Poème:L’infortune Des Pauvres Gens
Le Poème
Ne regardez plus à l’horizon
Car dans la brume des affaires de raison
Le bon vivre s’est avarié
Oyez laborieux et colporteurs des campagnes
Allez le dire, l’or ne roule plus
Sa perte affecte la confiance qui stagne
En marchés où rare est le flux
Oyez les nobles Don Quichotte, les moulins
Sont en mains de cupides châtelains
Secourez, assistez veuves et orphelins [1]
Minots, cagoles et bambins [2]
Oyez imposés, taxés et pauvres hommes
Vos maîtres vont requérir
Et vous cèderez vos liards sans coup férir [3]
En taxes, impôts, triste binôme
Que ne puissiez-vous pas fuir en pays de Justice
Où l’or roi ne serait plus vendu
Car il souille ceux qui ne s’en affranchissent
Ne pleurez pas sur le superflu perdu
Pauvres hères, cessez de vous laisser faire
Les Seigneurs sont en embuscade pour l’escalade
Ce sont des requins qui vous foutent en cagade [4]
Réveillez-vous les grabataires.
GRAMO
14 novembre 2012
[1] Minot : Enfant en français de Marseille
[2] Cagole : fille de joie en français de Marseille
[3] Ancienne pièce de monnaie
[4] Cagade : « merdier » en français de Marseille
PostScriptum
Salut à vous tous et toutes
J’ai écris cette poésie, (mais en est-ce bien une ? ) en octobre écoulé au vu du pourrisement des économies européennes allemagne exclue.
Les manifestations des travailleurs de ce 14 novembre me donne l’occasion de le révéler et de vous le soumettre.
Amitiés
GRAMO
Poète Gramo
Gramo a publié sur le site 307 écrits. Gramo est membre du site depuis l'année 2011.Lire le profil du poète GramoSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: L’infortune Des Pauvres Gens
oyez=bon=nes=gens=tra=vail=leurs=et=ou=vriers 10ne=re=gar=dez=plus=à=l=ho=ri=zon 10
car=dans=la=brume=des=af=fai=res=de=rai=son 11
le=bon=vi=vre=sest=a=va=ri=é 9
oyez=la=bo=rieux=et=col=por=teurs=des=cam=pagnes 11
al=lez=le=di=re=lor=ne=rou=le=plus 10
sa=perteaf=fec=te=la=con=fian=ce=qui=stagne 10
en=mar=chés=où=ra=re=est=le=flux 9
oyez=les=nobles=don=qui=chot=te=les=mou=lins 10
sont=en=mains=de=cu=pi=des=châ=te=lains 10
se=cou=rez=as=sis=tez=veuves=et=or=phe=lins=ou=vre=cro=chet=un=fer=me=crochet 19
mi=nots=ca=goles=et=bam=bins=ou=vre=cro=chet=deux=fer=me=crochet 15
oyez=im=po=sés=taxés=et=pau=vres=hom=mes 10
vos=maî=tres=vont=re=qué=rir 7
et=vous=cède=rez=vos=liards=sans=coup=fé=rir=ou=vre=cro=chet=trois=fer=me=crochet 18
en=ta=xes=im=pôts=tris=te=bi=nô=me 10
que=ne=puis=siez=vous=pas=fu=ir=en=pa=ys=de=jus=tice 14
où=lor=roi=ne=se=rait=plus=ven=du 9
car=il=souille=ceux=qui=ne=sen=af=fran=chissent 10
ne=pleu=rez=pas=sur=le=su=per=flu=per=du 11
pauvres=hè=res=ces=sez=de=vous=lais=ser=faire 10
les=sei=gneurs=sont=en=em=bus=cade=pour=les=ca=lade 12
