Poème:Spleen Automnal
Le Poème
Avec ses nuits, longues et monotones.
Une insondable angoisse maintenant,
Envahie mon esprit d’idées bien mornes.
Pour sortir de cette torpeur morose,
Je monte dans les montagnes alentours.
En mon cœur, orange et jaune déposent,
Un bien-être, qui ne dure que le jour.
Quand l’obscurité tombe sur les champs,
Pour ne pas sombrer, je dois mes neurones,
Emplir des images contemplées avant.
Alors j’oublie les peurs qui m’aiguillonnent.
Poète Herivale
Herivale a publié sur le site 49 écrits. Herivale est membre du site depuis l'année 2021.Lire le profil du poète HerivaleSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Spleen Automnal
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a=lors=jou=blie=les=peurs=qui=mai=guil=lonnent 10
Phonétique : Spleen Automnal
lotɔmnə εt- aʁive diskʁεtəmɑ̃,avεk sε nɥi, lɔ̃ɡz- e monotɔnə.
ynə ɛ̃sɔ̃dablə ɑ̃ɡwasə mɛ̃tənɑ̃,
ɑ̃vai mɔ̃n- εspʁi dide bjɛ̃ mɔʁnə.
puʁ sɔʁtiʁ də sεtə tɔʁpœʁ mɔʁozə,
ʒə mɔ̃tə dɑ̃ lε mɔ̃taɲəz- alɑ̃tuʁ.
ɑ̃ mɔ̃ kœʁ, ɔʁɑ̃ʒə e ʒonə depoze,
œ̃ bjɛ̃ εtʁə, ki nə dyʁə kə lə ʒuʁ.
kɑ̃ lɔpskyʁite tɔ̃bə syʁ lε ʃɑ̃,
puʁ nə pa sɔ̃bʁe, ʒə dwa mε nəʁɔnə,
ɑ̃pliʁ dεz- imaʒə kɔ̃tɑ̃plez- avɑ̃.
alɔʁ ʒubli lε pœʁ ki mεɡɥjɔne.
Syllabes Phonétique : Spleen Automnal
lo=tɔmnə=ε=ta=ʁi=ve=dis=kʁε=tə=mɑ̃ 10a=vεk=sε=nɥi=lɔ̃ɡ=ze=mo=no=tɔ=nə 10
ynəɛ̃=sɔ̃=da=blə=ɑ̃=ɡwa=sə=mɛ̃=tə=nɑ̃ 10
ɑ̃=va=i=mɔ̃=nεs=pʁi=di=de=bjɛ̃=mɔʁnə 10
puʁ=sɔʁ=tiʁ=də=sε=tə=tɔʁ=pœʁ=mɔ=ʁozə 10
ʒə=mɔ̃tə=dɑ̃=lε=mɔ̃=ta=ɲə=za=lɑ̃=tuʁ 10
ɑ̃=mɔ̃=kœʁ=ɔ=ʁɑ̃ʒəe=ʒo=nə=de=po=ze 10
œ̃=bjɛ̃=ε=tʁə=kinə=dy=ʁə=kə=lə=ʒuʁ 10
kɑ̃=lɔp=sky=ʁi=te=tɔ̃=bə=syʁ=lε=ʃɑ̃ 10
puʁ=nə=pa=sɔ̃=bʁe=ʒə=dwa=mε=nə=ʁɔnə 10
ɑ̃=pliʁ=dε=zi=maʒə=kɔ̃=tɑ̃=ple=za=vɑ̃ 10
a=lɔʁ=ʒu=bli=lε=pœʁ=ki=mεɡ=ɥjɔ=ne 10
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Récompense
Commentaires Sur La Poesie
L’automne,
ma pauvre dame, visiblement c’est une saison monotone pour vous.
votre poème lui ne l’est pas et mérite fort bien notre coup de cœur.
Ma chère Hérivale,
Bien que vous deviez tout de même, endurez le grand blanc,
Encore, juste quelques jours et bientôt sera le printemps.
Les fleurs remettront de belles couleurs dans les champs,
Et vous pourrez à nouveau profiter du beau temps.
Car, en fin de compte ce n’est que du, cour âge.
La communion avec la nature reste le remède du promeneur solitaire dans ses moments de Spleen. Cet écrit si touchant par les mouvances de l’âme au contact de la saison équinoxiale dépeint la sensibilité du poète comme un tableau de Pissaro. Mon coup de cœur largement mérité n’est que bien peu de chose!
Bravo Herivale!
Amitiés poétiques
Maria
Très joli . Avec mon coup de cœur.
Poème État d'âme
Du 14/11/2023 19:01
