Poème:Avant, Pendant, Après

Avant

De plus en plus je souffre,
J’ai peur que la folie m’emporte,
Qu’elle m’emmène dans ce gouffre,
Noir comme dans une grotte,
Personne ne veut écouter,
Mes plus malsaines pensées,
Personne ne fait attention à mes sentiments,
J’ai juste envie de rejoindre le néant,
Aurais-je le courrage de tout abandonné,
De laisser tout ceux que j’ai aimé,
Quelqu’un va-t-il me retenir,
Avant que je me laisse partir,
J’ai besoin qu’une personne m’écoute,
Mais personne ne doute,
Que je souhaite trouver la mort,
Alors que tout le monde me croit fort,
J’essaye de parler,
Mais personne ne veut écouter,
Mon cœur qui pleurs,
Mon malheur,
Des messages de mon désespoir, je fais passer,
Mais personne n’est assez ouvert pour les capter,
Je vous en supplie…
Quelqu’un aider-moi,
Pour pas que je fasses ce pas,
Afin, que je ne quitte pas cette vie…

Pendant

La raison ma abandonné,
La folie ma gagné,
Personne n’a voulu m’écouté,
Alors je me suis résigné,
À cette solution,
De poison,
Voilà c’est l’heure,
Il était temps que je meurs,
D’un coup de couteau je m’ouvre mes artères,
Mon sang souille le parterre,
Je regarde couler,
Ce liquide rouge qui va décider,
Si je quitte cette vie…
Je vois un visage qui me sourrit,
Serait-ce le fruit de mon imagination,
Qui est troublé par toute cette friction,
Je commence à m’affaiblir,
Je m’assoie parterre,
Pour toucher une dernière fois cette terre,
Enfin, je souris de bonheur,
Car je ne sens plus la douleur,
Que m’infligeait la vie,
Que, maintenant, je fuie…
Soudain, j’entend un crie de désespoir,
Je ne peux pas croire,
Que quelqu’un m’aille trouver,
Avant que la vie, j’aille quitté,
911, elle crit de compausé,
Pendant qu’elle me dit de ne pas lâcher,
J’entend, plus loin des pleurs,
De quelqu’un qui ne veut pas que je meurs,
Mais la mort m’emporte,
Et est en veuille de fermer la porte,
Qui se referme sur la vie,
C’est la porte de sortie,
Je souffle un dernier soupir,
Avant de partir,
Maintant il est trop tard,
Mais est-ce que j’ai eu tord ?

Après

À mes funéraille,
Tout le monde braille,
Sans retenue,
Mon père, ma mère, mes amis, ma famille sont venu,
Je ne peux pas croire que tout ce monde pouvait m’aimer,
Je n’aurais peut-être pas dû les abandonner,
Je ne voulais pas leurs causer du chagrins,
Je n’aurais peut-être pas dû me mettre « fin »,
Maintenant je peux voir,
Que je n’étais pas le seul qui pleurait du désespoir,
Marie, elle, est en peine d’amour,
Je la vois, elle pleures toujours,
J’ai beau essayé de lui parler,
Mais tout ce que je peux faire, c’est l’écouter,
Je croyais que j’allais être en paix,
Mais c’est faux,
Je suis pas plus heureux,
Je ne suis pas mieux,
Je suis peut-être partie trop tôt…
Je regrette aujourd’hui,
Jamais, je n’aurais dû dire oui,
À la mort,
Qui ma prit à tord…

Ne vous laissez jamais tenté,
Par la mort qui est, en faite, une mauvaise idée…