ce=sont=des=re=quins=qui=vous=foutent=en=ca=ga=deou=vre=cro=chet=qua=tre=fer=me=crochet 20
ré=veil=lez=vous=les=gra=ba=tai=res 9
gra=mo 2
qua=tor=ze=no=vem=bre=deux=mil=le=douze 10
ouvre=cro=chet=un=fer=me=cro=chet=mi=not=en=fant=en=fran=çais=de=mar=seille 18
ouvre=cro=chet=deux=fer=me=cro=chet=ca=go=le=fille=de=joieen=fran=çais=de=mar=seille 19
ouvre=cro=chet=trois=fer=me=cro=chet=an=ci=en=ne=piè=ce=de=mon=naie 17
ouvre=cro=chet=qua=tre=fer=me=cro=chet=ca=ga=de=mer=dier=en=fran=çais=de=mar=seille 20
Phonétique : L’infortune Des Pauvres Gens
waje bɔnə ʒɑ̃, tʁavajœʁz- e uvʁjenə ʁəɡaʁde plysz- a lɔʁizɔ̃
kaʁ dɑ̃ la bʁymə dεz- afεʁə də ʁεzɔ̃
lə bɔ̃ vivʁə sεt- avaʁje
waje labɔʁjøz- e kɔlpɔʁtœʁ dε kɑ̃paɲə
ale lə diʁə, lɔʁ nə ʁulə plys
sa pεʁtə afεktə la kɔ̃fjɑ̃sə ki staɲə
ɑ̃ maʁʃez- u ʁaʁə ε lə flyks
waje lε nɔblə dɔ̃ kiʃɔtə, lε mulɛ̃
sɔ̃t- ɑ̃ mɛ̃ də kypidə ʃatəlɛ̃
səkuʁe, asiste vəvəz- e ɔʁfəlɛ̃z- uvʁə kʁoʃε œ̃ fεʁmə kʁoʃε
mino, kaɡɔləz- e bɑ̃bɛ̃z- uvʁə kʁoʃε dø fεʁmə kʁoʃε
wajez- ɛ̃poze, taksez- e povʁə- ɔmə
vo mεtʁə- vɔ̃ ʁəkeʁiʁ
e vu sεdəʁe vo ljaʁd sɑ̃ ku feʁiʁ uvʁə kʁoʃε tʁwa fεʁmə kʁoʃε
ɑ̃ taksə, ɛ̃po, tʁistə binomə
kə nə pɥisje vu pa fɥiʁ ɑ̃ pεi də ʒystisə
u lɔʁ ʁwa nə səʁε plys vɑ̃dy
kaʁ il sujə sø ki nə sɑ̃n- afʁɑ̃ʃise
nə pləʁe pa syʁ lə sypεʁfly pεʁdy
povʁə- εʁə, sese də vu lεse fεʁə
lε sεɲœʁ sɔ̃t- ɑ̃n- ɑ̃byskadə puʁ lεskaladə
sə sɔ̃ dε ʁəkɛ̃ ki vu fute ɑ̃ kaɡadə uvʁə kʁoʃε katʁə fεʁmə kʁoʃε
ʁevεje vu lε ɡʁabatεʁə.
ɡʁamo
katɔʁzə nɔvɑ̃bʁə dø milə duzə
uvʁə kʁoʃε œ̃ fεʁmə kʁoʃε mino : ɑ̃fɑ̃ ɑ̃ fʁɑ̃sε də maʁsεjə
uvʁə kʁoʃε dø fεʁmə kʁoʃε kaɡɔlə : fijə də ʒwa ɑ̃ fʁɑ̃sε də maʁsεjə
uvʁə kʁoʃε tʁwa fεʁmə kʁoʃε ɑ̃sjεnə pjεsə də mɔnε
uvʁə kʁoʃε katʁə fεʁmə kʁoʃε kaɡadə : « mεʁdjəʁ » εn fʁɑ̃sε də maʁsεjə
Syllabes Phonétique : L’infortune Des Pauvres Gens
wa=je=bɔ=nə=ʒɑ̃=tʁa=va=jœʁ=ze=u=vʁj=e 12nə=ʁə=ɡaʁ=de=plys=za=lɔ=ʁi=zɔ̃ 9
kaʁ=dɑ̃=la=bʁy=mə=dε=za=fε=ʁə=də=ʁε=zɔ̃ 12
lə=bɔ̃=vi=vʁə=sε=ta=va=ʁj=e 9
wa=je=la=bɔ=ʁjø=ze=kɔl=pɔʁ=tœʁ=dε=kɑ̃=paɲə 12
a=le=lə=di=ʁə=lɔʁ=nə=ʁu=lə=plys 10
sa=pεʁ=tə=a=fεk=tə=la=kɔ̃=fjɑ̃=sə=ki=staɲə 12
ɑ̃=maʁ=ʃe=zu=ʁa=ʁə=ε=lə=flyks 9
wa=je=lε=nɔ=blə=dɔ̃=ki=ʃɔ=tə=lε=mu=lɛ̃ 12
sɔ̃=tɑ̃=mɛ̃=də=ky=pi=də=ʃa=tə=lɛ̃ 10
sə=ku=ʁe=a=sis=te=və=və=ze=ɔʁfə=lɛ̃=zu=vʁə=kʁo=ʃε=œ̃=fεʁ=mə=kʁo=ʃε 20
mi=no=ka=ɡɔlə=ze=bɑ̃=bɛ̃=zu=vʁə=kʁo=ʃε=dø=fεʁ=mə=kʁo=ʃε 16
wa=je=zɛ̃=po=ze=tak=se=ze=po=vʁə=ɔ=mə 12
vo=mε=tʁə=vɔ̃=ʁə=ke=ʁiʁ 7
e=vu=sεdə=ʁe=vo=ljaʁd=sɑ̃=ku=fe=ʁiʁ=u=vʁə=kʁo=ʃε=tʁwa=fεʁ=mə=kʁo=ʃε 19
ɑ̃=tak=sə=ɛ̃=po=tʁis=tə=bi=no=mə 10
kə=nə=pɥi=sje=vu=pa=fɥ=iʁ=ɑ̃=pε=idə=ʒys=tisə 13
u=lɔʁ=ʁwa=nə=sə=ʁε=plys=vɑ̃=dy 9
kaʁ=il=su=jə=sø=ki=nə=sɑ̃=na=fʁɑ̃=ʃi=se 12
nə=plə=ʁe=pa=syʁ=lə=sy=pεʁ=fly=pεʁ=dy 11
po=vʁə=ε=ʁə=se=se=də=vu=lε=se=fε=ʁə 12
lε=sε=ɲœʁ=sɔ̃=tɑ̃=nɑ̃=bys=kadə=puʁ=lεs=ka=ladə 12
