Poème:Je Lève L’ancre Vers Le Lointain
Le Poème
On me dit que je pourrais enfin arrêter de fixer le chrono
Pour reprendre mes aventures sur les griffes des flots.
J’ai attendu, éperdument impatient, le large et ses eaux,
Même s’il est vieux mon voilier : ce majestueux radeau.
Dès l’aube, à l’heure où le phare est endormi,
Je partirai. On ne peut certes pas éviter les soucis,
Comprends que je pars voguant puisque j’en ai envie.
Je ne rêvais pas que d’arc-en-ciel, de nouveau monde,
D’aguichantes sirènes, j’avais peur qu’une tempête gronde.
Me fallait-il du rhum pour que la réalité me réponde ?
Aux jumelles siamoises, le monde bleu je scrute.
Habitait en moi une vocation, être marin, premier de ma liste.
Franchir les tropiques et l’horizon était un faisable but.
Sans doute, je m’étais égaré, seul et perdu
Dans un environnement contraire à la plage vêtue
De sables humides sous un banc de coquillages joufflus.
J’eus le droit, mon droit de sortir et il est à moi.
Si se présentent les intempéries, je brandirai mon épée prête au combat,
Même avec un œil, tel un cyclope, je touche du bois.
Car finalement, j’étais parti gambader loin de mon toit.
Pour reprendre mes aventures sur les griffes des flots.
J’ai attendu, éperdument impatient, le large et ses eaux,
Même s’il est vieux mon voilier : ce majestueux radeau.
Dès l’aube, à l’heure où le phare est endormi,
Je partirai. On ne peut certes pas éviter les soucis,
Comprends que je pars voguant puisque j’en ai envie.
Je ne rêvais pas que d’arc-en-ciel, de nouveau monde,
D’aguichantes sirènes, j’avais peur qu’une tempête gronde.
Me fallait-il du rhum pour que la réalité me réponde ?
Aux jumelles siamoises, le monde bleu je scrute.
Habitait en moi une vocation, être marin, premier de ma liste.
Franchir les tropiques et l’horizon était un faisable but.
Sans doute, je m’étais égaré, seul et perdu
Dans un environnement contraire à la plage vêtue
De sables humides sous un banc de coquillages joufflus.
J’eus le droit, mon droit de sortir et il est à moi.
Si se présentent les intempéries, je brandirai mon épée prête au combat,
Même avec un œil, tel un cyclope, je touche du bois.
Car finalement, j’étais parti gambader loin de mon toit.
PostScriptum
Allusion au déconfinement et à un marin (pas moi) passionné par la mer et le voyage : il y va quoi qu’il lui arrive, tellement qu’il avait besoin d’air frais…

Poète Hassan Hyjazi
