afin de paraître vertueux et sages,
Mais se confortent et rognent les libertés,
Tournent la Justice à leurs avantages.
Ne mettons plus leurs noms dans les dictionnaires,
Ou dans ces grands livres qui font des éloges,
Ils sont calculateurs et non visionnaires,
Minimisent les lois auquel ils dérogent.
Pourquoi agissent-ils vers cet effondrement ?
Tels des pharaons fous, ils condamnent à mort,
Les autres espèces pour un enterrement,
Qu’eux seuls leur ont choisi sans l’ombre d’un remords.
Passés et actuels, qui annoncent sa fin.
Ainsi tous ses actes de bien mauvais aloi,
Le condamnent à mort, pire qu’un aigrefin.
Ce vingt et unième siècle, dès son début,
Se présente sombre pour beaucoup d’espèces,
Car par une seule elles seront déchues,
Elles disparaitront trahies par bassesse.
Bien des scientifiques, depuis des décennies,
Ont donné l’alerte auprès des dirigeants,
Qui refusent d’agir, restent en grand déni,
Continuent aveugles, sourds, sans discernement.
Les hauts politiques détiennent le pouvoir,
Mais ne méritent que déshonneur et mépris,
Comme ceux qui œuvrent, selon leur bon vouloir,
A cette destruction en mimant les surpris.
Ils se réunissent en longues palabres,
Énoncent des discours tous hautains et pédants,
Se congratulent en sourires macabres,
Sur l’avancée des reculades du moment.
Ils s’octroient mérites, honorabilités,
Pourtant leur égo les pousse à mutiler
La Nature qui nous a tant protégés,
Favorisant compromissions et intérêts.
Ils changent leurs noires options en nécessités,
Afin de paraître vertueux et sages,
Mais se confortent et rognent les libertés,
Tournent la Justice à leurs avantages.
Ne mettons plus leurs noms dans les dictionnaires,
Ou dans ces grands livres qui font des éloges,
Ils sont calculateurs et non visionnaires,
Minimisent les lois auquel ils dérogent.
Pourquoi agissent-ils vers cet effondrement ?
Tels des pharaons fous, ils condamnent à mort,
Les autres espèces pour un enterrement,
Qu’eux seuls leur ont choisi sans l’ombre d’un remords.
PostScriptum
Reste cette énigme pour moi : pourquoi l’Homme, soi-disant sensé, mène-t-il « son Monde » vers la destruction alors qu’il pourrait choisir une autre voie ?
Poète Gp
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Syllabes Hyphénique: Dégradations
lhom=me=paie=ra=le=lourd=tri=but=din=jus=tes=choix 12pas=sés=et=ac=tuels=qui=an=non=cent=sa=fin 11
ain=si=tous=ses=ac=tes=de=bien=mau=vais=a=loi 12
le=con=dam=nent=à=mort=pi=re=quun=ai=gre=fin 12
ce=vingt=et=u=niè=me=siè=cle=dès=son=dé=but 12
se=pré=sen=te=som=bre=pour=beau=coup=des=pè=ces 12
car=par=u=ne=seu=le=el=les=se=ront=dé=chues 12
el=les=dis=pa=rai=tront=tra=hies=par=bas=sesse 11
bien=des=s=cien=ti=fi=ques=de=puis=des=décen=nies 12
ont=don=né=la=ler=te=au=près=des=di=ri=geants 12
qui=re=fu=sent=da=gir=res=tent=en=grand=dé=ni 12
conti=nuent=a=veu=gles=sourds=sans=dis=cer=ne=ment 11
les=hauts=po=li=ti=ques=dé=tien=nent=le=pou=voir 12
mais=ne=mé=ri=tent=que=dé=shon=neur=et=mé=pris 12
com=me=ceux=qui=œu=vrent=se=lon=leur=bon=vou=loir 12
a=cette=des=truc=ti=on=en=mi=mant=les=sur=pris 12
ils=se=ré=u=nis=sent=en=lon=gues=pa=la=bres 12
énon=cent=des=dis=cours=tous=hau=tains=et=pé=dants 11
se=con=gra=tu=lent=en=sou=ri=res=ma=ca=bres 12
sur=la=van=cée=des=re=cu=la=des=du=mo=ment 12
ils=soc=troient=mé=ri=tes=ho=no=ra=bi=li=tés 12
pour=tant=leur=é=go=les=pous=se=à=mu=ti=ler 12
la=na=tu=re=qui=nous=a=tant=pro=té=gés 11
fa=vo=ri=sant=com=pro=mis=sions=et=in=té=rêts 12
ils=changent=leurs=noi=res=op=tions=en=né=ces=si=tés 12
a=fin=de=pa=raî=tre=ver=tu=eux=et=sa=ges 12
mais=se=con=for=tent=et=ro=gnent=les=li=ber=tés 12
tour=nent=la=jus=ti=ce=à=leurs=a=van=ta=ges 12
ne=met=tons=plus=leurs=noms=dans=les=dic=ti=on=naires 12
ou=dans=ces=grands=li=vres=qui=font=des=é=lo=ges 12
ils=sont=cal=cu=la=teurs=et=non=vi=sion=nai=res 12
mi=ni=mi=sent=les=lois=au=quel=ils=dé=rogent 11
pour=quoi=a=gis=sent=tils=vers=cet=ef=fon=dre=ment 12
tels=des=pha=raons=fous=ils=con=dam=nent=à=mort 11
les=au=tres=es=pè=ces=pour=un=en=ter=re=ment 12
queux=seuls=leur=ont=choi=si=sans=lom=bre=dun=re=mords 12
Phonétique : Dégradations
lɔmə pεəʁa lə luʁ tʁiby dɛ̃ʒystə ʃwa,pasez- e aktɥεl, ki anɔ̃se sa fɛ̃.
