Univers de poésie d'un auteur

Poème:Le Monde Qui S’effondre En Silence.

A Propos du Poeme

Ce texte est né d’un regard lucide posé sur le monde, d’une douleur profonde mêlée à une vérité que nul ne peut encore ignorer.
Il n’a pas été écrit pour accuser, mais pour révéler.
Pas pour condamner, mais pour ouvrir les yeux.
Pas pour éteindre l’espoir, mais pour rappeler que l’ombre n’existe que parce que la lumière, quelque part, attend encore qu’on la rallume.
Ce poème n’est pas une fin : c’est un miroir, et un miroir ne ment jamais.

Le Poème

Le monde a faim, faim d’un pain qui n’arrive plus sur les tables brisées et faim d’une chaleur humaine qui s’est égarée dans les failles immenses de notre époque qui s’effrite sous nos pas.

La famine s’étend comme une ombre sans fin, une présence lourde et silencieuse qui traverse les continents en serrant les ventres et en étouffant les voix de ceux qui n’ont plus la force de crier.

Les enfants avancent avec des visages trop vieux, portant dans leurs yeux des histoires qui ne devraient appartenir qu’aux tombes ou aux siècles oubliés, et chaque pas qu’ils posent semble les enfoncer plus profondément dans un destin brisé.

Leurs corps fragiles ressemblent à des silhouettes en poussière, et leurs silences pèsent plus lourd que les vérités que le monde refuse encore d’affronter.

Les guerres, quant à elles, ne se contentent plus de réduire des villes en cendres : elles avalent les destins des peuples, mélangent la poussière des maisons détruites au sang des innocents, et transforment les nuits en camps d’attente où l’on compte les explosions comme d’autres compteraient les heures.

Dans certains endroits du monde, dormir est devenu un luxe, et respirer un acte de courage, tandis que l’aube qui se lève n’apporte plus de lumière mais seulement la confirmation que rien n’a changé depuis la veille.

Les visages se tournent vers le soleil, mais leurs regards sont creux, incapables de croire que la lumière puisse encore exister dans un univers saturé de ténèbres humaines.

La terre elle-même semble fatiguée de porter une humanité qui l’épuise, comme si chaque forêt brûlée lui retirait un morceau de poumon, comme si chaque océan souillé lui arrachait un souvenir précieux, comme si chaque montagne tailladée lui infligeait une meurtrissure qu’aucun temps ne pourra guérir.

Les animaux disparaissent comme des mots effacés d’un livre ancien, glissant dans un silence déchirant qui témoigne de notre incapacité à protéger ceux qui n’ont ni voix ni armes pour résister.

Les glaciers, jadis colosses indestructibles, fondent comme des larmes éternelles que le monde verse lentement, et les océans montent avec une patience mortelle, prêts à engloutir ce que l’homme croyait posséder pour toujours.

Dans les villes trop grandes, les foules avancent telles des fantômes modernes, hypnotisées par des écrans qui avalent la réalité et dérobent peu à peu la capacité de ressentir, d’aimer, de comprendre.

Chaque être marche enfermé dans sa propre solitude, une solitude si vaste et si profonde qu’elle pourrait engloutir un continent entier sans que personne ne s’en aperçoive.

Les cœurs se vident, les consciences se taisent, et l’humanité oublie progressivement ce qu’elle signifiait lorsqu’elle savait encore regarder le monde avec des yeux ouverts.

Les puissants se disputent des trônes fragiles construits sur la misère de millions d’âmes, et ils gouvernent un monde qu’ils ne comprennent plus, aveuglés par leur propre ambition et sourds aux souffrances qu’ils entretiennent.

Le mensonge circule plus rapidement que la vérité, la haine se propage comme un incendie incontrôlable, et les mots perdent leur essence jusqu’à devenir de simples souffles sans poids, incapables de changer quoi que ce soit.

Alors vient le temps du miroir, ce miroir fissuré et souillé dans lequel l’humanité ose enfin se regarder, découvrant un visage qu’elle ne reconnaît plus, marqué par toutes les fautes qu’elle s’est efforcée d’ignorer.

Ce ne sont pas seulement la famine, la guerre ou les saisons délirantes qui détruisent notre monde, mais notre incapacité à apprendre, notre refus obstiné de changer, notre fidélité aveugle à un chaos que nous entretenons jour après jour.

L’homme a forgé des armes plus puissantes que ses remords, dressé des frontières plus solides que ses valeurs, et transformé la douleur en commerce tandis que l’indifférence est devenue sa seconde nature.

Il croit dominer la création, alors qu’il n’est que le maître de ses illusions, se proclamant souverain d’un monde qu’il conduit lui-même vers l’abîme.