sə=sɔ̃=dεʁə=kɛ̃=ki=vu=fu=te=ɑ̃=ka=ɡa=dəu=vʁə=kʁo=ʃε=ka=tʁə=fεʁ=mə=kʁo=ʃε 21
ʁe=vε=j=e=vu=lε=ɡʁa=ba=tεʁ=ə 10
ɡʁa=mo 2
ka=tɔʁ=zə=nɔ=vɑ̃=bʁə=dø=mi=lə=du=zə 11
uvʁə=kʁo=ʃε=œ̃=fεʁ=mə=kʁo=ʃε=mi=no=ɑ̃=fɑ̃=ɑ̃=fʁɑ̃=sε=də=maʁ=sεjə 18
uvʁə=kʁo=ʃε=dø=fεʁ=mə=kʁo=ʃε=ka=ɡɔ=lə=fi=jə=də=ʒwa=ɑ̃=fʁɑ̃=sε=də=maʁ=sεjə 21
uvʁə=kʁo=ʃε=tʁwa=fεʁ=mə=kʁo=ʃε=ɑ̃=sjε=nə=pjε=sə=də=mɔ=nε 16
uvʁə=kʁo=ʃε=ka=tʁə=fεʁ=mə=kʁo=ʃε=ka=ɡa=də=mεʁ=djəʁ=εn=fʁɑ̃=sε=də=maʁ=sεjə 20
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Commentaires Sur La Poesie
J’aime le style, les mots et toutes les vérités de ton poème
cela sera un coup de coeur, le dernier pour aujourd’hui (heu pour cette nuit lol)
amicalement
Ton texte colle àu moment présent, de plus il est très plaisant, amitiés, Loup
Très bien écrit et un beau moment de réflexion....Amitie!
Hello Mon ami Gramo, je lisais ton super poème comme si j’ai lu un des grands poètes de l’age baroque et combien j’ai trouvé beaucoup de plaisir en le lisant, oh mon Ami tu as une si belle plume, à ce que je vois, bravo pour ce très joli poème qui parle de notre monde et de la grande crise qui l’engloutisse, merci.
bravo l’aml pour ce poème sur l’un des plus gros problème de notre société. fort en ressentit ....
amitiés
Hello GMLavie
Merci pour ton appréciation; c’est vrai ce poème a un style différent des autres.
Pas socialo...ni communo...: révolutionnaire !
Allons enfants de la Patrie il est temps de changer la donne, dans l’hexagone !
GRAMO
Hello Loup Gris
J’avais ce poème au bout de la plume depuis un certain temps.
Après avoir quelque peu gratté sur le sujet je l’ai concrétisé en octobre puis la grève est arrivée en novembre...
Merci pour ton appréciation.
GRAMO
Coucou SKRAME
Merci pour ton avis qui me fait plaisir.
GRAMO
Hello Tulipe noire
Merci beaucoup d’être venu me lire.
Je ne sais pas si j’ai une belle plume comme tu dis. Tu sais je m’esquinte beaucoup à présenter des textes cohérents, en conformité avec ma pensée. Cela ne coule pas de source, mais lorsque je lis des appréciations telle la tienne, cela paye tous les efforts et le temps consenti a écrire ces quelques lignes.
Amitiés
GRAMO
Hello Lucky
Merci de m’honorer de ta présence et de ton commentaire.
GRAMO
Merci Jandot
Ce sujet n’a pas fini de tarabuster la société; tu as de ce point de vue tout à fait raison.
Mais vers quoi allons nous ?
Amitiés
GRAMO
Hélas trois hélas, tu as raison et pourtant elle s’évapore de plus
en plus la révolution.
Amitiés
Croire qu’en Allemagne tout est rose serait qu’une illusion.
Hello Lemmiath
Parfaitement raison , malgré les grosses Mercédès qui tracent en vitesse sur nos autoroutes, il y a là aussi des pauvres hères travaillant pour le prix d’un petit chômage.
Bonne semaine.
Emile