Poème:« Espionnage »

Dans sa maison si immense, si dense
Il y avait pour tout le monde de la place
Excepté pour les gens de ma classe

Personne ne la connaissait mieux que moi
Personne plus que moi ne l´aimait

Toujours je me souviens de ce baiser
Si juteux, si voluptueux
Qu´avec l´un de mes meilleurs amis,
Je l’ai vu partager alors qu´à la courtiser
J´avais commencé,
Sans qu’à l’esprit je n’avais l’idée
D’aucunement les espionner,
Il le savait,
Elle le savait.

Mais n’ont jamais su
Que je les avait vus !

Que l’on veuille ou non
A tort ou à raison,
Cela n’a aucun autre nom
Qu’espionnage
Avec l’houage
En guise d’ouvrage.

L’amour peut en tout nous transformer
Même en ce que l’on ne saurait avant imaginer…

Camilingue