Toutes les civilisations ont cru durer éternellement, et toutes se sont effondrées le jour où elles ont cessé d’écouter les avertissements, le jour où elles ont confondu la force avec la sagesse, le pouvoir avec la vérité, le confort avec la vie.

Aujourd’hui, c’est notre tour, et le cycle revient comme une leçon oubliée que personne n’a jamais su retenir, aussi inévitable que la nuit succédant au jour.

Ce n’est pas le monde qui s’éteint, c’est l’humanité qui se vide d’elle-même, c’est le sens qui meurt, c’est la lumière intérieure qui s’évapore comme une brume fragile que personne n’a su protéger.

Le ciel survivra sans nous, les montagnes continueront de tenir debout, les océans poursuivront leur course, les étoiles brilleront encore, mais l’homme, lui, ne peut survivre sans une âme qu’il laisse mourir grain après grain, comme du sable fuyant entre des doigts distraits.

La tragédie suprême n’est pas d’assister à la mort du monde, mais de comprendre que nous avons contribué à le tuer sans même saisir la portée de nos gestes.

La tragédie n’est pas la fin elle-même, mais la façon dont nous avons vécu, comme si demain nous appartenait éternellement.

Et au centre du chaos demeure une question suspendue, une question plus lourde que toutes les catastrophes réunies : l’humanité mérite-t-elle encore d’être sauvée si elle a oublié ce que signifie être humaine ?

Ce dernier acte ne cherche aucune réponse : il tend simplement un miroir, et chacun doit y regarder son propre reflet, dans un univers où la lumière s’est retirée pour ne laisser briller que l’ombre immense de nos erreurs accumulées.
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PostScriptum

Épilogue.

Si ce texte frappe, c’est qu’il dit ce que beaucoup refusent encore d’admettre :
que le monde ne s’effondre pas sous le poids du destin,
mais sous le poids de nos propres choix.

Pourtant, même au cœur du gouffre, une vérité demeure :
l’humanité peut renaître, mais seulement si elle se reconnaît enfin coupable,
et surtout responsable.

Aucune lumière ne revient dans une maison
tant que personne n’a le courage d’allumer l’interrupteur.

Post-scriptum.

Ce texte n’est pas une accusation.
C’est une invitation.
Une invitation à voir,
à comprendre,
à changer.
À devenir enfin humains.
.
MANIHO
Validé le 12/10/2025

Poeme de Maniho

Poète Maniho

Maniho a publié sur le site 359 écrits. Maniho est membre du site depuis l'année 2020.

Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: Le Monde Qui S’effondre En Silence.le=mon=de=a=faim=faim=dun=pain=qui=nar=ri=ve=plus=sur=les=ta=bles=bri=sées=et=faim=du=ne=cha=leur=hu=mai=ne=qui=sest=é=ga=rée=dans=les=fail=les=im=men=ses=de=no=tre=é=po=que=qui=sef=fri=te=sous=nos=pas 53

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cha=que=ê=tre=mar=che=en=fer=mé=dans=sa=pro=pre=so=li=tu=de=u=ne=so=li=tu=de=si=vas=te=et=si=pro=fon=de=quel=le=pour=rait=en=glou=tir=un=con=ti=nent=en=ti=er=sans=que=per=son=ne=ne=sen=a=per=çoi=ve 56

les=cœurs=se=vi=dent=les=cons=cien=ces=se=tai=sent=et=l=hu=ma=ni=té=ou=blie=pro=gres=si=ve=ment=ce=quel=le=si=gni=fi=a=it=lors=quel=le=sa=vait=en=co=re=re=gar=der=le=mon=de=a=vec=des=y=eux=ou=verts 54

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Phonétique : Le Monde Qui S’effondre En Silence.lə mɔ̃də a fɛ̃, fɛ̃ dœ̃ pɛ̃ ki naʁivə plys syʁ lε tablə bʁizez- e fɛ̃ dynə ʃalœʁ ymεnə ki sεt- eɡaʁe dɑ̃ lε fajəz- imɑ̃sə də nɔtʁə epɔkə ki sefʁitə su no pa.

la faminə setɑ̃ kɔmə ynə ɔ̃bʁə sɑ̃ fɛ̃, ynə pʁezɑ̃sə luʁdə e silɑ̃sjøzə ki tʁavεʁsə lε kɔ̃tinɑ̃z- ɑ̃ seʁɑ̃ lε vɑ̃tʁəz- e ɑ̃n- etufɑ̃ lε vwa də sø ki nɔ̃ plys la fɔʁsə də kʁje.