ɛ̃si tus sεz- aktə də bjɛ̃ movεz- alwa,
lə kɔ̃damne a mɔʁ, piʁə kœ̃n- εɡʁəfɛ̃.
sə vɛ̃t- e ynjεmə sjεklə, dε sɔ̃ deby,
sə pʁezɑ̃tə sɔ̃bʁə puʁ boku dεspεsə,
kaʁ paʁ ynə sələ εllə səʁɔ̃ deʃɥ,
εllə dispaʁεtʁɔ̃ tʁai paʁ basεsə.
bjɛ̃ dε siifik, dəpɥi dε desεni,
ɔ̃ dɔne lalεʁtə opʁε dε diʁiʒɑ̃,
ki ʁəfyze daʒiʁ, ʁεste ɑ̃ ɡʁɑ̃ deni,
kɔ̃tinɥe avøɡlə, suʁd, sɑ̃ disεʁnəmɑ̃.
lεz- o pɔlitik detjεne lə puvwaʁ,
mε nə meʁite kə dezɔnœʁ e mepʁi,
kɔmə sø ki œvʁe, səlɔ̃ lœʁ bɔ̃ vulwaʁ,
a sεtə dεstʁyksjɔ̃ ɑ̃ mimɑ̃ lε syʁpʁi.
il sə ʁeynise ɑ̃ lɔ̃ɡ palabʁə,
enɔ̃se dε diskuʁ tus-otɛ̃z- e pedɑ̃,
sə kɔ̃ɡʁatyle ɑ̃ suʁiʁə makabʁə,
syʁ lavɑ̃se dε ʁəkyladə dy mɔmɑ̃.
il sɔktʁwae meʁitə, onoʁabilite,
puʁtɑ̃ lœʁ eɡo lε pusə a mytile
la natyʁə ki nuz- a tɑ̃ pʁɔteʒe,
favɔʁizɑ̃ kɔ̃pʁɔmisjɔ̃z- e ɛ̃teʁε.
il ʃɑ̃ʒe lœʁ nwaʁəz- ɔpsjɔ̃z- ɑ̃ nesesite,
afɛ̃ də paʁεtʁə vεʁtɥøz- e saʒə,
mε sə kɔ̃fɔʁte e ʁɔɲe lε libεʁte,
tuʁne la ʒystisə a lœʁz- avɑ̃taʒə.
nə mεtɔ̃ plys lœʁ nɔ̃ dɑ̃ lε diksjɔnεʁə,
u dɑ̃ sε ɡʁɑ̃ livʁə- ki fɔ̃ dεz- elɔʒə,
il sɔ̃ kalkylatœʁz- e nɔ̃ vizjɔnεʁə,
minimize lε lwaz- okεl il deʁɔʒe.
puʁkwa aʒise til vεʁ sεt efɔ̃dʁəmɑ̃ ?
tεl dε faʁaɔ̃ fus, il kɔ̃damne a mɔʁ,
lεz- otʁəz- εspεsə puʁ œ̃n- ɑ̃tεʁəmɑ̃,
kø səl lœʁ ɔ̃ ʃwazi sɑ̃ lɔ̃bʁə dœ̃ ʁəmɔʁd.
