Poème:Frustré

J’ai bondi du lit, rétabli d’un infect fantasme !
En ayant rallié mes repères dans cet abîme.
Tôt, j’ai serré ma tasse de café peu fouetté,
Ensuite cassé des œufs, quel déjeuner frugal,
Au moment tendu où je suis seulet et mâle.

Je râle sur la météo, je claque chaque porte !
Je fais les cent pas, l’ennui m’insupporte !
Juste avant de balancer le plat dans l’évier.
Ai-je toujours été crispé ? Que récemment.
Plutôt que de lui plaire, je la battais souvent,

Je m’en veux fort, au regret de l’avoir dégagé.
Notre couple au soleil s’est asséché, a sombré !
Dedans, je ne me reconnais plus, pareil dehors,
Suite à mes actes imprudents, elle a déguerpi.
Ne plus t’avoir, ô nixe, me fait sens aujourd’hui !

En me jetant sur elle tel un matelas moelleux !
C’est à cet instant que je me sentirai heureux,
Si serein, très tranquille, l’instinct qui s’apaise ;
Obsédé à la corriger sans voir mes défauts
Mes tares m’ont rendu impudent à ses maux.

Depuis qu’elle n’est plus, j’essaie de changer,
Dans l’intention qu’elle repasse me pardonner,
Qu’on s’aime davantage, un retour à la genèse !
Car j’ai décidé de la chérir le reste de ma vie,
Oui, j’ai choisi de poursuivre jusqu’à l’infini !