lεz- ɑ̃fɑ̃z- avɑ̃se avεk dε vizaʒə tʁo vjø, pɔʁtɑ̃ dɑ̃ lœʁz- iø dεz- istwaʁə ki nə dəvʁε apaʁtəniʁ ko tɔ̃bəz- u o sjεkləz- ublje, e ʃakə pa kil poze sɑ̃blə lεz- ɑ̃fɔ̃se plys pʁɔfɔ̃demɑ̃ dɑ̃z- œ̃ dεstɛ̃ bʁize.

lœʁ kɔʁ fʁaʒilə ʁəsɑ̃ble a dε siluεtəz- ɑ̃ pusjεʁə, e lœʁ silɑ̃sə pεze plys luʁ kə lε veʁite kə lə mɔ̃də ʁəfyzə ɑ̃kɔʁə dafʁɔ̃te.

lε ɡeʁə, kɑ̃ a εllə, nə sə kɔ̃tɑ̃te plys də ʁedɥiʁə dε viləz- ɑ̃ sɑ̃dʁə : εlləz- avalɑ̃ lε dεstɛ̃ dε pəplə, melɑ̃ʒe la pusjεʁə dε mεzɔ̃ detʁɥitəz- o sɑ̃ dεz- inɔsɑ̃, e tʁɑ̃sfɔʁme lε nɥiz- ɑ̃ kɑ̃ datɑ̃tə u lɔ̃ kɔ̃tə lεz- εksplozjɔ̃ kɔmə dotʁə- kɔ̃təʁε lεz- œʁ.

dɑ̃ sεʁtɛ̃z- ɑ̃dʁwa dy mɔ̃də, dɔʁmiʁ ε dəvəny œ̃ lyksə, e ʁεspiʁe œ̃n- aktə də kuʁaʒə, tɑ̃di kə lobə ki sə lεvə napɔʁtə plys də lymjεʁə mε sələmɑ̃ la kɔ̃fiʁmasjɔ̃ kə ʁjɛ̃ na ʃɑ̃ʒe dəpɥi la vεjə.

lε vizaʒə sə tuʁne vεʁ lə sɔlεj, mε lœʁ ʁəɡaʁd sɔ̃ kʁø, ɛ̃kapablə də kʁwaʁə kə la lymjεʁə pɥisə ɑ̃kɔʁə εɡziste dɑ̃z- œ̃n- ynive satyʁe də tenεbʁə- ymεnə.

la teʁə εllə mεmə sɑ̃blə fatiɡe də pɔʁte ynə ymanite ki lepɥizə, kɔmə si ʃakə fɔʁε bʁyle lɥi ʁətiʁε œ̃ mɔʁso də pumɔ̃, kɔmə si ʃakə ɔseɑ̃ suje lɥi aʁaʃε œ̃ suvəniʁ pʁesjø, kɔmə si ʃakə mɔ̃taɲə tajade lɥi ɛ̃fliʒε ynə məʁtʁisyʁə kokœ̃ tɑ̃ nə puʁʁa ɡeʁiʁ.

lεz- animo dispaʁεse kɔmə dε moz- efase dœ̃ livʁə ɑ̃sjɛ̃, ɡlisɑ̃ dɑ̃z- œ̃ silɑ̃sə deʃiʁɑ̃ ki temwaɲə də nɔtʁə ɛ̃kapasite a pʁɔteʒe sø ki nɔ̃ ni vwa ni aʁmə- puʁ ʁeziste.

lε ɡlasje, ʒadi kɔlɔsəz- ɛ̃dεstʁyktiblə, fɔ̃de kɔmə dε laʁməz- etεʁnεllə kə lə mɔ̃də vεʁsə lɑ̃təmɑ̃, e lεz- ɔseɑ̃ mɔ̃te avεk ynə pasjɑ̃sə mɔʁtεllə, pʁεz- a ɑ̃ɡlutiʁ sə kə lɔmə kʁwajε pɔsede puʁ tuʒuʁ.

dɑ̃ lε vilə tʁo ɡʁɑ̃də, lε fuləz- avɑ̃se tεllə dε fɑ̃tomə mɔdεʁnə, ipnɔtize paʁ dεz- ekʁɑ̃ ki avalɑ̃ la ʁealite e deʁɔbe pø a pø la kapasite də ʁəsɑ̃tiʁ, dεme, də kɔ̃pʁɑ̃dʁə.