Hassan Hyjazi a publié sur le site 296 écrits. Hassan Hyjazi est membre du site depuis l'année 2020.Lire le profil du poète Hassan HyjaziSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Je Lève L’ancre Vers Le Lointain
on=me=dit=que=je=pour=rais=en=fin=ar=rê=ter=de=fixer=le=chro=no 17pour=re=pren=dre=mes=a=ven=tures=sur=les=grif=fes=des=flots 14
jai=at=ten=du=é=per=dument=im=pa=ti=ent=le=lar=geet=ses=eaux 16
mê=me=sil=est=vieux=mon=voi=li=er=ce=ma=jes=tu=eux=ra=deau 16
dès=lau=be=à=l=heu=re=où=le=pha=re=est=en=dor=mi 15
je=par=ti=rai=on=ne=peut=cer=tes=pas=é=vi=ter=les=sou=cis 16
com=prends=que=je=pars=vo=guant=puis=que=jen=ai=en=vie 13
je=ne=rê=vais=pas=que=darc=en=ciel=de=nou=veau=mon=de 14
da=gui=chan=tes=si=rè=nes=ja=vais=peur=quu=ne=tem=pê=te=gronde 16
me=fal=lait=til=du=rhum=pour=que=la=ré=a=li=té=me=ré=ponde 16
aux=ju=mel=les=si=a=moi=ses=le=mon=de=bleu=je=s=cru=te 16
ha=bi=tait=en=moi=une=vo=ca=tion=être=ma=rin=pre=mier=de=ma=liste 17
fran=chir=les=tro=pi=ques=et=lho=ri=zon=é=tait=un=fai=sable=but 16
sans=dou=te=je=mé=tais=é=ga=ré=seul=et=per=du 13
dans=un=en=vi=ron=ne=ment=con=trai=re=à=la=pla=ge=vê=tue 16
de=sa=bles=hu=mi=des=sous=un=banc=de=co=quilla=ges=jouf=flus 15
jeus=le=droit=mon=droit=de=sor=tir=et=il=est=à=moi 13
si=se=présentent=les=in=tem=pé=ries=je=bran=di=rai=mon=é=pée=prê=teau=com=bat 19
mê=me=a=vec=un=œil=tel=un=cy=clo=pe=je=tou=che=du=bois 16
car=fi=na=le=ment=jé=tais=par=ti=gam=ba=der=loin=de=mon=toit 16
Phonétique : Je Lève L’ancre Vers Le Lointain
ɔ̃ mə di kə ʒə puʁʁεz- ɑ̃fɛ̃ aʁεte də fikse lə kʁonopuʁ ʁəpʁɑ̃dʁə mεz- avɑ̃tyʁə syʁ lε ɡʁifə dε flo.
ʒε atɑ̃dy, epεʁdyme ɛ̃pasjɑ̃, lə laʁʒə e sεz- o,
mεmə sil ε vjø mɔ̃ vwalje : sə maʒεstɥø ʁado.
dε lobə, a lœʁ u lə faʁə εt- ɑ̃dɔʁmi,
ʒə paʁtiʁε. ɔ̃ nə pø sεʁtə- pa evite lε susi,
kɔ̃pʁɑ̃ kə ʒə paʁ vɔɡɑ̃ pɥiskə ʒɑ̃n- ε ɑ̃vi.
ʒə nə ʁεvε pa kə daʁk ɑ̃ sjεl, də nuvo mɔ̃də,
daɡiʃɑ̃tə siʁεnə, ʒavε pœʁ kynə tɑ̃pεtə ɡʁɔ̃də.
mə falε til dy ʁɔm puʁ kə la ʁealite mə ʁepɔ̃də ?
o ʒymεllə sjamwazə, lə mɔ̃də blø ʒə skʁytə.
abitε ɑ̃ mwa ynə vɔkasjɔ̃, εtʁə maʁɛ̃, pʁəmje də ma listə.
fʁɑ̃ʃiʁ lε tʁɔpikz- e lɔʁizɔ̃ etε œ̃ fəzablə byt.
sɑ̃ dutə, ʒə metεz- eɡaʁe, səl e pεʁdy
dɑ̃z- œ̃n- ɑ̃viʁɔnəmɑ̃ kɔ̃tʁεʁə a la plaʒə vεtɥ
də sabləz- ymidə suz- œ̃ bɑ̃ də kɔkjaʒə ʒuflys.
ʒy lə dʁwa, mɔ̃ dʁwa də sɔʁtiʁ e il εt- a mwa.
si sə pʁezɑ̃te lεz- ɛ̃tɑ̃peʁi, ʒə bʁɑ̃diʁε mɔ̃n- epe pʁεtə o kɔ̃ba,
mεmə avεk œ̃n- œj, tεl œ̃ siklɔpə, ʒə tuʃə dy bwa.
kaʁ finaləmɑ̃, ʒetε paʁti ɡɑ̃bade lwɛ̃ də mɔ̃ twa.
