Prose:Cette Nuit La !
La Prose
De la colline me parvenaient les chants mêlés du vent et de la bruine.
De caresses subtiles en chevauchées dantesques, les trombes trouaient
le soir qui enfantait la nuit.
Elle serait belle cette nuit, entre le sombre et la lueur.
Elle donnerait aux questions le mystère des fleurs imaginaires de tous les
espoirs en partance.
De sa profondeur de nuit, s’érigerait comme un empilement d’étoiles semant
ici la peur et là, la poésie.
De quelle nuit s’agit-il ?
Elle n’est que la nuit, la traîne des heures claires, l’habit noir des silences.
Sera t’elle là, pesant de tous ses épithètes ?
Sera t’elle la longue allée complice des méditations ?
Ma nuit de l’invisible, de la quiètude propice aux étonnements.
Oh ! Point de bruits, plus de couleurs, les oiseaux sont couchés, les humains
dorment.
Le vent s’est assoupi, les nuages se sont écartés, la lune s’est glissée, furtive.
Est-ce que j’attendais la fin des tempêtes ?
Est-ce que j’espérais ce long intermède ?
Est-ce que je voulais ce manteau d’ombre pour me cacher dans la nuit,
cette nuit, notre nuit ?
Tu es apparue, discrète, près du puits. Un châle blanc couvrait tes épaules.
Ce blanc, tache lumineuse dans la pénombre signifiait-il que ma longue
nuit s’achevait ?
De caresses subtiles en chevauchées dantesques, les trombes trouaient
le soir qui enfantait la nuit.
Elle serait belle cette nuit, entre le sombre et la lueur.
Elle donnerait aux questions le mystère des fleurs imaginaires de tous les
espoirs en partance.
De sa profondeur de nuit, s’érigerait comme un empilement d’étoiles semant
ici la peur et là, la poésie.
De quelle nuit s’agit-il ?
Elle n’est que la nuit, la traîne des heures claires, l’habit noir des silences.
Sera t’elle là, pesant de tous ses épithètes ?
Sera t’elle la longue allée complice des méditations ?
Ma nuit de l’invisible, de la quiètude propice aux étonnements.
Oh ! Point de bruits, plus de couleurs, les oiseaux sont couchés, les humains
dorment.
Le vent s’est assoupi, les nuages se sont écartés, la lune s’est glissée, furtive.
Est-ce que j’attendais la fin des tempêtes ?
Est-ce que j’espérais ce long intermède ?
Est-ce que je voulais ce manteau d’ombre pour me cacher dans la nuit,
cette nuit, notre nuit ?
Tu es apparue, discrète, près du puits. Un châle blanc couvrait tes épaules.
Ce blanc, tache lumineuse dans la pénombre signifiait-il que ma longue
nuit s’achevait ?
Poète Halbran
Halbran a publié sur le site 107 écrits. Halbran est membre du site depuis l'année 2013.Lire le profil du poète HalbranSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Cette Nuit La !
də la kɔlinə mə paʁvənε lε ʃɑ̃ mεle dy vɑ̃ e də la bʁɥinə.də kaʁesə sybtiləz- ɑ̃ ʃəvoʃe dɑ̃tεsk, lε tʁɔ̃bə tʁuε
lə swaʁ ki ɑ̃fɑ̃tε la nɥi.
εllə səʁε bεllə sεtə nɥi, ɑ̃tʁə lə sɔ̃bʁə e la lɥœʁ.
εllə dɔnəʁε o kεstjɔ̃ lə mistεʁə dε flœʁz- imaʒinεʁə də tus lε
εspwaʁz- ɑ̃ paʁtɑ̃sə.
də sa pʁɔfɔ̃dœʁ də nɥi, seʁiʒəʁε kɔmə œ̃n- ɑ̃piləmɑ̃ detwalə səmɑ̃
isi la pœʁ e la, la pɔezi.
də kεllə nɥi saʒi til ?
εllə nε kə la nɥi, la tʁεnə dεz- œʁ klεʁə, labi nwaʁ dε silɑ̃sə.
səʁa tεllə la, pəzɑ̃ də tus sεz- epitεtə ?
səʁa tεllə la lɔ̃ɡ ale kɔ̃plisə dε meditasjɔ̃ ?
ma nɥi də lɛ̃viziblə, də la kjεtydə pʁɔpisə oz- etɔnəmɑ̃.
ɔ ! pwɛ̃ də bʁɥi, plys də kulœʁ, lεz- wazo sɔ̃ kuʃe, lεz- ymɛ̃
dɔʁme.
lə vɑ̃ sεt- asupi, lε nɥaʒə sə sɔ̃t- ekaʁte, la lynə sε ɡlise, fyʁtivə.
ε sə kə ʒatɑ̃dε la fɛ̃ dε tɑ̃pεtə ?
ε sə kə ʒεspeʁε sə lɔ̃ ɛ̃tεʁmεdə ?
ε sə kə ʒə vulε sə mɑ̃to dɔ̃bʁə puʁ mə kaʃe dɑ̃ la nɥi,
sεtə nɥi, nɔtʁə nɥi ?
ty ε apaʁy, diskʁεtə, pʁε dy pɥi. œ̃ ʃalə blɑ̃ kuvʁε tεz- epolə.
sə blɑ̃, taʃə lyminøzə dɑ̃ la penɔ̃bʁə siɲifjε til kə ma lɔ̃ɡ
nɥi saʃəvε ?
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
11/04/2013 20:22Manu Edouard Moulin
Cette nuit (la) me semble phantasmagorique....
j’ai ressenti une étrange présence qui embrassait tous tes mots...
J’aime ce genre de nuit....
J’aime te lire.
Amitié.
Manu
11/04/2013 20:56Mick-Jhon
Une longue nuit qui nous tient en haleine...
J’ai très apprécié cette lecture...merci.
Amitié...Mick.
21/10/2013 19:19Pengyou42
beaucoup de questions et une espérance (concrétisée?)pour moi la nuit est synonyme de régénération et de calme, elle ne fait peur qu’aux superstitieux .....
belle page d’écriture
22/10/2013 08:52Halbran
Bonjour Pengyou42
Merci pour ce passage à la tombée du jour.
Je suis d’accord pour la régénération. D’ailleurs, n’est-ce pas un peu ce que j’écris?
Guy
Prose Esperance
Du 26/03/2013 15:45
L'écrit contient 220 mots qui sont répartis dans 1 strophes.