ʃakə εtʁə maʁʃə ɑ̃fεʁme dɑ̃ sa pʁɔpʁə sɔlitydə, ynə sɔlitydə si vastə e si pʁɔfɔ̃də kεllə puʁʁε ɑ̃ɡlutiʁ œ̃ kɔ̃tine ɑ̃tje sɑ̃ kə pεʁsɔnə nə sɑ̃n- apεʁswavə.

lε kœʁ sə vide, lε kɔ̃sjɑ̃sə sə tεze, e lymanite ubli pʁɔɡʁesivəmɑ̃ sə kεllə siɲifjε lɔʁskεllə savε ɑ̃kɔʁə ʁəɡaʁde lə mɔ̃də avεk dεz- iøz- uvεʁ.

lε pɥisɑ̃ sə dispyte dε tʁonə fʁaʒilə kɔ̃stʁɥi syʁ la mizεʁə də miljɔ̃ damə, e il ɡuvεʁne œ̃ mɔ̃də kil nə kɔ̃pʁεne plys, avøɡle paʁ lœʁ pʁɔpʁə ɑ̃bisjɔ̃ e suʁdz- o sufʁɑ̃sə kilz- ɑ̃tʁətjεne.

lə mɑ̃sɔ̃ʒə siʁkylə plys ʁapidəmɑ̃ kə la veʁite, la-εnə sə pʁɔpaʒə kɔmə œ̃n- ɛ̃sɑ̃di ɛ̃kɔ̃tʁolablə, e lε mo pεʁde lœʁ esɑ̃sə ʒyska dəvəniʁ də sɛ̃plə suflə sɑ̃ pwa, ɛ̃kapablə də ʃɑ̃ʒe kwa kə sə swa.

alɔʁ vjɛ̃ lə tɑ̃ dy miʁwaʁ, sə miʁwaʁ fisyʁe e suje dɑ̃ ləkεl lymanite ozə ɑ̃fɛ̃ sə ʁəɡaʁde, dekuvʁɑ̃ œ̃ vizaʒə kεllə nə ʁəkɔnε plys, maʁke paʁ tutə lε fotə kεllə sεt- efɔʁse diɲɔʁe.

sə nə sɔ̃ pa sələmɑ̃ la faminə, la ɡeʁə u lε sεzɔ̃ deliʁɑ̃tə ki detʁɥize nɔtʁə mɔ̃də, mε nɔtʁə ɛ̃kapasite a apʁɑ̃dʁə, nɔtʁə ʁəfyz- ɔpstine də ʃɑ̃ʒe, nɔtʁə fidelite avøɡlə a œ̃ ʃao kə nuz- ɑ̃tʁətənɔ̃ ʒuʁ apʁε ʒuʁ.

lɔmə a fɔʁʒe dεz- aʁmə- plys pɥisɑ̃tə kə sε ʁəmɔʁd, dʁese dε fʁɔ̃tjεʁə plys sɔlidə kə sε valœʁ, e tʁɑ̃sfɔʁme la dulœʁ ɑ̃ kɔmεʁsə tɑ̃di kə lɛ̃difeʁɑ̃sə ε dəvənɥ sa səɡɔ̃də natyʁə.

il kʁwa dɔmine la kʁeasjɔ̃, alɔʁ kil nε kə lə mεtʁə də sεz- ilyzjɔ̃, sə pʁɔklamɑ̃ suvəʁɛ̃ dœ̃ mɔ̃də kil kɔ̃dɥi lɥi mεmə vεʁ labimə.

tutə lε sivilizasjɔ̃z- ɔ̃ kʁy dyʁe etεʁnεllmɑ̃, e tutə sə sɔ̃t- efɔ̃dʁe lə ʒuʁ u εlləz- ɔ̃ sese dekute lεz- avεʁtisəmɑ̃, lə ʒuʁ u εlləz- ɔ̃ kɔ̃fɔ̃dy la fɔʁsə avεk la saʒεsə, lə puvwaʁ avεk la veʁite, lə kɔ̃fɔʁ avεk la vi.

oʒuʁdɥi, sε nɔtʁə tuʁ, e lə siklə ʁəvjɛ̃ kɔmə ynə ləsɔ̃ ublje kə pεʁsɔnə na ʒamε sy ʁətəniʁ, osi inevitablə kə la nɥi syksedɑ̃ o ʒuʁ.

sə nε pa lə mɔ̃də ki setɛ̃, sε lymanite ki sə vidə dεllə mεmə, sε lə sɑ̃s ki məʁ, sε la lymjεʁə ɛ̃teʁjəʁə ki sevapɔʁə kɔmə ynə bʁymə fʁaʒilə kə pεʁsɔnə na sy pʁɔteʒe.

