Poème:De La Peur Naîtra La Haine

Les fées attaquèrent donc les elfes au haut front
Et pour la première fois ce monde si merveilleux
Connut la guerre car même si les elfes malheureux
Clamaient leur innocence, avertis par le démons
Ne cessèrent le combat et détruisirent le havre de paix
Qu’avait été la cité de ces êtres magnifiques
La nouvelle se répandit dans toute la forêt
Et bientôt tous les grands peuples elfiques
Prirent les armes à leur tour, ainsi que les fées
Même les hommes et les dragons participèrent
A détruire leurs vies, leur bonheur leur foyers
Le combat s’amplifia emplissant l’atmosphère
D’un parfum d’aigreur et d’amertume éxécrable
Les regards s’enflammaient, le sang montait aux fronts
Les gestes s’emballaient et une rage formidable
Envahissaient les âmes de ces êtres si bons.

Le démon satisfait était remonté là
Où tout avait commencé, et où le feu brûlait
Du haut de son volcan, il leur donnait le la
Ordonnait la symphonie et la haine naissait
Partout les forêts s’embrasaient et les mers
Agitées de tous vents se déchaînaient
Engloutissaient la vie, comme elles n’avaient jamais fait
Et un grondement incessant envahissait les terres.
Le démon bien réjoui se déclectait sans fin
De ce spectacle horrible et se félicitait
Car par de simples mots, il déchirait
Un monde autrefois tout de candeur emprunt.

Mais il restait encore à envenimer les choses
Afin qu’à jamais la guerre dure et que la mort
Puisse à tout loisir prendre, décider du sort
De ceux qu’elle désirera, et brûler toutes les roses
Pour cela le démon avait une bonne idée
Une idée diabolique, pour déchirer les esprits
Comme déjà il avait déchiré les amis
Les étoiles palissaient dns ce noir soir d’été.