Poème:Contrition

Mon égo pensait pouvoir surmonter les obstacles,
Par tant d’essais inefficaces, me vautrant
Dans des fredaines que je réprouve pourtant.
Tends-moi donc ta houlette, puisque je m’aveugle.

Quoi qu’il en soit, Seigneur, aux choses terre à terre,
J’ai beau m’évertuer, mes forces sont bornées.
Tu connais mes malles, leur poids et fixité,
Je te les confie, remodèle mon caractère.

Scelle de longanimité ma repentance,
Que ta bénignité me concilie à ta pureté,
Et que leur combo puisse gommer mes péchés.
Lave-moi, toi qui pris ma place à la potence.

Décharge mes épaules de l’avidité.
J’ai fait l’impoli à d’incalculables sauces,
Plus piquantes à chaque dose que j’endosse.
Absout mes écarts, Roi que je viens supplier.

Mon sanctuaire n’est plus électrifié…
Lorsque je philosophais, tu m’as abordé,
Ô saint messie, ton déchirement m’a pesé !
Que les nuisibles s’en aillent, viens m’assurer.

Velléitaire, l’on procrastine par mollesse.
C’est un de nos talons d’Achille, ainsi que l’œil.
Quel profit d’investir où tout est trompe-l’œil ?
L’indiscipline a une empreinte qui oppresse.

Il faut qu’il croisse et que je me prosterne,
Parce qu’on ne peut se contenter d’être amènes,
Mais que tu nous gracies de nos pénibles chaînes.
Amen.