lə sjεl syʁvivʁa sɑ̃ nu, lε mɔ̃taɲə kɔ̃tinɥəʁɔ̃ də təniʁ dəbu, lεz- ɔseɑ̃ puʁsɥivʁɔ̃ lœʁ kuʁsə, lεz- etwalə bʁijʁɔ̃ ɑ̃kɔʁə, mε lɔmə, lɥi, nə pø syʁvivʁə sɑ̃z- ynə amə kil lεsə muʁiʁ ɡʁɛ̃ apʁε ɡʁɛ̃, kɔmə dy sablə fyiɑ̃ ɑ̃tʁə dε dwa distʁε.

la tʁaʒedi sypʁεmə nε pa dasiste a la mɔʁ dy mɔ̃də, mε də kɔ̃pʁɑ̃dʁə kə nuz- avɔ̃ kɔ̃tʁibye a lə tɥe sɑ̃ mεmə sεziʁ la pɔʁte də no ʒεstə.

la tʁaʒedi nε pa la fɛ̃ εllə mεmə, mε la fasɔ̃ dɔ̃ nuz- avɔ̃ veky, kɔmə si dəmɛ̃ nuz- apaʁtənε etεʁnεllmɑ̃.

e o sɑ̃tʁə dy ʃao dəməʁə ynə kεstjɔ̃ syspɑ̃dɥ, ynə kεstjɔ̃ plys luʁdə kə tutə lε katastʁɔfə ʁeyni : lymanite meʁitə tεllə ɑ̃kɔʁə dεtʁə sove si εllə a ublje sə kə siɲifi εtʁə ymεnə ?

sə dεʁnje aktə nə ʃεʁʃə okynə ʁepɔ̃sə : il tɑ̃ sɛ̃pləmɑ̃ œ̃ miʁwaʁ, e ʃakœ̃ dwa i ʁəɡaʁde sɔ̃ pʁɔpʁə ʁəflε, dɑ̃z- œ̃n- ynivez- u la lymjεʁə sε ʁətiʁe puʁ nə lεse bʁije kə lɔ̃bʁə imɑ̃sə də noz- eʁœʁz- akymyle.
Syllabes Phonétique : Le Monde Qui S’effondre En Silence.lə=mɔ̃=də=a=fɛ̃=fɛ̃=dœ̃=pɛ̃=ki=na=ʁi=və=plys=syʁ=lε=ta=blə=bʁi=ze=ze=fɛ̃=dy=nə=ʃa=lœ=ʁə=y=mε=nə=ki=sε=te=ɡa=ʁe=dɑ̃=lε=fa=jə=zi=mɑ̃=sə=də=nɔ=tʁə=e=pɔ=kə=ki=se=fʁi=tə=su=no=pa 54

la=faminə=se=tɑ̃=kɔ=məy=nə=ɔ̃=bʁə=sɑ̃=fɛ̃=y=nə=pʁe=zɑ̃=sə=luʁ=də=e=si=lɑ̃=sjø=zə=ki=tʁa=vεʁ=sə=lε=kɔ̃=ti=nɑ̃=zɑ̃=se=ʁɑ̃=lε=vɑ̃=tʁə=ze=ɑ̃=ne=tu=fɑ̃=lε=vwa=də=sø=ki=nɔ̃=plys=la=fɔʁ=sə=də=kʁje 54

lε=zɑ̃=fɑ̃=za=vɑ̃se=a=vεk=dε=vizaʒə=tʁo=vjø=pɔʁ=tɑ̃=dɑ̃=lœʁ=ziø=dε=zis=twa=ʁə=ki=nə=də=vʁε=a=paʁ=tə=niʁ=ko=tɔ̃=bə=zu=o=sjε=klə=zu=blje=e=ʃa=kə=pa=kil=po=ze=sɑ̃=blə=lε=zɑ̃=fɔ̃=se=plys=pʁɔ=fɔ̃=de=mɑ̃=dɑ̃=zœ̃=dεs=tɛ̃=bʁi=ze 61

lœ=ʁə=kɔʁ=fʁa=ʒi=lə=ʁə=sɑ̃=ble=a=dε=si=lu=ε=tə=zɑ̃=pu=sj=ε=ʁə=e=lœ=ʁə=si=lɑ̃=sə=pε=ze=plys=luʁ=kə=lε=ve=ʁi=te=kə=lə=mɔ̃=də=ʁə=fy=zə=ɑ̃=kɔ=ʁə=da=fʁɔ̃=te 48

lε=ɡe=ʁə=kɑ̃aεllə=nə=sə=kɔ̃=tɑ̃=te=plys=də=ʁed=ɥiʁə=dε=vi=lə=zɑ̃=sɑ̃=dʁə=εl=lə=za=va=lɑ̃=lε=dεs=tɛ̃=dε=pə=plə=me=lɑ̃=ʒe=la=pu=sjε=ʁə=dε=mε=zɔ̃=det=ʁɥi=tə=zo=sɑ̃=dε=zi=nɔ=sɑ̃=e=tʁɑ̃s=fɔʁ=me=lε=nɥi=zɑ̃=kɑ̃=da=tɑ̃=təu=lɔ̃=kɔ̃=tə=lε=zεk=spl=zjɔ̃=kɔ=mə=do=tʁə=kɔ̃=tə=ʁε=lε=zœʁ 76