Syllabes Phonétique : Dégradations
lɔmə=pε=ə=ʁa=lə=luʁ=tʁi=by=dɛ̃=ʒys=tə=ʃwa 12pa=se=ze=ak=tɥεl=ki=a=nɔ̃=se=sa=fɛ̃ 11
ɛ̃=si=tus=sε=zak=tə=də=bjɛ̃=mo=vε=za=lwa 12
lə=kɔ̃=dan=a=mɔʁ=pi=ʁə=kœ̃=nε=ɡʁə=fɛ̃ 11
sə=vɛ̃=te=y=njε=mə=sjε=klə=dε=sɔ̃=de=by 12
sə=pʁe=zɑ̃=tə=sɔ̃=bʁə=puʁ=bo=ku=dεs=pεs=ə 12
kaʁ=paʁ=y=nə=sə=lə=εl=lə=sə=ʁɔ̃=deʃɥ 11
εl=lə=dis=pa=ʁε=tʁɔ̃=tʁa=i=paʁ=ba=sε=sə 12
bj=ɛ̃=dε=si=i=fik=dəp=ɥi=dε=de=sε=ni 12
ɔ̃=dɔ=ne=la=lεʁ=tə=o=pʁε=dε=di=ʁi=ʒɑ̃ 12
ki=ʁə=fy=ze=da=ʒiʁ=ʁεs=te=ɑ̃=ɡʁɑ̃=de=ni 12
kɔ̃=tin=ɥe=a=vø=ɡlə=suʁd=sɑ̃=di=sεʁ=nə=mɑ̃ 12
lε=zo=pɔ=li=tik=de=tj=ε=ne=lə=pu=vwaʁ 12
mε=nə=me=ʁi=te=kə=de=zɔ=nœʁ=e=me=pʁi 12
kɔ=mə=sø=ki=œ=vʁe=sə=lɔ̃=lœʁ=bɔ̃=vu=lwaʁ 12
a=sε=tə=dεs=tʁyk=sjɔ̃=ɑ̃=mi=mɑ̃=lε=syʁ=pʁi 12
il=sə=ʁe=y=ni=se=ɑ̃=lɔ̃ɡ=pa=la=bʁə 11
e=nɔ̃=se=dε=dis=kuʁ=tus-o=tɛ̃=ze=pe=dɑ̃ 12
sə=kɔ̃=ɡʁa=ty=le=ɑ̃=su=ʁi=ʁə=ma=ka=bʁə 12
syʁ=la=vɑ̃=se=dε=ʁə=ky=la=də=dy=mɔ=mɑ̃ 12
il=sɔk=tʁw=e=me=ʁitə=o=no=ʁa=bi=li=te 12
puʁ=tɑ̃=lœʁ=e=ɡo=lε=pu=sə=a=my=ti=le 12
la=na=ty=ʁə=ki=nu=za=tɑ̃=pʁɔ=te=ʒe 11
fa=vɔ=ʁi=zɑ̃=kɔ̃=pʁɔ=mi=sjɔ̃=ze=ɛ̃=te=ʁε 12
il=ʃɑ̃=ʒe=lœʁ=nwaʁə=zɔp=sjɔ̃=zɑ̃=ne=se=si=te 12
a=fɛ̃=də=pa=ʁε=tʁə=vεʁ=tɥ=ø=ze=sa=ʒə 12
mε=sə=kɔ̃=fɔʁ=te=e=ʁɔ=ɲe=lε=li=bεʁ=te 12
tuʁ=ne=la=ʒys=tis=ə=a=lœʁ=za=vɑ̃=ta=ʒə 12
nə=mε=tɔ̃=plys=lœʁ=nɔ̃=dɑ̃=lε=dik=sjɔ=nε=ʁə 12
u=dɑ̃=sε=ɡʁɑ̃=li=vʁə=ki=fɔ̃=dε=ze=lɔ=ʒə 12
il=sɔ̃=kal=ky=la=tœʁ=ze=nɔ̃=vi=zjɔ=nε=ʁə 12
mi=ni=mi=ze=lε=lwa=zo=kεl=il=de=ʁɔ=ʒe 12
puʁ=kwa=a=ʒi=se=til=vεʁ=sεt=e=fɔ̃=dʁə=mɑ̃ 12
tεl=dε=fa=ʁa=ɔ̃=fus=il=kɔ̃=dan=a=mɔʁ 11
lε=zo=tʁə=zεs=pε=sə=puʁ=œ̃=nɑ̃=tε=ʁə=mɑ̃ 12
kø=səl=lœʁ=ɔ̃=ʃwa=zi=sɑ̃=lɔ̃=bʁə=dœ̃=ʁə=mɔʁd 12
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
23/01/2021 12:59Naturelle
Quelle vérité ! Peut être que homme, ne va pas à l’essentiel, le toujours plus, le maintient dans l’ignorance qu’un jour, la destruction grandissante de la nature, ne lui permettra plus de vivre. Ce n’est pas de moi, mais je trouve cette phrase juste:Lorsque l’homme aura coupé le dernier arbre, pollué la dernière goutte d’eau, tué le dernier animal et pêché le dernier poisson, alors il se rendra compte que l’argent n’est pas comestible. " (proverbe indien). Et votre poème est remarquable.
23/01/2021 13:53Mémo
La cupidité, l’égoïsme, la soif du pouvoir ...Il ne faut pas aller chercher bien loin ce qui pousse une grande partie de l’humanité à de tels agissements.
28/01/2021 15:30Anya
Un poème qui met le doigt sur ce qui nous fâche Par cupidité ou par négligence nous avons laissé la nature se dégrader Une situation difficile à maitriser puisqu’elle nécessite l’accord de tout les pays pour y remédier Heureusement les jeunes sont très sensibles à ce problème et leur détermination permettra peut être de trouver des solutions que nous n avons pas cherchées Merci pour ce poème engagé,bien formulé, qui pousse à nous engager à défendre notre terre,notre bien commun
Poème Société
Du 23/01/2021 10:08
L'écrit contient 248 mots qui sont répartis dans 9 strophes. Toutes les strophes sont composés de 4 vers. Il est possible que le texte suive une forme de poésie classique.