Prose:Mon Combat

Qu’importe le jour de mon décès,
Si bien que celui où je naissais
Autant que moi tu le sais ?

Naître est sans nul doute un miracle
Faut pas en faire une débâcle
Car elle recèle le plus grand des succès.
Vivre reste et demeure le plus grand combat,
En dépit des hauts et des bas,
On ne saurait éviter les débats
Ni s’empêcher sinon que nourrir les ébats.

Telle est ma vie,
En voyez-vous une folie ?
Je n’en ai point ce désir ni envie
Sinon que d’objectifs,
Pour l’atteinte desquels honnête et pensif
Je n’ai peur de trancher dans le vif.
J’aime toujours à en faire leitmotiv et motif.

Je m’exerce et m’astreins
A toujours vers la réussite prendre le bon train,
Pour éviter de faire du remord de ma vie le refrain.
Oh que je ne voudrais en faire
Qu’un conflictuel et excentrique alexandrin
Et un mirifique et atypique quatrain
Qui jamais n’aspirent à me feront taire !