dɑ̃=sεʁ=tɛ̃=zɑ̃=dʁwa=dy=mɔ̃=də=dɔʁ=miʁ=ε=də=və=ny=œ̃=lyk=sə=e=ʁεs=pi=ʁe=œ̃=nak=tə=də=ku=ʁa=ʒə=tɑ̃=di=kə=lo=bə=ki=sə=lε=və=na=pɔʁ=tə=plys=də=ly=mjε=ʁə=mε=sə=lə=mɑ̃=la=kɔ̃=fiʁ=ma=sjɔ̃=kə=ʁjɛ̃=na=ʃɑ̃=ʒe=dəp=ɥi=la=vε=jə 64

lε=vi=za=ʒə=sə=tuʁ=ne=vεʁ=lə=sɔ=lεj=mε=lœ=ʁə=ʁə=ɡaʁd=sɔ̃=kʁø=ɛ̃=ka=pa=blə=də=kʁwa=ʁə=kə=la=ly=mj=ε=ʁə=pɥi=sə=ɑ̃=kɔ=ʁə=εɡ=zis=te=dɑ̃=zœ̃=ny=ni=ve=sa=ty=ʁe=də=te=nε=bʁə=y=mε=nə 54

la=te=ʁəεllə=mεmə=sɑ̃blə=fa=ti=ɡe=də=pɔʁ=te=y=nəy=ma=ni=te=ki=lep=ɥizə=kɔ=mə=si=ʃa=kə=fɔ=ʁε=bʁy=le=lɥi=ʁə=ti=ʁε=œ̃=mɔʁ=so=də=pu=mɔ̃=kɔ=mə=si=ʃa=kəɔ=se=ɑ̃=su=je=lɥi=a=ʁa=ʃε=œ̃=su=və=niʁ=pʁe=sjø=kɔ=mə=si=ʃa=kə=mɔ̃=ta=ɲə=ta=ja=de=lɥi=ɛ̃=fli=ʒε=y=nə=məʁ=tʁi=sy=ʁə=ko=kœ̃=tɑ̃=nə=puʁ=ʁa=ɡe=ʁiʁ 86

lε=za=ni=mo=dis=pa=ʁεse=kɔmə=dε=mo=ze=fa=se=dœ̃=li=vʁəɑ̃=sjɛ̃=ɡli=sɑ̃=dɑ̃=zœ̃=si=lɑ̃=sə=de=ʃi=ʁɑ̃=ki=te=mwa=ɲə=də=nɔ=tʁəɛ̃=ka=pa=si=te=a=pʁɔ=te=ʒe=sø=ki=nɔ̃=ni=vwa=ni=aʁ=mə=puʁ=ʁe=zis=te 54

lε=ɡla=sje=ʒa=dikɔlɔsə=zɛ̃=dεs=tʁyk=ti=blə=fɔ̃=de=kɔ=mə=dε=laʁ=mə=ze=tεʁ=nεllə=kə=lə=mɔ̃=də=vεʁ=sə=lɑ̃=tə=mɑ̃=e=lε=zɔ=se=ɑ̃=mɔ̃=te=a=vεk=y=nə=pa=sjɑ̃=sə=mɔʁ=tεllə=pʁε=za=ɑ̃=ɡlu=tiʁ=sə=kə=lɔ=mə=kʁwa=jε=pɔ=se=de=puʁ=tu=ʒuʁ 62

dɑ̃lεvilə=tʁo=ɡʁɑ̃=də=lε=fu=lə=za=vɑ̃=se=tεllə=dε=fɑ̃=to=mə=mɔ=dεʁ=nə=ip=nɔ=ti=ze=paʁ=dε=ze=kʁɑ̃=ki=a=va=lɑ̃=la=ʁe=a=li=te=e=de=ʁɔ=be=pø=a=pø=la=ka=pa=si=te=dəʁə=sɑ̃=tiʁ=dε=me=də=kɔ̃pʁɑ̃dʁə 54

