Poème:Un Matin Comme Tous Les Matins

Huit heures, que dois-je espérer pour avoir bon état de forme ?
Pourquoi continuer à m’épanouir ? Gagnez son pain à la ferme
Dans les soucis des proches demains ; seul au monde
Devant ces éclats de lueurs panachées du soleil tel un filet d’ondes ?

À 7 heures, me voilà ! Un réveil de casser, ça va plus !
Personnes dans les parages, toujours le même air,
Toujours sur le lit, le sourire est toujours têtu,
Les yeux basculent vers une nuit sans lumière.

Six heures, on se lève sans pouvoir faire de sieste.
Donc, avec quelques cafés, on essaye d’être en activité
Ou résister, tout dépend si selon nous le weekend existe !
On dort à la pause sur notre bureau sans se faire épier…

Déjà 5 heures. Craquer ? Notre santé est devenue dérisoire !
Nous sommes censés tomber sur les problèmes des autres,
Réglé toutes mésaventures comme un robot fait ses devoirs.
La modernité nous boucle à un cycle où la monotonie est au centre…

Quatre heures, avec le lot embarrassant d’une mauvaise veille.
Je me réveille de plus en plus tôt. Avant, c’était impossible.
Par indigence, je me dois de vivre autant que l’abeille
Se souciant de servir, car profiter, elle n’est point capable…

Une heure, le deuxième étage de la journée.
La nuit m’aime-t-elle un peu, moyen… à la folie ?
J’ai l’intuition que chaque journée veut me révolter
À cause de ces adjonctions d’incléments défis !

Minuit, le boucan du bout de la nuit ne m’aide pas.
Les voisins se chamaillent en haut, plutôt fort à côté aussi,
Ça crie de plaisir en dessous, mais ne cogne pas.
M’imaginer arrêté tout ça n’est pas un choix qu’offre la vie…