Syllabes Phonétique : Je Lève L’ancre Vers Le Lointain
ɔ̃mə=dikə=ʒə=puʁ=ʁε=zɑ̃=fɛ̃=a=ʁε=te=də=fik=se=lə=kʁo=no 16puʁ=ʁə=pʁɑ̃=dʁə=mε=za=vɑ̃=ty=ʁə=syʁ=lε=ɡʁi=fə=dε=flo 15
ʒε=a=tɑ̃=dy=e=pεʁ=dy=me=ɛ̃=pa=sjɑ̃=lə=laʁʒə=e=sε=zo 16
mε=mə=sil=ε=vj=ø=mɔ̃=vwa=lje=sə=ma=ʒεs=tɥ=ø=ʁa=do 16
dε=lo=bə=a=lœ=ʁə=u=lə=fa=ʁə=ε=tɑ̃=dɔʁ=mi 14
ʒə=paʁ=ti=ʁε=ɔ̃=nə=pø=sεʁ=tə=pa=e=vi=te=lε=su=si 16
kɔ̃=pʁɑ̃=kə=ʒə=paʁ=vɔ=ɡɑ̃=pɥis=kə=ʒɑ̃=nε=ɑ̃=vi 13
ʒə=nə=ʁε=vε=pa=kə=daʁk=ɑ̃=sjεl=də=nu=vo=mɔ̃=də 14
da=ɡi=ʃɑ̃=tə=si=ʁε=nə=ʒa=vε=pœʁ=ky=nə=tɑ̃=pε=tə=ɡʁɔ̃də 16
mə=fa=lε=til=dy=ʁɔm=puʁ=kə=la=ʁe=a=li=te=mə=ʁe=pɔ̃də 16
o=ʒy=mεl=lə=sj=a=mwa=zə=lə=mɔ̃=də=blø=ʒə=skʁy=tə 15
a=bi=tε=ɑ̃=mwaynə=vɔ=ka=sjɔ̃=ε=tʁə=ma=ʁɛ̃=pʁə=mje=də=malistə 16
fʁɑ̃=ʃiʁ=lε=tʁɔ=pik=ze=lɔ=ʁi=zɔ̃=e=tε=œ̃=fə=za=blə=byt 16
sɑ̃=du=tə=ʒə=me=tε=ze=ɡa=ʁe=səl=e=pεʁ=dy 13
dɑ̃=zœ̃=nɑ̃=vi=ʁɔ=nə=mɑ̃=kɔ̃=tʁε=ʁə=a=la=pla=ʒə=vε=tɥ 16
də=sa=blə=zy=mi=də=su=zœ̃=bɑ̃=də=kɔ=kj=a=ʒə=ʒu=flys 16
ʒy=lə=dʁwa=mɔ̃=dʁwa=də=sɔʁ=tiʁ=e=il=ε=ta=mwa 13
sisə=pʁe=zɑ̃=te=lε=zɛ̃=tɑ̃=pe=ʁi=ʒə=bʁɑ̃=di=ʁε=mɔ̃=ne=pe=pʁε=təo=kɔ̃=ba 20
mε=mə=a=vεk=œ̃=nœj=tεl=œ̃=si=klɔ=pə=ʒə=tu=ʃə=dy=bwa 16
kaʁ=fi=na=lə=mɑ̃=ʒe=tε=paʁ=ti=ɡɑ̃=ba=de=lwɛ̃=də=mɔ̃=twa 16
Historique des Modifications
08/04/2021 19:43
Récompense
Commentaires Sur La Poesie

03/02/2021 07:35Mémo
Le vent du large, cet air iodé qui emplit nos poumons, et les cris des mouettes qui arrivent du ciel où planent aussi les goélands et les frégates....

04/02/2021 15:55Alejo
Fabuleux merci pour ce délice à lire sans modération. Mon coup de cœur poétique.
Cordialement Alejo.

06/02/2021 01:02Barbegrise
Très très beau texte et merci pour ces instants de rêves. Ton poème est un film réussie ou l’on s’évade car franchement, qui n’a jamais eu l’envie un jour de prendre le large et foutre le camp ? Bravo l’ami...et encore merci.
Poème Voyage
Du 03/02/2021 06:58
L'écrit contient 206 mots qui sont répartis dans 6 strophes.