ʃa=kə=ε=tʁə=maʁ=ʃə=ɑ̃=fεʁ=me=dɑ̃=sa=pʁɔ=pʁə=sɔ=li=ty=də=y=nə=sɔ=li=ty=də=si=vas=tə=e=si=pʁɔ=fɔ̃=də=kεl=lə=puʁ=ʁε=ɑ̃=ɡlu=tiʁ=œ̃=kɔ̃=ti=ne=ɑ̃=tje=sɑ̃=kə=pεʁ=sɔ=nə=nə=sɑ̃=na=pεʁ=swavə 54

lε=kœ=ʁə=sə=vi=de=lε=kɔ̃=sj=ɑ̃=sə=sə=tε=ze=e=ly=ma=ni=te=u=bli=pʁɔ=ɡʁe=si=və=mɑ̃=sə=kεl=lə=si=ɲi=fj=ε=lɔʁ=skεl=lə=sa=vε=ɑ̃=kɔ=ʁə=ʁə=ɡaʁ=de=lə=mɔ̃=də=a=vεk=dε=zi=ø=zu=vεʁ 54

lε=pɥisɑ̃sə=dis=py=te=dε=tʁonə=fʁa=ʒi=lə=kɔ̃s=tʁɥ=syʁ=la=mi=zε=ʁə=də=mi=ljɔ̃=da=mə=e=il=ɡu=vεʁ=ne=œ̃=mɔ̃=də=kil=nə=kɔ̃=pʁε=ne=plys=a=vø=ɡle=paʁ=lœʁ=pʁɔ=pʁəɑ̃=bi=sjɔ̃=e=suʁ=dzo=su=fʁɑ̃=sə=kil=zɑ̃=tʁə=tjε=ne 56

lə=mɑ̃sɔ̃ʒə=siʁ=kylə=plys=ʁa=pi=də=mɑ̃=kə=la=ve=ʁi=te=la-ε=nə=sə=pʁɔ=pa=ʒə=kɔ=məœ̃=nɛ̃=sɑ̃=di=ɛ̃=kɔ̃=tʁo=la=blə=e=lε=mo=pεʁ=de=lœʁ=e=sɑ̃=sə=ʒys=ka=də=və=niʁ=də=sɛ̃=plə=su=flə=sɑ̃=pwa=ɛ̃=ka=pa=blə=də=ʃɑ̃=ʒe=kwa=kə=sə=swa 63

a=lɔʁ=vjɛ̃lə=tɑ̃=dy=mi=ʁwaʁ=sə=mi=ʁwaʁ=fi=sy=ʁe=e=su=je=dɑ̃lə=kεl=ly=ma=ni=te=o=zəɑ̃=fɛ̃sə=ʁə=ɡaʁ=de=de=ku=vʁɑ̃=œ̃=vi=za=ʒə=kεllə=nə=ʁə=kɔ=nε=plys=maʁ=ke=paʁ=tu=tə=lε=fo=tə=kεllə=sε=te=fɔʁ=se=di=ɲɔ=ʁe 57

sə=nə=sɔ̃pasə=lə=mɑ̃=la=fa=minə=la=ɡe=ʁəu=lε=sε=zɔ̃=de=li=ʁɑ̃=tə=ki=det=ʁɥi=ze=nɔ=tʁə=mɔ̃=də=mε=nɔ=tʁəɛ̃=ka=pa=si=te=a=a=pʁɑ̃=dʁə=nɔ=tʁə=ʁə=fy=zɔp=sti=ne=də=ʃɑ̃=ʒe=nɔ=tʁə=fi=de=li=te=a=vø=ɡləa=œ̃=ʃa=o=kə=nu=zɑ̃=tʁə=tə=nɔ̃=ʒuʁ=a=pʁε=ʒuʁ 69

lɔməa=fɔʁ=ʒe=dε=zaʁmə=plys=pɥi=sɑ̃=tə=kə=sε=ʁə=mɔʁd=dʁe=se=dε=fʁɔ̃=tjε=ʁə=plys=sɔ=li=də=kə=sε=va=lœʁ=e=tʁɑ̃s=fɔʁ=me=la=du=lœʁ=ɑ̃=kɔ=mεʁ=sə=tɑ̃=di=kə=lɛ̃=di=fe=ʁɑ̃=sə=ε=də=vənɥ=sa=sə=ɡɔ̃=də=natyʁə 54

il=kʁwa=dɔ=mi=ne=la=kʁe=a=sj=ɔ̃=a=lɔʁ=kil=nε=kə=lə=mε=tʁə=də=sε=zi=ly=zj=ɔ̃=sə=pʁɔ=kla=mɑ̃=su=və=ʁɛ̃=dœ̃=mɔ̃=də=kil=kɔ̃d=ɥi=lɥi=mε=mə=vεʁ=la=bi=mə 44

