Poème:L’inconcevable Manque

Je t’élucubre des textos depuis belle lurette.
Il n’y a nul rappel sur combien de constats constants
Fut tordu ma main droite, quel attique malhabile !
Tant pis, à dire vrai, c’est le cadet de mes colles.

Voici pour cette concomitance mes remerciements.
Prends tendrement ces mille morceaux de mon élément,
Mes mots galants, perçants l’âme, puisque j’suis épris ;
En retour, agrémente tes baisers comme sceau de ta répartie.

Que mon sérieux te réjouisse, comme la lune en croissant,
Par des euphories grisantes qui séduiront nos penchants.
Ta silhouette crémeuse fait alanguir, elle fouette le cœur
D’un coup violent celui qui n’a point arrangé son humeur.

Ma promise, t’est le sel chez les jaloux, le poivre en moi !
— Que le physique fait mal aux yeux ! Et l’hiver à la voix,
Et le temps à la mémoire, et la félonie à la franche fidélité…
Diminue ton éclat aux autres, de peur d’être vite menacée !

De laitues emmaillotées, tu n’es pas preneuse de ça.
Il te faut un truc authentique, propre à nos fameux choix.
Toutes mes faibles facultés, jusqu’ici se sont intensifiées,
Pour te plaire et t’entretenir, os de mes os, part de mon côté !