Poème:Mon Doux Rêve

Je me trouvais assis à ses côtés
Sur un banc, dans une forêt.
Des arbres autour de nous pour décor,
Ne m’attiraient pas autant que les lignes de son corps.

Je la regardais ce doux trésor,
À sa main gauche, elle portait une alliance,
Douce sensation que d’être enchaîné jusqu’à la mort
À cette jolie fée pour qui je sentais tant d’attirance.

Face à nous, une petite fille, à genou,
Nous souriait et jouait avec son doudou.
Qu’elle était belle, elle était à nous, et, de ce banc
Je me disais : « qu’est-ce qu’elle ressemble à sa maman. »

Avec toi jolie femme, partie inhérente
De ma personne, donc incontournable,
Je voulais encore que tu enfantes,
Tant nous vivions quelque chose de formidable…

D’un seul coup, j’entends du bruit,
Et autour, elles s’évanouissent…
Je me réveille, je suis seul dans mon lit…
Mais alors, tout ça… ce n’était qu’un rêve, un artifice.

La réalité me revient et cultive ma peine,
Mon sang se gangraine…
Nous nous sommes séparés alors que nous nous aimons,
Mais… à ces différends, je n’ai pas de solution.

Tout cela brûle mon âme,
Et me fait couler des larmes.
Tu étais amoureuse,
Tu n’aurais pas dû être malheureuse.

Aujourd’hui pour compagne, j’ai la souffrance.
Chaque jour je pleure en silence,
Et me réveille tous les matins,
Seul, avec mon chagrin.

J’aurais voulu rester dans ce rêve,
Où tu étais ma compagne de chaque instant,
Mais, pour moi, dans la vie, il n’y a pas de trève,
Et je reste seul avec mon tourment.