tutə=lε=si=vi=li=za=sjɔ̃=zɔ̃=kʁy=dyʁe=e=tεʁ=nεl=lmɑ̃=e=tutə=sə=sɔ̃=te=fɔ̃=dʁe=lə=ʒuʁ=uεllə=zɔ̃=se=se=de=ku=te=lε=za=vεʁ=ti=sə=mɑ̃=lə=ʒuʁ=u=εllə=zɔ̃=kɔ̃=fɔ̃=dy=la=fɔʁ=səa=vεk=la=sa=ʒε=sə=lə=pu=vwaʁ=a=vεk=la=ve=ʁi=te=lə=kɔ̃=fɔʁ=a=vεk=la=vi 68

o=ʒuʁ=dɥi=sε=nɔ=tʁə=tuʁ=e=lə=si=klə=ʁə=vj=ɛ̃=kɔ=mə=y=nə=lə=sɔ̃=u=blj=e=kə=pεʁ=sɔ=nə=na=ʒa=mε=sy=ʁə=tə=niʁ=o=si=i=ne=vi=ta=blə=kə=la=nɥi=syk=se=dɑ̃=o=ʒuʁ 49

sə=nεpalə=mɔ̃=də=ki=se=tɛ̃=sε=ly=ma=ni=te=ki=sə=vi=də=dεllə=mε=mə=sε=lə=sɑ̃s=ki=məʁ=sε=la=ly=mjε=ʁəɛ̃=te=ʁjəʁə=ki=se=va=pɔ=ʁə=kɔ=mə=y=nə=bʁy=mə=fʁa=ʒi=lə=kə=pεʁ=sɔ=nə=na=sy=pʁɔ=te=ʒe 54

lə=sjεl=syʁ=vi=vʁa=sɑ̃=nu=lεmɔ̃taɲə=kɔ̃=tin=ɥə=ʁɔ̃=də=tə=niʁ=də=bu=lε=zɔ=se=ɑ̃=puʁ=sɥi=vʁɔ̃=lœʁ=kuʁ=sə=lε=ze=twa=lə=bʁij=ʁɔ̃=ɑ̃=kɔ=ʁə=mε=lɔ=mə=lɥi=nə=pø=syʁ=vi=vʁə=sɑ̃=zy=nəa=mə=kil=lε=sə=mu=ʁiʁ=ɡʁɛ̃=a=pʁε=ɡʁɛ̃=kɔ=mə=dy=sa=blə=fy=i=ɑ̃=ɑ̃=tʁə=dε=dwa=dis=tʁε 72

la=tʁa=ʒe=di=sy=pʁε=mə=nε=pa=da=sis=te=a=la=mɔʁ=dy=mɔ̃=də=mε=də=kɔ̃=pʁɑ̃=dʁə=kə=nu=za=vɔ̃=kɔ̃=tʁi=by=e=a=lə=tɥe=sɑ̃=mε=mə=sε=ziʁ=la=pɔʁ=te=də=no=ʒεs=tə 46

la=tʁa=ʒe=di=nε=pa=la=fɛ̃=εl=lə=mε=mə=mε=la=fa=sɔ̃=dɔ̃=nu=za=vɔ̃=ve=ky=kɔ=mə=si=də=mɛ̃=nu=za=paʁ=tə=nε=e=tεʁ=nεl=lmɑ̃ 36

e=osɑ̃tʁə=dy=ʃa=odə=mə=ʁəy=nə=kεs=tjɔ̃=sys=pɑ̃dɥ=y=nə=kεs=tjɔ̃=plys=luʁ=də=kə=tu=tə=lε=ka=tas=tʁɔ=fə=ʁe=y=ni=ly=ma=ni=te=me=ʁi=tə=tεlləɑ̃=kɔ=ʁə=dε=tʁə=so=ve=si=εlləa=u=blje=sə=kə=si=ɲi=fi=ε=tʁə=ymεnə 56

sə=dεʁ=nje=ak=tə=nə=ʃεʁʃəokynə=ʁe=pɔ̃=sə=il=tɑ̃=sɛ̃=plə=mɑ̃=œ̃=mi=ʁwaʁ=e=ʃa=kœ̃=dwa=i=ʁə=ɡaʁ=de=sɔ̃=pʁɔ=pʁə=ʁə=flε=dɑ̃=zœ̃=ny=ni=ve=zu=la=ly=mjε=ʁə=sε=ʁə=ti=ʁe=puʁ=nə=lε=se=bʁi=je=kə=lɔ̃=bʁə=i=mɑ̃=sə=də=no=ze=ʁœʁ=za=ky=my=le 65

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Commentaire poème
08/12/2025Poeme-France
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Poème Monde
Du 01/12/2025 14:23

L'écrit contient 972 mots qui sont répartis dans 27 strophes. Toutes les strophes sont composés de 1 vers.